Perturbateurs endocriniens et effets des plastiques, avec Ana Soto

Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Perturbateurs endocriniens et effets des plastiques, avec Ana Soto”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.

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Présentation d’Ana Soto, professeur à l’Université Turfts de Boston

Bonjour les parents verts et prudents,

Aujourd’hui j’échange avec Ana Soto. Ana est biologiste, chercheuse et professeur à l’université Tufts de Boston. Ana fait partie des pionniers de la recherche sur les effets des perturbateurs endocriniens à faibles doses, et elle est notamment connue pour sa participation à la célèbre conférence de Wingspread, en 1991, où a été inventé le terme même de « perturbateur endocrinien ». À mes yeux, il s’agit d’une véritable icône dans le domaine de la santé environnementale.

On discute des enjeux spécifiques aux perturbateurs endocriniens, des effets des plastiques sur le vivant, de ce qu’on peut faire à notre niveau de parents, individuellement et collectivement, et d’autres sujets.

Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles. Et je vous amène Ana Soto.

NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae. Elle ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.

Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Perturbateurs endocriniens et effets des plastiques, avec Ana Soto » 

• Les matières plastiques ont longtemps été considérées comme inerte et sans danger. Or elles peuvent avoir une action biologique et conduire à des effets sur la santé. Les matières plastiques peuvent notamment libérer des perturbateurs endocriniens. 
• Il est difficile de connaître les compositions exactes des matières plastiques, notamment car elles peuvent être couvertes par le secret de fabrication. 
• Les perturbateurs endocriniens peuvent agir de très faibles doses. Ceci n’est pas très surprenant, puisqu’ils perturbent le fonctionnement du système hormonal, et que les hormones agissent à de très faibles doses. 
• Dans l’histoire du domaine de la santé environnementale, de nombreux signaux précoces ont fait l’objet d’alertes de la part de scientifiques et de militants associatifs. Malheureusement, très souvent, ces alertes mettent des années à pouvoir se concrétiser par des mesures réglementaires. 
• L’exposition aux perturbateurs endocriniens est associée à un grand nombre de maladies. Par exemple : obésité, diabète, cancers, troubles du comportement, troubles du métabolisme, etc. 

Bonnes pratiques

• Pour diminuer ses expositions à des substances préoccupantes, les bonnes pratiques à appliquer incluent les suivantes.  
  • Éviter de cuisiner avec des ustensiles en plastique . 
  • Réchauffer au micro-ondes ou conserver des aliments avec des conteneurs sans plastique. Par exemple : en inox ou en verre.
  • Ne pas utiliser de film étirable alimentaire. 
  • Dans la mesure du possible, privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique. 

• On n’a pas de maîtrise suffisante sur les différentes étapes du processus de fabrication des produits de consommation courante. Par conséquent, il est difficile de savoir jusqu’à quel point les bonnes pratiques individuelles peuvent réduire les expositions préoccupantes. 
• Des nouveaux produits et de nouvelles technologies continuent à être mis sur le marché sans que de bonnes évaluations de risques sanitaires aient été réalisées. Cela est notamment dû à une réglementation trop peu exigeante, pour les industriels et pour les agents de l’État qui délivrent les autorisations. 

S’entourer de personnes compétentes en santé environnementale

• Pour les parents, il est important d’être entourés de professionnels de santé compétents en santé environnementale. Par exemple : pédiatre, médecin généraliste, etc.
• On ne peut pas comprendre la santé d’un organisme sans étudier son environnement. Par exemple : l’air qu’il respire, l’eau qu’il boit, les aliments qu’il mange, etc. 
• L’action des gouvernements présente souvent une forte inertie. Plusieurs explications peuvent être proposées. Par exemple : lobbying industriel, ignorance, etc. Il est donc important que des actions citoyennes poussent vers une réglementation plus protectrice. L’objectif est de faire avancer les choses, ou au minimum, de compenser les influences problématiques.  

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Voilà pour cet entretien intitulé « Perturbateurs endocriniens et effets des plastiques, avec Ana Soto« . S’il vous paraît utile, alors vous pouvez liker, vous abonner et clocher si vous ne l’avez pas encore fait. C’est notamment pour que YouTube favorise sa diffusion.

À bientôt !

Bibliographie. Perturbateurs endocriniens et effets des plastiques, avec Ana Soto

Davantage de références

« Résumé enrichi » de cet échange portant notamment sur les perturbateurs endocriniens et les effets des plastiques, avec Ana Soto

Voici un résumé de l’échange, produit par une intelligence artificielle (IA). J’y ai supprimé les « hallucinations » les plus évidentes. J’ai laissé les enrichissements introduits à partir des données collectées par l’IA.

Introduction – Perturbateurs endocriniens : une conversation avec Ana Soto

Aujourd’hui, nous avons la chance d’entendre Ana Soto, une figure emblématique dans le domaine des perturbateurs endocriniens. Son travail a influencé de nombreux chercheurs et continue d’inspirer les nouvelles générations. Voici un résumé de cette discussion où elle partage son expérience personnelle et ses découvertes scientifiques.

La découverte des perturbateurs endocriniens

Ana Soto partage une anecdote fascinante sur la découverte des perturbateurs endocriniens. En tant que médecin et biologiste spécialisée en biologie du développement, elle et son équipe étudiaient le cancer du sein. Un jour, ils ont observé une contamination inattendue dans leurs expériences in vitro.

Une contamination mystérieuse

Lors de leurs expériences, tout semblait fonctionner correctement jusqu’à ce qu’ils constatent que les témoins négatifs et positifs donnaient des résultats similaires. Cela indiquait une contamination par une substance œstrogénique. Cette observation les a poussés à enquêter plus en profondeur.

La quête de la source de la contamination

Pour identifier la source de la contamination, Ana Soto et son partenaire, le professeur Sonnenschein, ont entrepris une analyse minutieuse de chaque élément utilisé dans leurs expériences. Ils ont notamment nettoyé leur laboratoire avec de l’alcool, car les œstrogènes sont solubles dans l’alcool, et ont testé les différents équipements utilisés.

La découverte du contaminant

Après plusieurs mois d’investigation, ils ont découvert que la source de contamination provenait d’un changement dans la composition des matériaux plastiques de certaines tubes à essai. La société Corning, qui fabriquait ces tubes, avait modifié la formule pour rendre les plastiques plus résistants aux impacts. Ce changement avait introduit une substance œstrogénique, alkylphenol, déclenchant ainsi, involontairement, leurs recherches sur les perturbateurs endocriniens.

L’impact des perturbateurs endocriniens sur la santé

Ana Soto explique que les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui interfèrent avec le système hormonal. Ces substances peuvent provoquer des effets néfastes sur la santé, même à de très faibles doses. Elle souligne l’importance de mieux comprendre comment ces produits chimiques affectent notre corps et l’environnement.

Les dangers des perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens peuvent causer divers problèmes de santé, notamment :

• des troubles de la reproduction ;
• des cancers hormonodépendants ;
• des anomalies du développement ;
• des troubles métaboliques.

Ana Soto insiste sur la nécessité de poursuivre les recherches pour mieux comprendre ces effets et développer des stratégies pour réduire l’exposition à ces substances dangereuses.

La réglementation et la sensibilisation

Ana Soto évoque également l’importance de la réglementation et de la sensibilisation du public. Elle mentionne que de premiers efforts ont été faits en Europe, contrairement au cas des Etats-Unis, afin de renforcer la législation sur les perturbateurs endocriniens. Les journalistes, comme ceux du Monde, jouent un rôle crucial en informant le public et en mettant en lumière les questions environnementales.

Les collaborations et les avancées scientifiques

Ana Soto souligne l’importance des collaborations scientifiques pour faire progresser la recherche sur les perturbateurs endocriniens. Elle mentionne qu’elle a eu l’occasion de travailler avec divers chercheurs et institutions, ce qui a permis d’enrichir ses connaissances et d’avancer dans ses recherches.

L’importance de la recherche interdisciplinaire

Ana Soto explique que la recherche sur les perturbateurs endocriniens nécessite une approche interdisciplinaire. Elle combine notamment des connaissances en biologie, chimie, toxicologie et médecine pour mieux comprendre les mécanismes d’action de ces substances et leurs effets sur la santé.

Les défis à relever

Néanmoins, malgré les progrès réalisés, Ana Soto souligne plusieurs défis qui persistent dans la recherche sur les perturbateurs endocriniens. Parmi eux :

• Identifier de nouvelles substances. De nombreux perturbateurs endocriniens potentiels n’ont pas encore été identifiés ou étudiés en profondeur.
• Comprendre les mécanismes d’action. Il est crucial de mieux comprendre comment ces substances interagissent avec les systèmes biologiques pour développer des stratégies de protection efficaces.
• Évaluer les risques à long terme. Les effets des perturbateurs endocriniens peuvent se manifester sur plusieurs générations, rendant l’évaluation des risques particulièrement complexe.

L’engagement personnel d’Ana Soto

Ana Soto partage également son engagement personnel dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens. Elle insiste sur l’importance de la vigilance et de la responsabilité collective pour protéger notre santé et celle des générations futures.

La recherche de solutions durables

Ana Soto met en avant la nécessité de rechercher des solutions durables pour réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens. Cela inclut :

• Promouvoir des alternatives sûres. Encourager l’utilisation de matériaux et de produits sans perturbateurs endocriniens.
• Sensibiliser le public. Informer les consommateurs sur les risques associés à ces substances et les encourager à faire des choix éclairés.
• Renforcer la réglementation. Plaider pour des lois plus strictes et une meilleure surveillance des produits chimiques.

L’importance de l’éducation

Ana Soto souligne également l’importance de l’éducation et de la formation des jeunes chercheurs. Elle encourage les étudiants à s’engager dans ce domaine crucial et à poursuivre des recherches innovantes pour mieux comprendre et combattre les perturbateurs endocriniens.

Conclusion

Cette conversation avec Ana Soto a offert une perspective précieuse sur les perturbateurs endocriniens et la santé environnementale. Son expérience et ses découvertes mettent en lumière les défis et les opportunités dans ce domaine. En suivant ses recommandations et en restant informé, nous pouvons tous jouer un rôle dans la protection de notre santé et de notre environnement.

Les perturbateurs endocriniens représentent un défi majeur pour notre société. En particulier, grâce à des chercheurs impliqués comme Ana Soto, nous pouvons espérer un avenir plus sûr et plus sain. Il est essentiel de continuer à soutenir la recherche, à promouvoir des politiques responsables et à informer le public pour minimiser les risques associés à ces substances dangereuses.

En conclusion, cette discussion avec Ana Soto nous rappelle l’importance de la vigilance et de l’engagement collectif pour protéger notre santé et notre environnement des perturbateurs endocriniens.