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Bonne lecture 🙂
Chronique du livre « Moins de médicaments, plus de plantes »
Du Dr Laurent Chevallier, 336 pages, publié en 2015
Le Dr Laurent Chevallier est botaniste et médecin nutritionniste, praticien au Centre Hospitalier Régional Universitaire de Montpellier. Il a écrit une dizaine d’ouvrages pratiques traitant de santé environnementale.
Ce livre présente différents effets thérapeutiques associés à des plantes médicinales. Il propose de s’appuyer sur ces effets pour réduire la prise de médicaments au strict nécessaire, compte tenu du risque d’effets secondaires.
Ce livre fait l’objet d’une chronique en deux parties. Cet article est la première partie de la chronique.
Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »
Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.
- Au XXe siècle, dans le monde occidental, de nombreuses substances chimiques de synthèse sont apparues dans l’environnement quotidien : produits alimentaires très transformés, contamination des aliments, de l’eau et de l’air par des pesticides, cosmétiques et produits ménagers contenant des substances préoccupantes, dégradation de la qualité de l’air intérieur…
- Du point de vue génétique, le corps humain est incapable de maîtriser l’exposition quotidienne à autant de substances chimiques de synthèse : cette exposition altère sa santé.
- Aujourd’hui, en France, une personne sur deux souffre d’un trouble ou d’une maladie chronique. Par exemple : allergie, maladie cardiovasculaire, diabète, cancer, trouble de la digestion, dépression… Le nombre de cas est en augmentation. La présence de substances chimiques dans l’environnement est une contribution significative.
- En 1980, en France, 50 000 nouveaux cas de cancers par an étaient recensés. Aujourd’hui, ils sont 355 000, soit 1 000 nouveaux cas par jour. L’augmentation la plus forte concerne les enfants.
- Certains médicaments sont utilisés dans le cadre de la gestion et du traitement de ces maladies. La prise de ces médicaments augmente encore l’exposition aux substances chimiques de synthèse.
- Les plantes médicinales contiennent de nombreux principes actifs. Associées à une bonne hygiène de vie, elles peuvent aussi contribuer à la gestion et au traitement des maladies.
- En particulier, les plantes médicinales permettent de réduire la consommation de médicaments. Parfois, elles peuvent même constituer un complet substitut.
- La plupart des principes actifs de synthèse, contenus dans les médicaments, constituent une tentative de reproduire et d’amplifier les effets de plantes médicinales.
- Certains médicaments présentent de potentiels effets secondaires importants.
- Aujourd’hui, les interactions entre médicaments ne sont pas toutes bien étudiées.
- Pour ces raisons, et comme pour les autres substances chimiques de synthèse, l’exposition aux substances médicamenteuses devrait être réduite autant que possible.
- Dans cet objectif, la priorité pourrait d’abord être donnée à la prévention des maladies, qui comprend les bonnes pratiques suivantes :
- limiter l’exposition aux polluants du quotidien ;
- adopter une alimentation saine ;
- pratiquer une activité physique adaptée et régulière ;
- dormir suffisamment ;
- acquérir un premier niveau de connaissances sur les plantes médicinales, afin de pouvoir stimuler les capacités d’autoguérison du corps.
- Depuis des milliers d’années, les plantes médicinales ont été utilisées par l’homme pour contribuer à son bien-être.
Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »
Face au développement des maladies [dites « de civilisation »] , dont l’origine environnementale de la plupart ne fait plus de doute, la réponse a été chimique, elle aussi, avec l’usage de médicaments de synthèse. On s’est donc retrouvé dans la situation où l’on soigne des affections dont l’origine est pour partie chimique par de la chimie de synthèse, avec toutes ses conséquences négatives !
Si le fait de prendre des médicaments chimiques est longtemps apparu comme une évidence et un progrès social, heureusement, une conscience des limites émerge aujourd’hui. L’idéologie de la surmédicalisation et du sur-traitement a vécu. Mais, attention, le marketing s’adapte ! Lorsqu’un traitement est mis en place, on provoque délibérément la crainte d’une récidive de l’affection si jamais il est arrêté ou diminué. Il ne faut pas tomber dans ce piège.
Faire confiance aux plantes vous permettra de ne plus prendre que des médicaments absolument indispensables lorsque ce sera nécessaire. N’opposez plus traitements conventionnels et traitements à base de plantes, mais trouvez la bonne harmonie entre les deux, sous surveillance médicale.
Les plantes élaborent naturellement un très grand nombre de substances biochimiques. Il s’agit essentiellement pour elles, d’une part, de se défendre contre des prédateurs, certaines bactéries, des microchampignons, des insectes et diverses maladies, d’autre part, d’élaborer des stratégies de défense et surtout d’adaptation dans un environnement qui peut se modifier (sécheresse, humidité…). […] Au fil des millénaires, les plantes ont élaboré des substances extrêmement sophistiquées dont l’homme a su, empiriquement, tirer profit pour se soigner et se nourrir.
Les décoctions à base de racines et d’écorce fortement amères ont été écartées [dans ce livre]. Elles ne doivent pas être mélangées aux autres parties de la plantes car la durée d’extraction des principes actifs est plus longue.
Aujourd’hui, grâce à de nombreuses études scientifiques, il est possible d’avoir une approche plus rationnelle de la médecine par les plantes.
Pour les tisanes, mettez 1 pincée à 3 doigts (3 à 4 g) du mélange de plantes pour 1 bol (250 ml). Portez à frémissement, laissez infuser 10 minutes, filtrez et buvez 2 bols par jour en dehors des repas. Toutes les tisanes peuvent être agrémentées de verveine odorante pour en améliorer le goût (25 g à ajouter à la composition).
Les gélules de plantes sous forme d’extraits secs […] sont élaborées en pharmacie ou en laboratoire sous contrôle scientifique, ce qui présente une garantie et a le mérite de les rendre faciles à se procurer.
[Voici des exemples de plantes médicinales qui permettent de prévenir et de traiter des épisodes de constipation, qui gênent notamment l’élimination de certains polluants : ]
De nombreuses plantes ont des vertus laxatives, dont certaines sont déjà présentes dans divers produits conventionnels. Elles sont d’un grand secours, associées à une activité physique suffisamment soutenue qui favorise le réflexe d’exonération. Il existe différents types de plantes ; certaines peuvent être irritantes et ne sont à prendre que sur de courtes périodes. L’augmentation de la sécrétion de bile, notamment grâce à des plantes comme l’artichaut, participe à réduire les troubles.
- Ma tisane laxative purgative à utiliser sur de courtes périodes
Séné 50 g
- Mes gélules de plantes (extraits secs, composition par gélule)
À utiliser 2 à 4 jours.
Bourdaine 0,3 g
Purgative
- Ma tisane participant à accélérer le transit
Plantain 50 g
Stimule le transit
Mauve 30 g
Ramollit les selles
Artichaut 20 g
Stimule la production de bile
- Mes gélules de plantes (extraits secs, composition par gélule)
Plantain 0,3 g
Plante mucilagineuse
La suite de cette chronique se trouve ici : Santé des enfants : moins de médicaments et plus de plantes, avec le Dr Laurent Chevallier (2/2)
Cette chronique constitue mes premiers pas dans le mode des plantes médicinales. Autour de moi, j’entends quelques parents qui disent les utiliser auprès de vos enfants, peut-être est-ce votre cas aussi. Vos conseils et astuces pratiques pourraient être bien utiles aux lecteurs du blog : partagez-les dans les commentaires ! 🙂
Photo par bDom – artiste
2 Responses
J’adhère complètement aux principes de la phytothérapie, mais je trouve que, en pratique, il faut se méfier des nombreux charlatans présents sur la place publique. J’ai essayé, à mon petit niveau, de voir si je pouvais trouver quelques points de repère pour faire nu chix un peu plus objectif… et j’ai trouvé qu’il existe des diplômes universitaires en phytothérapie. Par exmeple dans les universités de Lyon, Paris, Montpellier… Bref quelque chose d’un peu encadré et reconnu. Sans en faire un critère « blanc ou noir », ça peut permettre de faire un premier tri…
Merci pour le partage !
De mon côté j’ai eu des bons échos de l’École des plantes de Paris.