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Bonne lecture 🙂
Bonjour à tous
Voici la deuxième partie d’une chronique de deux livres Dr Frédéric Saldmann : Prenez votre santé en main ! et Votre santé sans risque. La première partie de la chronique se trouve ici : Quels conseils du Dr Frédéric Saldmann peut-on appliquer aux enfants ? (1/3)
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Frédéric Saldmann est cardiologue et nutritionniste. Il a publié plusieurs livres à l’attention du grand public, dont plusieurs sont des succès de librairie, portant sur la prévention des maladies par l’application quotidienne de bonnes pratiques simples.
Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »
Voici une liste d’informations et de points de vue issus des deux livres, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.
- La vie se base sur le mouvement et le changement. L’immobilité, la sédentarité et la surprotection affaiblissent les corps. Si nous ne sollicitons pas les (formidables) ressources de notre corps, elles s’amenuisent puis disparaissent.
- Concernant les substances dangereuses, viser une absence d’exposition est illusoire dans le monde moderne. Heureusement, certains produits peuvent faire barrage à une partie de la toxicité induite. Par exemple :
- la consommation régulière de dattes permettait de diminuer les effets du cadmium sur les testicules ;
- le cresson pourrait détoxifier certains cancérigènes liés au tabagisme : nitrosamine, benzène, acroléine…
- les aliments fibreux produisent une sorte de filet qui va tapisser les intestins, et ainsi former une protection naturelle contre les toxiques. En facilitant le transit, ces aliments diminuent aussi le temps de contact entre les substances dangereuses présentes dans les aliments et la paroi des intestins ; ils constituent donc des sortes de détoxifiants naturels.
- Pour la plupart des substances dangereuses, les quantités présentes dans les aliments sont faibles et en dessous des normes autorisées. Mais, compte tenu que l’espérance de vie augmente et que « les petits ruisseaux font un jour les grandes rivières », il vaut mieux utiliser dès maintenant tous les moyens disponibles pour se protéger.
- Les légumes, les fruits et les herbes peuvent être lavées en utilisant les bonnes pratiques suivantes :
- les faire tremper dans de l’eau avec une cuillerée à soupe de vinaigre blanc ;
- les passer sous le robinet, avec un jet puissant ;
- les sécher par friction, ce qui constituera un nettoyage mécanique. Au final, les marques blanches, qui sont dues à des produits d’enrobage, devraient avoir disparu.
- Dans le cadre de l’agriculture conventionnelle, certains fruits et légumes contiennent plus de résidus de pesticides que les autres : les pommes, les fraises et les raisins importés, les tomates cerises, les céleris, les pêches, les épinards, les poivrons, les nectarines, les concombres, les carottes, les poires et laitues. À l’opposé, ceux contenant le moins de résidus de pesticides sont l’avocat, le maïs, l’ananas, la mangue, l’oignon, l’asperge, le chou, le kiwi, les petits pois, l’aubergine, la pastèque et le brocoli.
Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »
De nombreuses études établissent des liens entre des pathologies comme les cancers, les maladies neurodégénératives et l’absorption de pesticides. Malgré ces données scientifiques, nous ne pouvons les éviter. Ils se trouvent chaque jour dans nos assiettes, y compris dans des aliments « santé » comme les fruits et légumes. En pratique, nous connaissons les seuils limites à ne pas dépasser aliment par aliment, mais nous ignorons l’impact des effets « cocktail ». Plusieurs pesticides réunis dans un même fruit peuvent donner des effets qui n’auront rien à voir avec l’incidence de chaque pesticide pris un par un. Il faudra encore des décennies pour établir les vrais risques.
Pelez les concombres, carottes, pommes, poires… Dans tous les cas, ne consommez pas la peau des fruits. Beaucoup ont peur en enlevant la peau de perdre les vitamines, mais rassurez-vous : il en reste encore largement assez à l’intérieur des fruits et légumes ! Pour les légumes comme les endives, le chou ou la salade, pensez à enlever les feuilles extérieures, qui sont davantage en contact avec les pulvérisations de pesticides.
N’oubliez pas qu’il est toujours préférable de consommer des fruits et légumes de saison. Imaginez la quantité de produits chimiques qu’il faut pour rapporter intactes vos fraises du bout du monde en plein hiver…
Il convient également de se débarrasser de tout ce qui est inutile, pour ne garder que les objets ou les vêtements qui sont nécessaires ou qui font plaisir. Cela augmente l’espace vital et génère moins de poussières dans la maison, par conséquent une meilleure santé.
Quand on sait qu’une cuillerée à café de poussière contient 1 000 acariens et 250 000 boulettes de leurs excréments, on comprend l’utilité de bien faire le ménage pour être en bonne santé. D’autant plus que des microdébris de plastique parfois cancérigènes se collent à la poussière et se retrouvent au premier courant d’air en suspension dans l’air pour que nous les respirions à pleins poumons.
Le foie est notre centre antipoison. C’est le filtre qui nous permet d’éliminer quotidiennement les déchets. Il faut l’imaginer comme une grosse usine qui doit fonctionner à plein régime pour faire son travail. Il se trouve que le foie est l’organe le plus chaud de l’organisme. Il se situe au moins à 1 degré Celsius au-dessus de la température rectale. Cette chaleur est nécessaire pour qu’il puisse éliminer dans les meilleures conditions les toxines que nous absorbons tous les jours. Le fait de placer une bouillotte chaude, à 40 degrés Celsius, près du foie et de la vésicule biliaire va rendre optimales les conditions pour que le foie puisse effectuer son travail de « détox » journalier. La température favorise la destruction des pathogènes, reproduisant des conditions immunitaires optimales. En effet, en cas d’infection par exemple, la température corporelle augmente pour mieux se défendre contre les agressions microbiennes.
La troisième partie de cette chronique se trouve ici : Quels conseils du Dr Frédéric Saldmann peut-on appliquer aux enfants ? (3/3)
Cette chronique met en avant l’importance de protéger les enfants de certaines substances préoccupantes, car les effets potentiels pourraient être graves et pérennes. Ce blog a pour mission de vous aider et de vous accompagner dans votre démarche ! Pour vos premiers pas, vous pouvez vous appuyer sur le guide gratuit téléchargeable ci-dessous.
Photo par yaxchibonam