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Bonne lecture 🙂
Bonjour à tous !
Cette série d’articles décrit comment je mets en œuvre (du mieux que je peux 🙂 ) les bonnes pratiques identifiées lors de mes recherches. L’ensemble de mes retours d’expériences, ainsi que ceux des lecteurs du blog, sont accessibles par l’onglet En pratique du menu principal.
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Article (A) : Comment protéger nos enfants des perturbateurs endocriniens, avec le chercheur Olivier Kah
Recommandation (REC) : remplacer les vieilles poêles et les casseroles recouvertes d’antiadhésifs par du matériel en inox, en céramique ou en fonte non émaillée.
Retour d’expérience (REX) : A la maison, on a investi dans une sauteuse en inox, avec laquelle je fais à peu près tout ce dont j’ai besoin : sautés, currys, plats en sauce, mijotés… soit, en pratique, de moins en moins de choses, car ma façon de cuisiner devient de plus en plus minimaliste, notamment dans l’objectif de réduire le niveau de transformation des aliments.
A : Comment empêcher les polluants d’endommager le cerveau des enfants, avec Barbara Demeneix
REC : éviter les produits ménagers contenant des agents antibactériens
REX : pour maîtriser la prolifération bactérienne dans certaines pièces de la maison (cuisine, salle de bain, toilettes…), j’utilise du vinaigre blanc au sein de mon nettoyage de routine. Le vinaigre blanc est sûrement moins puissant que certains produits ménagers fabriqués industriellement mais, si la routine de nettoyage est suffisamment fréquente, une forte puissance d’action ne me semble pas nécessaire.
En tant que tel, le vinaigre n’est pas une matière brute : il est issu d’un type de transformation simple (fermentation alcoolique) qui peut être observée dans des milieux naturels, typiquement à l’intérieur de fruits très mûrs. Les (rares) détracteurs du vinaigre blanc évoquent les émissions d’acide acétique et d’ammoniac au cours de l’utilisation. Ces substances « naturelles », c’est-à-dire pouvant être trouvées dans des milieux naturels, présentent des effets sanitaires (irritations des voies oculaires et respiratoires, principalement) à partir de certains seuils de concentrations dans l’air. A ma connaissance, les concentrations maximales obtenues après utilisation du vinaigre blanc comme produit ménager sont bien en dessous de ces seuils : les expositions correspondantes ne sont pas préoccupantes. Néanmoins, quand cela est raisonnablement possible, en cohérence avec une démarche globale de réduction des expositions, j’aère pendant et après l’utilisation.
Concernant le stockage associé au spray avec lequel j’utilise du vinaigre blanc, je suis resté (trop) longtemps insatisfait de laisser un produit acide au contact de matières plastiques : l’acidité favorise la migration des additifs des plastiques, du contenant vers le contenu. L’idée de potentiellement vaporiser un peu de phtalates en routine dans ma maison a été suffisamment motivante, au bout d’un moment, pour que je prenne le temps de chercher un réservoir en verre. Maintenant, je vaporise plus sereinement 😉
REC : Choisissez des fruits de mer riches en nutriments qui stimulent le cerveau (acides gras oméga 3) et pauvres en mercure.
REX : Au-delà des poissons gras se trouvant vers le bas de la chaîne alimentaire aquatique (sardines, hareng, anchois, maquereau, etc.), il y a 4-5 ans j’ai découvert le foie de morue (et les aurores boréales islandaises 10 minutes plus tard… quelle soirée, merci Fix !) . A l’époque je connaissais l’huile de foie de morue, de réputation, mais je ne savais qu’on pouvait manger directement le foie… et que cela allait me plaire 😉 Cerise sur le gâteau, le foie de morue est tellement riche en micronutriments qu’il est souvent considéré comme un « super-aliment« , une sorte de « multivitamines » naturel.
Du point de vue du goût, le succès est assez contrasté chez nous : Romi n’aime pas trop, Yumi aime un peu, moi j’aime bien et Naé adore ( proche de l’addiction !).
Attention néanmoins, puisqu’une des fonctions du foie est de filtrer le sang, le foie d’une morue issue de zones fortement polluées pourrait contenir une concentration préoccupante en polluants divers. A la maison, on mange un foie de morue qui provient des mers d’Islande (décidément…), des zones présentant une faible densité de population et d’activités industrielles.
A : Comment protéger sa grossesse des pollutions environnementales, avec le Pr René Frydman (1/2)
REC : D’après certaines recherches, la consommation d’antioxydants pourrait contribuer à protéger de la pollution de l’air. Alors, mangez des mûres, des prunes, des framboises, des fraises ou des artichauts, du chou rouge, des asperges, des brocolis.
REX : La capacité antioxydante d’un aliment peut être caractérisée par son indice ORAC (acronyme pour Oxygen Radical Absorbance Capacity, signifiant en français : capacité d’absorption des radicaux oxygénés). Les aliments cités ci-dessus figurent parmi les aliments présentant des indices ORAC élevés. Deux aliments intégrables dans la cuisine du quotidien présentent des indices ORAC encore plus élevés : les baies de Goji et le cacao. Les baies de Goji peuvent être mangées telles quelles ou incorporées à divers plats. Les fèves de cacao peuvent être mangées telles quelles, mais leur goût est assez amer, trop amer pour la plupart des enfants. A défaut, à la maison, on utilise de la poudre de cacao crue, qui peut être associée à des aliments au goût plus sucré, par exemple. « Ça passe tout seul »
A : Connaitre les polluants chimiques qui mettent nos enfants en danger, avec Anne-Corinne Zimmer
REC : ôter ses chaussures en rentrant à la maison
REX : Romi est japonaise, donc cette habitude est arrivée très tôt chez nous, bien avant que je ne prenne conscience de son importance pour la réduction des expositions aux polluants du quotidien, surtout en zone urbaine et surtout quand un enfant rampe au sol à la maison. A défaut de genkan, un petit meuble à l’entrée facilité l’opération et permet de proposer des chaussons à nos invités… quand il fait trop froid pour profiter du plaisir de marcher pieds nus !
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Bien entendu, je suis preneur de tous les conseils qui me permettraient de faire mieux ! 🙂
Et vous, quelles sont les dernières bonnes pratiques que vous avez mises en place pour les enfants dont vous vous occupez ? Peut-être que vos propres expériences vous suggèrent quelques conseils à donner. Ils sont les bienvenus, dites-les moi dans les commentaires !