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Bonne lecture 🙂
Chronique du livre « Alerte aux produits toxiques »
de Debra Lynn Dadd, 304 pages, publié en 2012
Debra Lynn Dadd a été diagnostiquée d’une hypersensibilité chimique multiple. En collaboration avec des toxicologues et des médecins, elle a écrit Alerte aux produits toxiques, succès de librairie aux Etats-Unis, pour sensibiliser la population générale à la présence de substances dangereuses dans l’environnement du quotidien.
Ce livre porte sur comment réduire son exposition et comment éliminer les substances qui sont déjà présentes dans le corps.
Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »
Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.
- Notre milieu de vie comprend une multitude de substances chimiques. Ces substances contribuent à la forte croissance de nombreuses maladies : cancers, allergies, affections neurocérébrales, cas d’obésité et de stérilité, etc.
- Ces maladies ne se soignent pas avec un médicament, comme une banale infection. Le soin doit se baser sur une réduction des expositions aux substances dangereuses, de même qu’une surexposition au soleil se soigne en commençant par se mettre à l’ombre. Idéalement, une réduction des expositions pourrait être mise en œuvre plus en amont, avant de tomber malade, dans une démarche de prévention.
- Les politiques publiques de prévention actuelles ne permettent pas de protéger efficacement les populations. Par conséquent, au niveau individuel, chacun doit trouver des solutions pratiques, applicables dès maintenant.
- A partir de la révolution industrielle du début du XIXe siècle, des substances chimiques de synthèse ont été produites à grande échelle. Ces substances ne font pas partie du monde vivant naturel. Par exemple :
- des produits dits « raffinés » sont obtenus en séparant des composants issus de produits naturels, c’est-à-dire pouvant être trouvés dans des environnements naturels. C’est le cas, par exemple, du chlorure de sodium produit industriellement, le sel de table classique ;
- des produits dits « de synthèse », qui correspondent à de nouvelles formulations fabriquées en laboratoire. C’est le cas, par exemple, de la plupart des pesticides, produits par des réactions chimiques complexes, incluant des hydrocarbures dérivés du pétrole et de nombreux additifs.
- Le rythme de production de nouvelles substances chimiques est vertigineux : en septembre 2012, plus de 68 millions de numéros CAS (numéro d’enregistrement unique auprès de la banque de données de Chemical Abstracts Service (CAS)) étaient attribués à des produits chimiques organiques et inorganiques différents.
- Du point de vue sanitaire, la grande majorité d’entre elles n’a pas été suffisamment testée. Par exemple, presque aucun essai n’a été mené pour évaluer les synergies de toxicité lorsque ces substances sont combinées dans la nourriture, l’eau ou l’air (« effets cocktails« ) ou quand elles interagissent avec d’autres substances chimiques présentes dans l’organisme. Les rares études réalisées indiquent que ces combinaisons peuvent augmenter considérablement les risques.
- Notre corps présente une certaine capacité à éliminer les substances toxiques. Malheureusement, ces substances sont aujourd’hui en grand nombre dans l’environnement ; les capacités de gestion du corps sont dépassées : le système de détoxication ne parvient pas à éliminer la quantité de toxiques à laquelle il est exposé. Ce constat s’applique également à la plupart des animaux.
- Les substances non-éliminées s’accumulent dans les organes, les tissus et les fluides corporels : sperme, lait maternel, muscles, os, graisses, cerveau, foie, etc. La quantité de substances accumulée est appelée « charge corporelle ».
- Les bonnes pratiques recommandées par l’auteur comprennent :
- lorsqu’on rentre chez soi, ôter ses chaussures et se laver les mains ;
- éviter de porter du parfum ;
- bannir les désodorisants des environnements intérieurs : bougies, encens, diffuseurs, sprays aérosols, etc.
- préférer des vêtements en fibres naturelles ;
- privilégier les aliments frais, locaux et issus de l’agriculture biologique. L’idéalement l’achat se fait en direct, auprès de l’agriculteur, ou par des circuits courts ;
- choisir des radiateurs à revêtements métalliques.
Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »
Compte tenu de l’utilisation massive et de la présence envahissante des substances toxiques, leurs effets doivent être portés à la connaissance de tous. De nombreux indices montrent que l’exposition aux toxiques présents dans les produits de consommation courante va bientôt être reconnue comme le principal problème de santé dans le monde.
Connaître les produits chimiques toxiques, savoir comment ils peuvent altérer votre santé et comment les éviter tout en protégeant vos proches est indispensable à notre époque, car nous y sommes exposés à notre insu partout et à longueur de journée.
Les scientifiques reconnaissent qu’aujourd’hui, l’ensemble du monde vivant est contaminé par plus de sept cents toxiques en moyenne. Peu importe où vous habitez ou ce que vous faites. Le simple fait de vivre sur cette planète signifie désormais pour chacun qu’il subit une contamination délétère.
Il n’y a guère de doute que les produits toxiques sont non seulement un facteur de maladies mais qu’ils en sont la principale cause. Ils sont tellement répandus et entraînent de tels ravages que notre exposition à leur contact est la première chose à prendre en compte si l’on veut posséder un bon capital santé, comme le reconnaissent aujourd’hui des médecins toujours plus nombreux.
Nous n’avons pas besoin d’attendre le bon vouloir des autorités sanitaires ou du législateur pour réduire notre exposition. Nous pouvons nous-mêmes décider de vivre “toxic free”. Et nous pouvons encourager notre propre médecin et les autres professionnels de soins que nous consultons à acquérir des connaissances en toxicologie pour mieux comprendre les raisons de la dégradation de notre forme physique.
Plutôt que de s’attaquer à tous les produits en même temps de façon drastique, comme je l’ai personnellement fait chez moi, on peut d’abord commencer tranquillement par en trouver un qui semble pouvoir s’éliminer facilement. Commencez par celui-là, et félicitez-vous d’avoir pris cette première bonne résolution. C’est une étape inaugurale. Puis attaquez-vous au produit suivant… Songez qu’à chaque nouvelle étape, vous réduisez les expositions toxiques des personnes qui vivent dans votre maison et que vous renforcez ainsi leur capital santé.
Selon le Collège américain sur l’allergie, l’asthme et l’immunologie (American College of Allergy, Asthma and Immunology), les maladies sont, pour la moitié d’entre elles, aggravées ou causées par la pollution de l’air intérieur. Ces effets peuvent être immédiats ou à long terme.
Personnellement, je nettoie pour ainsi dire tout avec une bouteille contenant des quantités égales de vinaigre, d’eau, de savon liquide organique et de bicarbonate de sodium. […] J’ai aussi un nettoyeur-vapeur. Il peut dissoudre saleté, graisse, traces de savon, moisissures, dépôts de calcaire et de chaux. Il permet de nettoyer, désinfecter et désodoriser presque tout sans frotter et sans produits chimiques.
La suite de cette chronique se trouve ici : Comment détoxifier le corps et l’environnement du quotidien, avec Debra Lynn Dadd (2/5)
Cette chronique met en avant l’importance de protéger les enfants des substances préoccupantes, car les effets potentiels pourraient être graves et pérennes. Ce blog a pour mission de vous aider et de vous accompagner dans votre démarche ! Pour vos premiers pas, vous pouvez vous appuyer sur le guide gratuit téléchargeable ci-dessous.
Photo par sgt fun