Bienvenue sur le blog Santé des enfants et environnement ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon mini-guide offert Les essentiels pour bien démarrer en santé environnementale pour parents : cliquez ici pour le recevoir gratuitement !
Bonne lecture 🙂
Chronique du livre « Bébés bio – recettes et conseils de bien-être »
De Sioux Berger, 200 pages, publié en 2009
Cet article fait partie du défi que je me suis lancé, lorsque l’arrivée de ma seconde fille a été confirmée. Cliquez sur le lien suivant pour consulter les autres articles de mon défi Santé des enfants et environnement publiés à ce jour.
Sioux Berger est auteure et journaliste indépendante, spécialisée en environnement et bien-être.
Ce livre fournit des informations et des conseils pratiques, pour accueillir un bébé dans un environnement sain.
Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des bébés et environnement »
Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des bébés et environnement », et que je souhaite partager avec vous.
- Un bébé passe une grande partie de sa journée à l’intérieur d’une maison : la présence de polluants domestiques doit donc être réduite au minimum. Cela permet, notamment, de réduire les risques d’allergies et de complications respiratoires, aujourd’hui en recrudescence.
- Un bébé marche à quatre pattes ; il porte son pouce et divers objets à la bouche : les nettoyants de sol sans produit chimique seront donc privilégiés.
- Enlever ses chaussures, en rentrant à la maison, permet de diminuer l’exposition du bébé aux poussières provenant de l’extérieur. Ces poussières peuvent notamment contenir des herbicides, couramment utilisés pour l’entretien des trottoirs.
- Privilégier les produits naturels aux produits ménagers industriels. Par exemple : vinaigre d’alcool, bicarbonate de soude, savon noir, etc.
- Les colles présentes dans le bois aggloméré émettent des Composés Organiques Volatils (COV) : les meubles en bois massif seront donc privilégiés. En cas d’achat d’un meuble en bois aggloméré :
- l’entreposer dans une pièce aérée, où le bébé passe peu de temps, permet de le laisser « dégazer » une partie des COV présents ;
- recouvrir les parties nues avec un vernis (faiblement émetteur) permet de contenir les COV dans le meuble.
- Les peintures génèrent aussi de la pollution sous forme de COV, notamment juste après leur application : les travaux de préparation de la chambre du bébé seront donc réalisés plusieurs mois avant la naissance, par des personnes autres que la future maman.
- Certaines plantes permettent de réduire la pollution de l’air intérieur : chrysanthème, aloe vera, philodendron, azalée, etc.
- Des pratiques alternatives permettent de se passer de l’utilisation de pesticides dans le jardin : piège-abri, bière, coccinelles, etc.
- Quelques bonnes pratiques permettent d’enrichir les apports nutritifs pour le bébé et, sauf cas particulier, de se passer des compléments en vitamines de synthèse, mal assimilés par l’organisme. Notamment :
- consommer des produits frais, peu ou pas transformés. Par exemple : éviter les plats préparés et les desserts industriels ;
- consommer des fruits et légumes à chaque repas.
- Le lait de vache n’est pas l’aliment idéal pour combler les besoins en calcium d’un enfant : faible assimilation (car le lait est pauvre en magnésium), risques d’allergies, digestion difficile, etc. La complexité de la nature nous dépasse : dans la mesure du possible, le lait maternel sera privilégié.
- Préparer sa nourriture permet d’éviter les suppléments artificiels, potentiellement dangereux, ajoutés dans les produits industriels : graisses hydrogénées, sirop de glucose, colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, gélifiants, arômes de synthèse, etc.
- Si le bébé a la peau sèche, des huiles vierges, sans parfum et obtenues par première pression à froid, peuvent être appliquées sur son corps. En plus de leurs bienfaits externes, elles permettent d’éviter toute ingestion de produits chimiques lorsque le bébé suce son pouce, son poing, ses pieds, etc. Les huiles suivantes sont recommandées : huile de coco, huile d’olive, huile de bourrache, huile de colza, etc.
Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des bébés et environnement »
Avec bébé, le principe de précaution s’applique plus encore que pour nous.
Bannissez l’usage des insecticides dans la maison, quelle que soit leur forme. […] Évitez tout particulièrement les boules antimites, […] qui risquent d’être ingérées par les jeunes enfants [et qui] diffusent leurs actifs chimiques pendant des mois dans vos placards.
Quel que soit le lieu où vous habitez (même si votre appartement donne sur une rue passante), aérez votre habitation au moins dix minutes par jour, idéalement matin et soir.
Dans une étude réalisée sur quelque 300 femmes enceintes en Espagne, on a retrouvé chez 100 % d’entre elles une trace d’au moins un pesticide dans le placenta, pesticide que l’on retrouve également dans le méconium du nouveau-né (ses premières selles). Ce qui signifie que, même dans le ventre de sa maman, l’enfant n’est plus protégé contre la pollution.
Aucune étude n’a à ce jour été réalisée sur le cumul et la multiplicité des substances chimiques qui agressent notre organisme. En effet, les tests « d’innocuité » sont toujours réalisés sur doses faibles, mais les effets des substances sont étudiés une à une… Or, il n’est pas nécessaire d’être très doué en maths pour faire soi-même le calcul : une faible dose + une faible dose + une faible dose + une faible dose chaque jour = une forte dose…
Un bébé est particulièrement sensible aux agressions toxiques de son environnement. C’est pourquoi il est de notre devoir de parent de préserver sa santé.
Lisez les compositions, et ne choisissez que les produits dont vous comprenez la liste d’ingrédients.
Non seulement votre corps est capable d’adapter la quantité de lait à la croissance de votre enfant, mais il est aussi capable d’en faire évoluer la composition selon l’âge de votre enfant.
Préférez les biberons en verre. […] Le plastique chauffé dégagerait des substances toxiques qui se désolidarisent de la matière à la chaleur et passeraient dans le lait.
Il est très difficile de s’habituer à l’âge adulte à une saveur que l’on n’a pas goûtée enfant, c’est pourquoi les premières années de votre bébé sont cruciales.
Les produits cosmétiques proposés en grand surface pour la toilette de bébé contiennent certaines substances nocives qui sont soupçonnées de provoquer des allergies, d’être cancérigènes. La peau de bébé est plus fine que la nôtre et lorsque vous lui passez de la crème sur le corps, c’est l’intégralité de son organisme qui absorbe ces produits.
Pour la toilette de bébé, utilisez un coton et de l’eau : c’est tout à fait suffisant tout au long de la journée. Évitez de lui donner un bain quotidien. Actuellement on lave beaucoup trop les enfants, et leur peau a du mal à faire face à une telle desquamation. Un bain tous les deux jours suffit.
Mon avis
Les + :
- un ouvrage riches en recommandations diverses ;
- quelques références à des études scientifiques, ce qui permet de consulter la source de l’information.
Les – :
- le ton de l’auteure, que certains lecteurs pourront trouver très (trop) militant.
4 Responses
Bonsoir Guillaume,
Sais-tu s’il y a eu d’autres études qui ont été réalisées sur la présence de pesticides dans le méconium du nouveau-né ?
Hello Yum !
Un suivi de cohorte existe sur ce thème (Cohorte MecoExpo). Un article a été publié en 2014, portant sur l’exposition in utero aux pesticides des nouveau-nés en Picardie : http://link.springer.com/article/10.1007/s12611-014-0277-5
Effectivement, les citations que tu donnes me laissent un ressenti un peu trop « directif » et trop culpabilisant envers les jeunes parents :-/
Ah j’aime les parents libertaires et confiants 🙂