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Bonne lecture 🙂
Bonjour à tous !
Cette série d’articles décrit comment je mets en œuvre (du mieux que je peux 🙂 ) les bonnes pratiques identifiées lors de mes recherches. L’ensemble de mes retours d’expériences, ainsi que ceux des lecteurs du blog, sont accessibles par l’onglet En pratique du menu principal.
Article (A) : Alimentation des enfants : jusqu’où remonter dans le temps pour trouver un modèle ?
Recommandation (REC) : inclure une bonne proportion de fruits et légumes dans l’alimentation des enfants, les moins transformés possible
Retour d’expérience (REX) : Romi a mis en place un rituel intéressant à la maison : le petit-déjeuner et le goûter commencent systématiquement par des fruits. En routine, ces deux collations ne comportent pas forcément que des fruits, même si ça peut être le cas, mais tout autre aliment est systématiquement précédé de fruits. Comme tous les rituels vertueux, cette habitude permet à Yumi de profiter de plusieurs bienfaits (dans le cas des fruits crus : vitamines, minéraux, composés phytochimiques, fibres… et plaisir associé au goût de vrais aliments !), tous les jours, quasi-sans effort conscient.
Au cours de mes lectures portant sur la nutrition, la suggestion « initier les enfants aux fruits et légumes en commençant par des fruits sucrés » est souvent apparue. Cette suggestion a plutôt bien fonctionné pour Yumi, ma fille aînée qui a aujourd’hui 4 ans, et ce rituel constitue une sorte de trace laissée par cette approche. Néanmoins, je pense que le contact avec des légumes peut être introduit très tôt… et s’avérer être un succès. A l’occasion d’un précédent article, nous avons vu que le lait maternel pouvait s’imprégner du goût des légumes mangés par la mère, et ainsi accoutumer un bébé au goût des légumes dès les premières semaines. Par ailleurs, une lectrice (Clémence) m’a conseillé d’intégrer, dans la phase de diversification alimentaire de ma seconde fille, le contact avec des morceaux de légumes crus qui tiennent dans la main. Ces morceaux pourraient être l’occasion de s’habituer à l’apparence, à la texture et au goût des légumes (suçotage, machouillage, etc.). Cette approche m’intéresse, je compte tester avec Naé, je vous ferai un retour !
Pour revenir aux fruits, à la maison, le petit déjeuner peut parfois être réduit à simple « repas de fruits ». Ce doit être une influence inconsciente de mes lectures de Shelton, Mérien et autres auteurs du courant hygiéniste 😉 Lors de mes recherches, j’ai pu constater que le caractère « copieux ou non » du petit-déjeuner était très discuté. Personnellement, j’ai trouvé plus convaincants les arguments en faveur d’un petit déjeuner léger… et les fruits me semblent des aliments bien adaptés dans ce cas 😉 Ce petit déjeuner léger correspond aussi à mes sensations du matin, c’est moins le cas pour Romi. Concernant nos enfants, pour le moment, nous suivons simplement leurs sensations et leurs envies. En particulier, nous ne leur servons pas « par défaut » un petit déjeuner copieux.
A : Ce que nos ancêtres peuvent nous apprendre en santé-environnement (2/2)
REC : manger des fruits et légumes de saison, assez rapidement après leur cueillette.
REX : cet été nous sommes allés dans une ferme qui offre l’opportunité de faire de la cueillette par soi-même, avec Papy. Je crois que je n’y avais pas mis les pieds depuis mes 10 ans (j’en ai 36 au moment où j’écris ces lignes). Nous y sommes allés principalement pour Yumi, afin de lui donner une première expérience de cueillette de fruits et légumes, puisqu’aujourd’hui notre petit appartement parisien ne nous permet pas d profiter d’un jardin ou d’un potager. Gros succès… et pas seulement chez Yumi : j’avoue que j’adore ça aussi 🙂 Malgré l’aspect peu « sauvage » de l’expérience, on est dehors, au soleil, en famille, entourés de plantes et d’arbres, on prend son temps, on discute, on mange quelques fruits et légumes sur le chemin, les enfants peuvent courir partout, l’endroit est propice aux activités non-dirigées par des adultes, … Bref, ça m’a donné envie de revenir l’été prochain !
A: Épidémie de cancers : comment protéger la santé de nos enfants (2/3)
REC : privilégier les bouilloires en métal aux bouilloires en plastique
REX : un retour d’expérience qui consiste en un simple passage à l’action : j’ai acheté une bouilloire en inox pour remplacer ma vieille bouilloire en plastique. Simple passage à l’action, certes, mais qui débouche sur un résultat comme je les aime : une fois mise en place, l’amélioration fait son effet tous les jours, sans nous demander le moindre effort supplémentaire (temps, attention, énergie, etc.)
J’aurais bien aimé trouver une bouilloire « 100 % inox », mais celle que j’ai trouvée comprend quand même deux parties en plastique : le couvercle et la jauge. Je continue à jeter un coup d’œil au rayon « bouilloires » quand je me trouve dans un supermarché, sans plus de succès à ce jour. Je suis preneur de vos éventuels conseils !! Quand on est moins pressé, la casserole en inox offre une autre option.
Edit – voici une bouilloire sans jauge et dont l’intérieur est entièrement en inox : PROLINE KTL12 INOX. Merci à Flore pour l’information !
A : Eveiller les enfants grâce à la nature
REC : se faire cinq « amis-arbres ».
REX : ma famille et moi habitons à Paris ; nous avons donc décliné l’idée à l’échelle d’un petit appartement en milieu urbain 😉 Nous sommes allés tous ensemble à la jardinerie et nous avons proposé à Yumi de choisir une plante… qui deviendrait son « amie-plante ». De ce que j’ai pu observer, l’idée l’a bien enthousiasmé ! Cette amie-plante, Yumi a pour mission de s’en occuper : de l’arroser (pour obtenir une première expérience simple, Romi et moi avons discrètement orienté le choix parmi des plantes qui nécessitent relativement peu d’arrosage), de veiller à ce qu’elle se qu’elle soit exposée à la lumière, … Yumi l’a baptisé « Tsoulikaloké », un nom issu des langages imaginaires qu’elle crée à l’occasion, rien à voir avec le japonais !
Bien entendu, je suis preneur de tous les conseils qui me permettraient de faire mieux ! 🙂
Et vous, quelles sont les dernières bonnes pratiques que vous avez mises en place pour les enfants dont vous vous occupez ? Peut-être que vos propres expériences vous suggèrent quelques conseils à donner. Ils sont les bienvenus, dites-les moi dans les commentaires !
6 Responses
La cueillette en libre service m’a fait le même effet : j’y allais à reculons pour le coté artificiel, et puis j’y ai trouvé des fondamentaux (famille, détente, éléments de nature, plaisir des papilles, … on se retrouve bien ) qui m’ont fait passer une journée très heureuse
Oui 🙂
Je trouve aussi que se retrouver entouré d’arbres fruitiers génèrent une sorte de sentiment d’abondance, une joie simple, qui participe à faire une journée très enthousiasmante
Oui, je trouve ça très sympa aussi !
Le top du top serait qu’il y ait des fermes bio… !
100 % d’accord 🙂
La cueillette c’est magique avec les enfants ! Et en plus, le goût des légumes qui n’ont pas subi de frigo ! C’est dingue. J’ai mangé des blettes cueillies du matin et je n’en ai pas cru mes papilles… Effectivement, en bio ça serait le top !
Je suis très convaincu aussi par la cueillette : connexion avec la nature, contact avec les micro-organismes du sol, activité physique de faible niveau d’intensité, familiarisation et attrait des enfants pour les légumes, … une activité qui intègre plein de dimensions intéressantes 😉