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Bonjour à tous !
L’article d’aujourd’hui porte sur l’éveil des enfants grâce à la nature. Je trouve ce thème vraiment fascinant… et je suis donc ravi qu’Emilie Lagoeyte, du blog Eveil et Nature, vienne nous parler de la pédagogie proposée par Charlotte Mason. J’ai déjà eu l’occasion de vous recommander plusieurs articles d’Emilie, mon petit doigt me dit que celui-ci devrait beaucoup vous plaire aussi 🙂
Emilie, à toi la plume !
De nombreux pédagogues et scientifiques sont formels: de 0 à 6 ans, l’enfant devrait passer le plus clair de son temps dehors, au contact de la nature. Cela lui permettrait, outre le fait de décharger sainement son énergie, de se constituer un capital cognitif sur lequel il s’appuiera par la suite pour ses apprentissages plus formels. Plus ce capital est vaste, vous l’aurez compris, et plus l’enfant aura par la suite des facilités à réaliser des apprentissages complexes et à raisonner.
Je vous propose aujourd’hui de découvrir une pédagogue qui a grandement contribué à développer une pédagogie par la nature, j’ai nommé Charlotte Mason. J’en viendrai ensuite à des propositions concrètes de mise en pratique pour nos enfants, à la maison. Enfin je veux dire… dehors !
Avant de commencer, permettez-moi de me présenter rapidement: je suis Emilie Lagoeyte et j’anime le blog Eveil et Nature. Je suis animatrice nature, maîtresse d’école et maman et souhaite contribuer à retisser le lien entre la nature et nos enfants. Lectrice assidue (et convaincue!) des articles de Guillaume, c’est avec plaisir que j’y apporte aujourd’hui mon regard de professionnelle de l’enfance !
Sans plus tarder, découvrons dès à présent cette grande pédagogue qu’était Charlotte Mason.
Charlotte Mason, ou l’éveil de l’enfant grâce à la nature
Nous sommes en Angleterre, à la fin du XIXe siècle. Une jeune enseignante, Charlotte Mason, élabore une pédagogie tout à fait nouvelle. Non seulement elle considère le fait que chaque enfant est unique, et donc ne propose plus de tenter de faire entrer tous les enfants dans le même moule, mais de plus son enseignement prend appui directement sur le monde réel. En effet, non seulement elle n’utilise que des vrais livres à ses petits élèves, et non pas des manuels scolaires, conçus de façon artificielle pour les apprentissages scolaires, mais elle met un point d’honneur à fonder ses apprentissages sur la nature.
Selon elle, jusqu’à l’âge de 6 ans les enfants devraient passer le plus clair de leur temps dehors, en contact avec la nature. Pas de programme, pas d’activités imposées, son objectif est bien de mettre les enfants en contact avec la nature afin de leur permettre de s’imprégner de ce qu’ils observent, de leur laisser le temps de s’émerveiller et de mener par eux-même leurs premières expériences.
Charlotte Mason qualifie cela d' »inaction magistrale »: « Toutes les observations faites durant la petite enfance viennent remplir une formidable base de données qui servira de socle à tout ce que l’enfant apprendra durant le reste de sa vie. »*
S’agit-il donc de se contenter de laisser jouer les enfants dehors les premières années de leur vie?
Pas tout à fait. Dans sa pédagogie, que Charlotte Mason a ensuite enseignée aux mères instruisant leurs enfants à la maison, cette dernière recommande d’accompagner, de guider ces découvertes faites dans la nature. Elle donne pour cela plusieurs pistes, sur lesquelles je vais m’appuyer pour vous proposer, à mon tour, les ébauches d’un programme d’éveil du jeune enfant grâce à la nature.
10 pistes pour accompagner l’éveil de notre enfant grâce à la nature
1) Aménager du temps: l’enfant doit pouvoir librement s’imprégner de la nature
Après l’école, le week end, pendant les vacances… Attention par exemple à ne pas surcharger l’emploi du temps avec de multiples activités périscolaires mais plutôt de considérer les sorties au parc, au jardin ou en forêt comme une priorité.
Les parents qui pratiquent l’instruction en famille selon cette pédagogie réservent jusqu’à 6 heures d’activités en plein air, chaque jour, par tous les temps.
2) Alterner des phases énergiques et des phases plus calmes
On marche, puis on s’installe dans un endroit sympa pour observer les éléments naturels, puis on grimpe dans un arbre, puis on dessine cet arbre…
3) Envoyer l’enfant en mission d’exploration
Afin de stimuler ses capacités d’observation, vous pouvez envoyer l’enfant en mission d’exploration: il devra observer le plus de choses intrigantes puis venir vous raconter ce qu’il a vu. Ce pourra être: une fourmi qui a transporté une énorme plume, une écorce pleine de trous, un oiseau qui avait l’air de jouer à cache-cache, des coquilles de noisettes toutes mangées… Cela stimule ses capacités de mémorisation ainsi que son langage d’évocation.
4) C’est l’enfant qui mène la danse
D’après la pédagogie de Charlotte Mason, et surtout avant 6 ans, ce n’est pas l’adulte qui dit à l’enfant ce qu’il doit faire. Bien sûr, il y a le cadre habituel, avec par exemple les consignes de sécurité ou les limites à ne pas franchir. Mais l’adulte devient ensuite observateur de l’enfant et n’est là que pour l’accompagner. Il propose peu d’activités et laisse la part belle aux explorations spontanées.
5) Tenir un journal de la nature
Dans ce journal, au fil des balades, l’enfant colle les éléments naturels collectés, dessine ce qu’il voit, vous demande d’écrire ce qu’il a observé. Cela évolue donc au fil des saisons et devient un excellent support langagier (que l’on a plaisir ensuite à regarder à la maison) et d’apprentissage du vocabulaire.
6) Se faire 5 « amis arbres »
L’enfant choisit 5 arbres qui lui plaisent. Chaque semaine, il leur rend visite, apprend à les nommer, observe leurs feuilles, leurs fruits, grimpe dans leurs branches, les dessinent… Quel meilleur moyen pour s’imprégner du rythme des saisons et de ses effets sur la nature ?
7) Réaliser des collectes et des tris
Collectes de toutes sortes: feuilles, graines, plumes, coquilles d’escargots… Puis activités de tri: selon la forme, la couleur, la texture… Un préalable à une distinction fine des différentes espèces !
8) Améliorer nos propres connaissances pour mieux répondre à notre enfant
Que faisons-nous pendant que notre enfant explore son coin de nature ??
Réponse: nous nous cultivons! Par exemple, à l’aide d’un guide d’identification, nous apprenons à reconnaître quelques fleurs, des insectes, des arbres. Nous nous entraînons à reconnaître des chants d’oiseaux. Nous aurons ensuite plaisir à apporter nous-même des réponses à notre enfant !
9) Équiper d’une tenue vestimentaire adaptée
Il y a plus d’un siècle, Charlotte Mason le disait déjà. Stop aux robes à crinolines et aux fragiles sandalettes! Comment voulez-vous que les petites filles explorent la nature dans de telles tenues!
Cela est toujours d’actualité. Alors filles comme garçons, c’est avec de bonnes chaussures, des pantalons solides et des pulls qu’on a pas peur de tâcher. Et puis si il pleut, la combinaison de pluie est le vêtement idéal, avec bien sûr des bottes en caoutchouc, fourrées s’il fait froid.
10) Parler moins
Pas de leçon formelle dans la nature, les éléments parlent d’eux-même! Selon cette pédagogie, l’adulte ne parle que pour répondre aux questions de l’enfant ou pour susciter son enthousiasme si besoin est. Sinon, il se retient d’étaler son savoir et laisse l’enfant apprendre par l’action, l’observation et l’expérience directe.
Comme toute pédagogie, on peut faire le choix de la suivre à la lettre ou simplement de s’en inspirer. Si vous cherchez d’autres pistes d’activités nature pour contribuer à un éveil joyeux de votre enfant, je vous invite à faire un tour sur mon blog Eveil et Nature. Pour en savoir plus sur la pédagogie de Charlotte Mason, je vous recommande cet autre blog: Petits Homeschoolers.
En espérant que vous ne tarderez pas vous aussi à vous initier aux principes de cette pédagogie accessible à tous, je vous souhaite de belles explorations de la nature, avec vos enfants !
Emilie Lagoeyte
*La pédagogie Charlotte Mason 1, Laura Laffon, chapII.1
Crédits photographiques: Travis Swan (dont photo à la une), Jean Gazis (dont photo du bandeau), Leslie Science & Nature Center
Cet article est une participation au rendez vous « L’enfant et la nature », organisé par Marie du blog Les loisirs de Marie !
Et aussi : Musique par Ronan Vernon
31 Responses
Très sympa cet article !
J’aime beaucoup l’idée du journal de la nature 😉
Merci Émilie !
Merci iamo’i’s!
Moi aussi, c’est un support vraiment intéressant. Je l’ai parfois utilisé avec mes élèves et c’est pour eux l’occasion de pouvoir parler plus tard avec leurs parents de ce qu’ils ont fait, de leurs découvertes. Cela les conduit à observer différemment des détails de la nature, plus minutieusement. Et c’est souvent un objet auquel les enfants s’attachent, chargé d’affectif!
Bonjour Emilie,
Merci de nous faire découvrir cette pédagogie de Charlotte Mason, qui propose une approche assez différente du shinrin-yoku…
Habitant à Paris, l’application pratique ne me semble toutefois pas tout à fait évidente: dans les parcs parisiens, on a souvent une nature très transformée, mêlée à beaucoup d’éléments artificiels, et à laquelle les enfants ne peuvent pas toujours accéder directement (pelouses /espaces interdits, etc.). Mais je suis parfaitement convaincue des bienfaits de mettre nos enfants au vert le plus possible, alors on fait au mieux avec ce qu’on a, en attendant de vivre à côté d’une forêt 😉
Bonjour Mi-ko,
Tout à fait d’accord pour dire que les espaces verts non accessibles sont une véritable frustration, surtout pour les enfants. Un autre problème, ce sont les déjections canines. Par contre, pour avoir mené des projets d’exploration de la nature dans des cours d’écoles parfaitement goudronnées, je ne peux qu’appuyer le fait que même en ville, la nature est présente et les enfants sont champions pour la dénicher, la regarder de près, aller à sa rencontre. Surtout les plus jeunes. Dans nos cours d’écoles, combien d’heures à faire courir de petits gendarmes sur leurs mains, à couper des petits bouts de feuilles pour faire une mixture aux lutins, à observer un nid de rouge-queues ou à pourchasser un vers de terre dans 1m2 de terre…
Peut-être que ce seront nos enfants qui nous apprendront à regarder la nature en ville, pas celle de l’imaginaire collectif ni des cartes postales, mais celle qui est bien là, discrète et fragile!
Rien d’extraordinaire donc, mais de quoi amorcer un éveil très fin, vivant et joyeux, grâce à la nature, même en ville… Même si, bon, vivre à côté d’une forêt, question nature, c’est le grand luxe! 😉
Merci pour votre participation au RDV que je propose et bravo pour votre article très sympa. Qui donne envie de se lancer !!
Merci à vous pour ce RDV! Une belle initiative!
On souhaite bon vent à ton RDV, auquel on aura probablement l’occasion de reparticiper !!
Un très bon article, merci pour votre partage
Merci Julie 🙂
Très intéressant et bien documenté, merci Émilie de m’avoir fait découvrir Mason, ça donne envie d’aller plus loin. J’ai eu la chance d’avoir tout mon primaire en Montesory mais je ne connais pas la position de cette dernière sur la relation des enfants à la nature. Et toi?
Merci Fx. Ce qui est étonnant, c’est que Charlotte Mason était très critique à l’égard de Maria Montessori. Il est vrai que dans la pédagogie Montessori, la nature n’a pas une place centrale de la même manière. Elle est toutefois essentielle, bien souvent étudiée depuis la classe, mais le temps passé dehors est également prôné. Le travail de Maria Montessori était très urbain, il a d’ailleurs débuté dans un quartier très défavorisé de Rome.
Quelle chance en effet tu as d’avoir bénéficié de cette pédagogie à l’école! Il semble que la pédagogie se développe de plus en plus à l’école publique, j’ai croisé plusieurs collègues en maternelle qui s’en inspiraient fortement…
Bonjour Emilie,
Merci pour ce super article – je suis l’heureux papa de deux petits garcons, dont un qui s’appelle Malo et qui a presque 4 ans.
J’amène Mao à l’école tous les matins et nous empruntons une rue où il y a de belles maisons avec des jardins affleurants.
Je me reconnais complètement dans ton article, car une de ses activités favorites (et une des miennes maintenant), c’est d’aller se chatouiller aux feuilles poilus du mimosa, de voir un arbre qui va chez le choiffuer (taille plus ou moins sévère!), et au delà de la nature, impliquer la vie d’une rue (camion poubelle qui se déplace, Monsieur dans un chariot élévateur).
Je ne prend pas 6 heures par jour à faire cela, mais déjà ce temps dédié est plus qu’agréable. Je vais m’inspirer de tes conseils pour agrémenter d’autant plus ces moments
Thomas
Bonjour Thomas,
Quel plaisir de lire ton témoignage! Qui de ton fils ou de toi contribue le plus à éveiller et à faire grandir l’autre… Vous avez l’air de former un beau duo!
Je pense comme toi que tout n’est pas question de quantité de temps passé dans la nature, mais bien de la qualité de ce temps vécu, même si d’ailleurs, comme tu le dis fort bien, la nature n’est pas toujours l’élément principal du tableau…
Belle continuation à vous!
Merciiii je vais m en inspirer car nous adorons la nature
🙂
Je m’en inspire aussi pour mes enfants, je suis très content !
Bravo pour cette approche des enfants face à la nature ! J’ai fait avec mon petit fils la même chose que Thomas
Ton retour et celui de Thomas me fait réaliser que le chemin de l’école, quand on a la chance de pouvoir le faire à pieds, est une superbe opportunité de mettre en oeuvre les recommandations de Charlotte Mason. Merci pour le partage d’expériences !
Merci pour ce beau partage à tous les deux, Emilie et Guillaume! Je découvre Charlotte Mason avec intérêt et ne manquerait pas de tenter de mettre en oeuvre tout ou partie des 10 pistes avec mes enfants de 4 et 2 ans. J’ai d’ailleurs commencé à faire du Charlotte Mason sans le savoir, ce qui me conforte dans mes démarches et me réjouis! 🙂
Un obstacle à sa mise en oeuvre complète dés demain ? Le temps disponible… toujours le temps! 😮
Oui merci Emilie pour ce chouette partage.
La contrainte temps nous demande effectivement de devenir des parents bien malins. Dans ce cadre, j’aime bien le retour d’expérience de Thomas et Annie : peut être que, comme eux, tu peux « Masoniser » une occasion de marche avec tes enfants 🙂
Merci pour cet article. Je voulais justement lire un des livres de Charlotte Mason.
🙂
Emilie m’a également bien motivé 😉
Bonjour à Guillaume et Emilie!
Je lis cet article et je me rends compte que la nature est sortie de nos vies. J’apprends beaucoup de chose d’Éveil nature et, maintenant, je découvre le site de Guillaume! Même si mon fils à 9 ans, je crois qu’ils ont toujours cette curiosité qui les anime. Je suis motivée à m’ouvrir à la nature plus que jamais.
Bravo!
Bonjour à Guillaume et Emilie!
Je lis cet article et je me rends compte que la nature est sortie de nos vies. J’apprends beaucoup de chose d’Éveil nature et, maintenant, je découvre le site de Guillaume! Même si mon fils à 9 ans, je crois qu’ils ont toujours cette curiosité qui les anime. Je suis motivée à m’ouvrir à la nature plus que jamais.
Bravo!
Hello Sandra !
Merci pour ton commentaire qui fait plaisir 🙂 L’article d’Emilie, et son blog d’une manière générale, donnent pas mal de clés pour réintroduire la nature dans les vies de nos enfants… et dans les nôtres en même temps !
Ce que tu évoques résonne chez moi avec la notion de Biophilie, que j’ai eu l’occasion de développer sur le blog, et qui me fascine…
Merci à toi Guillaume de me faire connaître mieux les pensées d’Emilie que je ne peux que partager bien sûr. Je vais la contacter.
Bravo encore pour ton blog.
Claude
Merci pour cet article.
Je ne connaissais pas cette pédagogue.
Tu m’as donné envie d’en savoir plus et de lire ses livres !
Article très intéressant ! N’oublions pas tout de même que la Nature n’est pas seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur de nous même. Le corps lui même est le résultat même de la Nature. Selon moi, être en contact avec la Nature la plus profonde de l’Homme c’est être en contact avec sa respiration. Apprenons donc aussi à nos enfants à observer leur respiration, à l’apaiser, à la sublimer et à en retirer une grand joie. Cela leur servira toute leur vie !
Bonjour Loris
Merci pour le partage intéressant !
« être en contact avec la Nature la plus profonde de l’Homme c’est être en contact avec sa respiration » –> je suppose que tu veux dire que focaliser son attention sur la respiration favorise l’expérience de cette « Nature la plus profonde de l’Homme » (?)
Oui Guillaume, c’est bien ce que j’ai voulu dire 😉 Mais il y a bien plus que ça… Je te propose de t’inscrire ici si tu veux en savoir plus : https://www.lorisvitry.com/cours-gratuit/
L’énergie est aussi la Nature de l’homme… ou pour reprendre ton expression : focaliser son attention sur son corps énergétique favorise l’expérience de cette « Nature la plus profonde de l’Homme ». C’est ce qui devrait être enseigné dès le plus jeune âge !
ok Loris, merci pour les précisions. Je te souhaite réussite avec ton blog !
Bonjour,
Article intéressant ! Ceci-dit, je lis en ce moment Rousseau et son classique « Emile ou de l’éducation », et déjà un siècle auparavant, Rousseau développe certaines de ces idées d’éveil par la nature. Il insiste en particulier déjà sur l’autonomie de l’enfant et le développement de ces facultés sensorielles, qui auront un impact important plus tard sur le développement de ses autres aptitudes. En plus le style littéraire de Rousseau est excellent.
En revanche, sa vision de l’éducation féminine en fin d’ouvrage, est trop emprunte des préjugés de son époque.
Enfin, il me semble qu’aujourd’hui, en particulier pour les parents citadins, que l’accès à la nature s’inscrit nécessairement dans les weekends et périodes de vacances.
Et c’est aussi en apprenant à mieux voyager en famille, qu’on pourra donner à nos enfants la chance de profiter de divers environnements naturels.
D’une certaine façon, l’éveil par la nature et le voyage en famille (proche ou plus lointain), sont donc intimement liés pour de nombreux parents.