Bonnes pratiques de santé-environnement issues de travaux de Santé publique France – Sébastien Denys

Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Bonnes pratiques de santé-environnement issues d’études de Santé publique France – Sébastien Denys”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.

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Présentation de Sébastien Denys, Directeur Santé-Environnement-Travail chez Santé publique France

Bonjour les parents verts et prudents,

Aujourd’hui j’échange avec Sébastien Denys. Sébastien dirige la Direction Santé-Environnement-Travail chez Santé Publique France, qui s’intéresse aux déterminants environnementaux, généraux et professionnels, de la santé.

On discute notamment de l’imprégnation de la population générale par certains polluants, des bonnes pratiques qu’on peut en déduire pour diminuer les expositions à ces substances, du cas particulier des enfants, et d’autres sujets.

Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles. Et je vous amène Sébastien Denys.

NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.

Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Bonnes pratiques de santé-environnement issues de travaux de Santé publique France – Sébastien Denys » 

• Chez Santé publique France, la Direction santé environnement travail étudie les déterminants environnementaux de la santé. Par exemple : produits chimiques, températures (extrêmes), pollution atmosphérique.
• Les enfants constituent des populations plus fragiles, plus vulnérables.
• Les expositions liées aux environnements professionnels peuvent présenter des enjeux aussi pour la santé des enfants, souvent de manière indirecte. Par exemple : exposition d’une femme enceinte à des substances toxiques au travail, retour au domicile avec des vêtements contaminés, dégradation de l’environnement autour d’un site industriel.
• En France, le programme national de biosurveillance est inscrit dans la loi issue du Grenelle de l’environnement. Ce programme porte sur une centaine de contaminants chimiques.
• D’une manière générale, les résultats des campagnes de biosurveillance montrent que les enfants sont plus exposés que les adultes aux polluants, notamment à ceux qui sont persistants. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce constat. Par exemple :
  • le poids plus faible des enfants (l’exposition par ingestion correspond à une dose de polluant par unité de temps et par unité de poids) ;
  • des comportements spécifiques, comme la tendance à porter les mains ou divers objets à la bouche plus fréquemment.

Eviter ou réduire les expositions pendant la grossesse

• La période de la grossesse est aussi une période de grande sensibilité. Pendant cette période, il est très utile de prêter attention à diminuer ses expositions à des substances toxiques.
• Les personnes qui aèrent fréquemment leur logement sont moins imprégnées en plusieurs substances suivies en biosurveillance. Ces substances ne sont pas forcément très volatiles. Par exemple : retardateurs de flamme bromés.
• D’après des travaux de Santé publique France, améliorer la qualité de l’air des écoles aurait ainsi un impact très positif. Par exemple : « plusieurs milliers de cas d’asthme chez les enfants de 6 à 11 ans seraient évitables chaque année par une réduction des expositions au formaldéhyde et aux moisissures dans les salles de classe.»

Pratiques simples et efficaces

• En complément, l’aération a aussi un effet favorable sur d’autres déterminants de santé. Par exemple : exposition à des micro-organismes pathogènes.
• Le nettoyage des mains est une autre bonne pratique qui agit sur plusieurs déterminants de santé. Si cette pratique est connue pour diminuer certains risques biologiques, elle permet également de diminuer l’exposition des enfants aux polluants du quotidien. Ici aussi, le contact main bouche joue un rôle important.
• L’impact des fortes chaleurs touche aussi les populations les plus jeunes. Contrairement aux substances toxiques, qui peuvent être indétectables (invisibles, inodores, etc.), les fortes chaleurs sont ressenties. Ici, l’enjeu se trouve dans la perception du risque. En particulier, il est important de faire comprendre à nos enfants que ce n’est pas anodin, et notamment que les activités physiques sont à décalées aux heures les moins chaudes.
• Les pratiques classiques de santé publique incluent aussi :
  • varier les sources d’alimentation ;
  • privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique, autant que possible. Ceci réduit notamment la probabilité d’être exposé à de nombreux résidus de pesticides.

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Voilà pour cet entretien intitulé « Bonnes pratiques de santé-environnement issues de travaux de Santé publique France – Sébastien Denys« . S’il vous paraît utile, alors vous pouvez liker, vous abonner et clocher si vous ne l’avez pas encore fait. C’est notamment pour que YouTube favorise sa diffusion.

À bientôt !

Entretien enregistré le 5 avril 2024.

Bibliographie. Bonnes pratiques de santé-environnement issues de travaux de Santé publique France – Sébastien Denys

« Résumé enrichi » de cet échange avec Sébastien Denys (Directeur Santé-Environnement-Travail chez Santé publique France)

Voici un résumé de l’échange, produit par une intelligence artificielle (IA). J’y ai supprimé les « hallucinations » les plus évidentes et j’ai laissé les enrichissements introduits à partir des données collectées par l’IA.

Introduction – échange avec Sébastien Denys, Directeur Santé-Environnement-Travail chez Santé publique France

La santé environnementale des enfants, notamment durant les 1000 premiers jours, présente de forts enjeux. Pour en discuter, voici un échange avec Sébastien Denys, Directeur Santé Environnement Travail à Santé Publique France. Il nous explique les missions de cette agence nationale et les défis spécifiques liés à la santé des enfants.

Santé Publique France : une agence dédiée à l’amélioration de la santé

Créée en 2016, Santé Publique France a pour objectif d’améliorer la santé de l’ensemble de la population française, y compris les populations plus vulnérables comme les enfants. La direction dirigée par Sébastien Denys s’intéresse aux déterminants environnementaux, généraux et professionnels, impactant la santé.

Des études et dispositifs de surveillance sont mis en place pour comprendre les liens entre expositions (chimiques, température, pollution…) et effets sanitaires. Les enfants, plus fragiles, sont particulièrement concernés. Mieux comprendre ces liens permet d’établir des recommandations de prévention et de protection de leur santé.

L’Exposome : une approche globale des expositions

Sébastien Denys évoque le concept d’exposome, qui considère un effet sanitaire comme une résultante complexe de multiples expositions. Les études de biosurveillance de Santé Publique France visent à caractériser cet exposome en combinant environnements général et professionnel.

L’exemple des femmes enceintes exposées au plomb provenant de sources professionnelles illustre l’importance de considérer ces transferts de contamination. En effet, des travailleurs peuvent contaminer leur domicile et exposer leurs enfants, entraînant de potentiels risques de saturnisme et d’autres effets toxiques.

Biosurveillance : mesurer l’exposition de la population

Les campagnes de biosurveillance de Santé Publique France permettent de caractériser l’exposition de la population française (adultes, enfants, femmes enceintes) à une centaine de substances chimiques.

Les résultats montrent que les enfants sont généralement plus exposés que les adultes, du fait de leur physiologie (poids plus faible) et de leurs comportements (mains portées à la bouche). Les explications en termes de mécanismes restent à approfondir, mais ces observations permettent déjà d’établir des recommandations concrètes.

Grossesse et petite enfance : des périodes de vulnérabilité

La quasi-totalité des femmes enceintes suivies étaient imprégnées par les substances étudiées. Cela implique une exposition in utero des fœtus pouvant entraîner des effets sanitaires plusieurs années après la naissance (origine développementale des pathologies).

Les 1000 premiers jours représentent ainsi une fenêtre de vulnérabilité importante, avec des processus sensibles pouvant être facilement perturbés. Il est essentiel de diminuer les expositions durant cette période critique pour protéger la santé future de l’enfant.

Recommandations pratiques issues des études

Les campagnes de biosurveillance permettent d’établir des recommandations concrètes, directement issues des résultats d’imprégnation :

• Aérer fréquemment son logement réduit l’imprégnation aux retardateurs de flamme et autres polluants intérieurs.
• Se laver régulièrement les mains limite l’exposition aux contaminants chimiques chez les enfants.
• Éviter les contenants alimentaires problématiques (conserves, certains plastiques) diminue l’imprégnation aux bisphénols et plastifiants.

Avec des gestes simples comme l’aération régulière du logement et l’hygiène des mains, on peut réduire significativement les expositions préoccupantes. Cela contribue notamment à protéger la santé des enfants.

Conclusion – échange avec Sébastien Denys, Directeur Santé-Environnement-Travail chez Santé publique France

La santé environnementale des enfants est un enjeu majeur, notamment durant les périodes charnières de la périnatalité et des 1000 premiers jours de vie. Les travaux de biosurveillance menés par Sébastien Denys et ses équipes à Santé Publique France permettent de mieux comprendre les expositions à de multiples contaminants environnementaux.

De ces observations découlent des recommandations concrètes et accessibles, que chacun peut mettre en pratique, au quotidien, pour protéger la santé des personnes plus vulnérables comme les enfants. Il s’agit d’un exemple de recherche scientifique au service de l’amélioration de la santé publique.