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Les pollutions environnementales impactent la santé de nos enfants

Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. - Article 1 de la Charte de l'environnement, de "valeur constitutionnelle"

Le mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants malheureux. - Albert Einstein

 

Bonjour à tous,
Cet article porte sur l’impact des pollutions sur la santé des enfants.

impact pollutions santé enfants - jeune exposé à des polluants

Qu’est-ce que la santé environnementale ou « santé-environnement » ? Il s’agit des aspects de la santé qui peuvent être influencés par la qualité de l’environnement autour de soi. Par exemple : l’air respiré, l’eau bue, les aliments mangés, les matières au contact de la peau. Pourquoi est-ce si important de s’intéresser à la santé environnementale ? Parce que, comme le rappelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) [2], « santé et environnement sont deux domaines étroitement liés » : une dégradation de la qualité de l’environnement est associée à de nombreuses pathologies. En particulier, les pollutions environnementales ont un impact la santé des enfants.

 

Impact des pollutions sur la santé des enfants : les maladies chroniques des enfants d’aujourd’hui

Dans les pays développés, les vaccins, les antibiotiques et l’amélioration des conditions d’hygiène ont notamment permis de maîtriser les maladies infectieuses historiques [78]. Par exemple : poliomyélite, tuberculose, choléra, rougeole, variole, dysentrie. En 200 ans, la mortalité infantile a baissé de 90% [3, 17, 18]. Aujourd’hui, les enjeux sont différents. En effet, les maladies chroniques dites « non transmissibles », dont l’incidence a fortement augmenté depuis le milieu du XXe siècle, sont devenues les principales causes de maladie chez les enfants [3, 4, 16-20, 52, 78, 85]. Par exemple : asthme, obésité, allergies, cancers, diabète de type 2, myopie. Et aussi : perturbation du développement du système nerveux. Par exemple : autisme, dyslexie, troubles de l’apprentissage, troubles de l’attention. .

Les causes de cette tendance sont imparfaitement comprises. Néanmoins, de nombreux travaux scientifiques suggèrent que certains facteurs environnementaux constituent d’importants contributeurs à la situation actuelle, que les pollutions associées ont un impact sur la santé des enfants. Par exemple [3, 13, 14 53-57, 61, 76-80] : les polluants de l’air extérieur (particules fines, oxydes d’azote (NO2, NO), ozone…), les polluants de l’air intérieur (benzène, particules fines, formaldéhyde, radon…), les polluants présents dans les poussières domestiques (phtalates, retardateurs de flamme (PBDE…). Et aussi : hydrocarbures aromatiques Polycycliques (HAP)…), les pesticides, certains métaux (plomb dans les peintures, mercure dans les poissons…).

 

Impact des pollutions sur la santé des enfants : quantifications existantes

Concernant les enfants, l’impact sanitaire de ces facteurs environnementaux a été caractérisé par divers travaux scientifiques, portant sur certaines substances spécifiques ou sur certaines pathologies spécifiques [3, 14, 41, 53-59, 68, 79, 81, 84-86], et parfois aussi indirectement.

Par exemple, une étude menée en 2004 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), à partir de 53 registres du cancer en Europe, montre une évolution qui interpelle [22] : les cancers chez l’enfant augmentent d’environ 1 % par an depuis les années 1970. Cet ordre de grandeur est retrouvé dans des études plus récentes [93,94]. Or les enfants ne sont concernés ni par la progression du dépistage, ni par le vieillissement (…), ni par la consommation d’alcool et de tabac. Par conséquent, ce type de résultat suggère que des facteurs environnementaux pourraient avoir un impact significatif sur la santé des enfants.

Cette affirmation est appuyée par une expertise européenne datée de 2019 [59, 67], portant sur l’exposition des enfants à sept facteurs environnementaux – particules fines (PM10 et PM2.5), ozone (O3), fumée secondaire, humidité, plomb, formaldéhyde – et qui conclut à un impact pour les enfants de 211 000 DALY par an (disability-adjusted life-years, années de vie en bonne santé perdues), la pollution atmosphérique s’avérant le contributeur principal.

 

impact pollutions santé enfants - enfants en contact

 

Pollutions et santé publique

En 2000, comme pour ouvrir sur les enjeux du XXIe siècle, une étude de l’Académie nationale des sciences des Etats Unis suggérait qu’au moins 28% des troubles du développement chez l’enfant étaient causés par des facteurs environnementaux, agissant seuls ou associés à une susceptibilité génétique [3]. Peu après, à la suite d’une expertise européenne sur le lien entre santé des enfants et environnement [13], Marc Danzon, alors directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe, a indiqué : « la santé des enfants doit être protégée contre les risques liés à l’environnement […] Ce but, qui se situe au cœur même du développement durable, est un défi qu’il faut relever si nous voulons assurer l’avenir des générations actuelles et futures » et Margot Wallström, alors commissaire européen chargé de l’environnement, a souligné : « le lien entre la dégradation de l’environnement et une mauvaise santé [des enfants] est clairement démontré ».

Au-delà du cas spécifique des enfants, la dégradation de la qualité de l’environnement affecte l’ensemble de la population. Les pathologies chroniques impliquées sont nombreuses [89]. Par exemple : cancers hormono- ou non-hormono-dépendants ; altérations de la fertilité et du développement du système reproducteur. Et aussi : maladies neurologiques (neurodégénératives et liées au développement neurocomportemental) ; obésité, maladies métaboliques. Et en outre : maladies cardiovasculaires et respiratoires ; pathologies auto-immunes et allergies ; maladies du développement.

 

Impact des pollutions : estimations existantes

Les facteurs influençant ces maladies sont nombreux. La part attribuable aux pollutions environnementales est généralement peu connue et difficilement évaluable. En particulier, le nombre de substances chimiques préoccupantes est si grand que la quantification de leur impact sanitaire total est trop complexe pour être réalisée [59]. Néanmoins, quelques estimations partielles existent ; les exemples chiffrés suivants, portant sur la population française, suffisent à montrer que les pollutions environnementales peuvent significativement dégrader la santé.

  • l’impact de la pollution atmosphérique en France correspond à un fort enjeu sanitaire. Par exemple : environ 40 000 décès prématurés par an sont attribués aux concentrations en particules fines (PM2,5), environ 7 000 décès prématurés par an sont attribués aux concentrations en dioxyde d’azote (NO2) et 1 800 décès prématurés sont attribués aux concentrations en ozone (O3) [43-46, 98]. Au total, la Société européenne de cardiologie estime l’impact de la pollution atmosphérique à 67 000 décès prématurés par an [69, 70].

Ces estimations, déjà impressionnantes, pourraient être fortement sous-estimées. En 2021, des chercheurs de l’université Harvard ont estimé l’impact sanitaire des PM2,5 issues de la combustion d’énergies fossiles. Pour la France, leur estimation s’élèvent à environ 100 000 décès attribuables [91].

  • en ne retenant que six substances parmi la « multitude de polluants dans l’air intérieur », l’Anses estime que l’impact sanitaire annuel est d’environ 20 000 décès et 30 000 pathologies. Par exemple : cancers, maladies cardiovasculaires, accident vasculaire cérébraux (AVC) [39, 61].

  • environ 2 000 décès par an sont attribuables à l’exposition aux dioxines [6] ;

Limites de la réglementation sur les substances chimiques

  • Entre 100 et 150 000 substances chimiques sont commercialisées sur le marché européen [75, 86-88], et, chaque année, environ un millier de substances nouvelles sont mises sur le marché [19, 79]. Leur étude toxicologique ou épidémiologique ne peut être systématiquement menée, principalement pour des questions de temps et d’argent : environ 70 % d’entre elles n’ont pas été testées avant d’être utilisées [19, 40, 79], et comme le précise le Pr Robert Barouki (Inserm), « nous avons des connaissances, en gros, sur quelques centaines de produits chimiques alors que des dizaines de milliers de produits sont enregistrés dans le système [réglementaire européen] » [79]. Par ailleurs, la production mondiale de produits chimiques devrait, au minimum, doubler d’ici 2050 [70]. Enfin, une fois émis dans l’environnement, les produits chimiques sont transformés en un nombre inconnu de métabolites [59].En parallèle, la Commission européenne a souligné en 2018 [71, 72] que « l’insuffisance des moyens freine les activités [d’évaluation]. Le nombre de substances effectivement évaluées et réglementées s’en trouve réduit, et le processus ralenti« , alors que, concernant les risques sanitaires des substances chimiques, les informations fournies par les fabricants industriels sont souvent de faible qualité [59, 77] ;

 

Estimations partielles et incertaines

  • l’écart augmente entre la durée de vie et la durée de vie en bonne santé. En d’autres termes, le temps de vie en mauvaise santé (maladie chronique, incapacité…) augmente [7, 48-51]. Cette évolution peut notamment s’expliquer [37] par l’influence des maladies chroniques non infectieuses – affections neurodégénératives, cancers, maladies cardiovasculaires, etc. – dont la plupart ont été associées à des facteurs environnementaux [36-40] ;
  • le pourcentage de cancers dus à des facteurs environnementaux fait l’objet de débats. Les estimations varient de 1 à 80 % selon les sources [9, 19, 20, 73-75, 78, 90]. Quelques points de repères néanmoins : 5 à 10 % selon Santé Publique France (ex Institut de veille sanitaire (InVS)) et l’INCa [10, 92] (« mais ce chiffre peut être sous-estimé » d’après les principales inspections françaises (IGAS, CGEDD…) car il « ne concerne qu’un nombre limité de facteurs » [92]), 10 % d’après l’Agence européenne de l’environnement (AEE) [97], 7 à 20% selon le premier Plan National Santé Environnement (PNSE) [11] et 19 % selon l’OMS [12, 15]. Cette variabilité s’explique par des différences sur les méthodes d’évaluation, ainsi que sur la définition du terme générique « facteur environnemental » [90] ;
  • d’après l’OMS [34, 47], les causes environnementales sont directement responsables d’environ 14 % de la mortalité en France, soit environ 75 000 décès par an [19]. Au niveau européen, cette proportion est du même ordre de grandeur (13 % – 630 000 décès par an ; soit le même de grandeur que la mortalité totale en France (610 000 décès en 2019)) [59-60, 79, 92].

 

Estimations probablement sous-estimées

Ces données chiffrées sous-estiment très probablement l’impact sanitaire réel des pollutions environnementales [40, 57, 59, 82, 83, 92], qui n’est aujourd’hui que partiellement évalué et dont la complexité est imparfaitement comprise. En 2020, un rapport des principales Inspections en France (IGAS, CGEDD, IGéSR, CGAAER…) conclut ainsi. « Le système actuel d’évaluation […] conduit probablement à sous-estimer les risques, tant en quantité qu’en gravité. Ainsi, les effets des expositions environnementales sur la santé sont complexes et mal appréhendés : temps long entre exposition et impacts, effets cocktails, difficulté à connaître les expositions réelles, effets intergénérationnels, etc. » [92].

Ces données sont aussi associées à de nombreuses incertitudes. Néanmoins elles fournissent des ordres de grandeur, qui peuvent constituer des points de repères utiles. En particulier, ces données me semblent suffisantes pour affirmer, comme le fait le deuxième Plan national santé environnement (PNSE2), que « malgré les incertitudes sur leur impact quantitatif, des actions sont nécessaires afin de réduire les impacts sur la santé des dégradations de notre environnement. »

 

impact pollutions santé enfants - ciel clair

 

En complément, de nombreux travaux de recherche concluent, sans forcément pouvoir quantifier d’impact attribuable précis, que les expositions aux polluants environnementaux jouent un rôle significatif dans le développement de plusieurs maladies de « civilisations » [24-42]. Par exemple : maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, obésité, allergies, troubles neuro-développementaux.

Enfin, les données de biosurveillance montrent que l’organisme des Français contient, selon les personnes, de plusieurs dizaines à quelques centaines de substances préoccupantes [36, 62-66]. Par exemple : phtalates, retardateurs de flammes, parabènes, PCB, éthers de glycol. Les effets sanitaires associés à de tels mélanges sont aujourd’hui très peu connus.

 

Impact des pollutions sur la santé : préoccupations des pouvoirs publics

L’accumulation de ces éléments de preuves parait convaincre les pouvoirs publics, de plus en plus, que la santé environnementale est un véritable enjeu de santé publique. Par exemple :

  • 2017 : dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie nationale de santé, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a affirmé que les risques sanitaires liés à « l’augmentation prévisible de l’exposition aux polluants » devraient figurer parmi les « quatre enjeux prioritaires de santé » [23]. En particulier, le HCSP recommande de limiter les expositions à la pollution de l’air, aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens ;
  • 2018 : l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a estimé que « les enjeux sanitaires et financiers correspondant aux politiques de santé-environnement, […] sont majeurs » [34] ;
  • 2018 : le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) a estimé que « la prévention des maladies liées à l’environnement [constitue un] enjeu considérable de santé publique » [35] ;
  • 2020 : une commission d’enquête parlementaire a conclu que « la santé environnementale constitue d’ores et déjà, et ne peut manquer de devenir encore davantage dans les décennies à venir, une préoccupation fondamentale pour notre siècle » [79].
  • 2021 : Dans son rapport sur la politique de santé environnementale en France, le Sénat résume la situation par une formule courte. « Le coût humain estimé est considérable. » [95] En outre, il est rejoint la même année par l’analyse du Conseil économique, social et environnemental (Cese) [96]. « Les dégradations de l’environnement ont un coût humain, social et économique considérable. »

 

 

Impact des pollutions sur la santé des enfants : accompagner les parents

Afin de vous aider à diminuer l’impact des pollutions sur la santé de vos enfants, ce blog vise à vous fournir des informations et des bonnes pratiques de santé environnementale. Ces bonnes pratiques permettent d’agir dès maintenant, pour entourer les enfants d’un environnement favorisant la santé, avec moins de pollutions et plus de nature. Mais pourquoi s’intéresser spécifiquement aux enfants ? Notamment, ont-ils des sensibilités particulières face aux pollutions environnementales ? Et dans ce cas, doivent-ils être protégés et accompagnés d’une manière spécifique ? [80] C’est ce que nous approfondirons à l’occasion d’un prochain article : Pollutions environnementales et santé : ce qui rend les enfants plus vulnérables

.

Selon vous, l’impact des pollutions sur la santé des enfants doit-il nous conduire à agir à notre niveau de parents ? Peut-être que vous en voyez déjà certains effets autour de vous, peut-être pas. Et aussi, peut-être avez-vous déjà agi, à votre niveau, afin de réduire l’impact des pollutions sur la santé de vos enfants. Dites-le moi dans les commentaires !

 

Références

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Impact des pollutions sur la santé des enfants – davantage de références

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  7. Ministères de l’Environnement et de la Santé. Troisième Plan National Santé Environnement (PNSE3). 2015. Notamment : Lien Et également :
  8. Anses. Les contaminants chimiques seuls ou en mélange – Comprendre où en est la recherche. Les Cahiers de la Recherche No 16 – Santé, Environnement, Travail 2021. Notamment : Lien Et aussi :
  9. Barouki, R. Les Perturbateurs Endocriniens – Etat des connaissances et pathologies associées. Rencontres Santé publique France. 2017. Notamment : Lien Et également :
  10. Barouki, R. Les perturbateurs endocriniens : quels risques ? Les jeudis de l’environnement – Union des Ingénieurs du CNAM. 2012.

 

Impact des pollutions sur la santé des enfants – davantage de références

  1. Vohra K, et al. Global mortality from outdoor fine particle pollution generated by fossil fuel combustion: Results from GEOS-Chem. Environmental Research 2021. Notamment : lien. Et aussi :
  2. Lavarde P, et al. La santé-environnement : recherche, expertise et décision publiques. Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR). Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER). Inspection générale des affaires sociales (IGAS). Inspection générale des finances (IGF). Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGDD). 2020. Notamment : lien. Et également :
  3. Dulioust J et al. Ile-de-France. Épidémiologie des cancers chez l’enfant de moins de 15 ans. adsp n° 61 ∕62 décembre 2007 – mars 2008. Notamment : lien. Et aussi :
  4. Sandrine Josso indique que « d’après les statistiques de la Cnam, entre 2003 et 2019, le nombre de cancers pédiatriques a augmenté de 18%, on est passés de 2566 cas à 3030. » Cette information n’était pas sourcée. Par ailleurs, aucun des médias qui l’ont reprise n’a précisé la source correspondante. En particulier, je ne l’ai pas trouvé après une 1h de recherche (Inca, SpF, OMS, e-cancer, SYNTHÈSE – INCIDENCE ET MORTALITÉ PAR CANCER 1990-2018, Cnam ?). Sandrine Josso précise qu’ « on manque de données précises, les registres des cancers n’existent par exemple que dans 19 départements ». (Le Parisien, 28/09/2021). Et également :

Davantage de références – 9

  1. Commission des affaires sociales. Rapport sur les orientations et la gouvernance de la politique de santé environnementale. 2021. Notamment : lien. Et aussi :

  2. Conseil économique, social et environnemental (Cese). Pour une politique publique nationale de sante environnement au coeur des territoires. 2021. Notamment : lien. Et notamment :
  3. Agence européenne de l’environnement (AEE). L’exposition à la pollution provoque 10 % des cas de cancer en Europe. Notamment : lien. Et aussi :
  4. Santé publique France (SpF). Impact de pollution de l’air ambiant sur la mortalité en France métropolitaine. Réduction en lien avec le confinement du printemps 2020 et nouvelles données sur le poids total pour la période 2016-2019. 2021. Notamment : lien.

 

 

Notamment : Dessin par iamo’i’s,

Photos notamment par Christopher_Hawkins et GPA Photo Archive

Notamment : Musique par Ronan Vernon

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    8 réponses

    1. Bonjour,

      Je savais déjà que les dégradations de l’environnement avaient un impact fort sur la santé, mais je n’avais pas en tête d’exemples d’impact chiffrés, rien que pour la France, par ex. 30000 décès prématurés par an, c’est impressionnant !

    2. Bonjour Mi-Ko

      Effectivement ça fait beaucoup, et c’est quelqu’un qui vit à Paris qui écrit ces lignes 😉

      Pour ton info, la Commission européenne en a rajouté une couche : elle annonce 42 000 morts prématurées par an : rapport CAFE CBA – Baseline analysis 2000 to 2020 – programme CAFE (Clean Air for Europe, « Air pur pour l’Europe »)

    3. Difficile de réagir à un article autant documenté sans tomber dans la discussion de « café du commerce »… Bravo pour la qualité scientifique du blog !!!
      Peut-être une source à rajouter à ton moulin : le rapport de la Commission d’enquête sénatoriale sur le coût économique et financier de la pollution de l’air, dont les médias se sont fait écho ces derniers jours ?

    4. Merci Flore 🙂

      Ouaip doc intéressant. J’aimerais bien faire une série de posts sur la pollution atmosphérique, dans quelques temps… puisque, si je me rappelle bien, tu avais d’abord envie que les articles commencent à parler de nutrition ! 😉

    5. Les chiffres font peur…

      Cet article me fait penser : as-tu pensé/prévu de parler de la sensibilité électro-magnétique ? Je n’en ai entendu parlé que dans des discussions de « café du commerce », pour reprendre l’expression de Flore 😉 et je serai intéressée par un article documentée sur le sujet si c’est dans tes projets et dans tes cordes.

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