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Nous pouvons dépolluer nos enfants, d’après le Pr Gilles-Éric Séralini (4/4)

Nous souhaitons tout d’abord que les jeunes fassent attention à eux, puis qu’ils prennent la parole avec nous auprès des décideurs politiques et économiques afin que dans quelques années, nos enfants puissent choisir leurs produits de consommation sereinement sans avoir besoin d'en lire les étiquettes. - association Générations Cobayes

Selon une étude américaine, publiée le 21 janvier 2016 par le Center for Disease Control and Prevention dans une quasi-indifférence planétaire, l’espérance de vie décroît. En France aussi, les décès sont en hausse et les naissances en baisse d’après le rapport démographique de 2015 publié par l’INSEE en janvier 2016. - Erwann Menthéour

Chronique du livre « Nous pouvons nous dépolluer ! »

dépolluer enfants Gilles Eric Seralini

Du Pr Gilles-Eric Séralini , 325 pages, publié en 2010

 

Gilles-Eric Séralini est chercheur et professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Il est co-fondateur du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN) et auteur de plusieurs ouvrages de santé environnementale à l’attention du grand public. Gilles-Eric Séralini est un des lanceurs d’alerte les plus connus en France.

Ce livre décrit la contamination de l’environnement (eau, air, sol, espèces vivantes…) par divers types de substances de synthèse. Il explique pourquoi cette contamination altère la santé et invite à éliminer les polluants de l’organisme.

Ce livre fait l’objet d’une chronique en quatre parties. Cet article est la quatrième partie de la chronique. Il porte notamment sur notre rapport avec le nature. La première partie se trouve ici : Nous pouvons dépolluer nos enfants, d’après le Pr Gilles-Éric Séralini (1/4)

 

Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »

Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.

  • Plusieurs plantes présentent des propriétés qui stimulent les mécanismes naturels de détoxification de l’organisme. Certains principes actifs peuvent même empêcher des polluants de pénétrer dans les cellules, comme une sorte de prévention interne.
  • De manière intéressante, la plupart de ces plantes sont utilisées dans certaines médecines traditionnelles. C’est par exemple le cas d’une algue appelée Chlorelle.
  • Ces plantes pourraient fait partie des médicaments d’aujourd’hui et de demain, participant à un renouvellement de la médecine moderne, vers une « écomédecine ». Mais pour le moment, sur ce sujet, la recherche scientifique n’en est qu’à ses premiers pas.
  • Pourtant, le soin par les plantes, la phytothérapie, existe depuis très longtemps. Nos ancêtres préhistoriques la pratiquait ; c’est aussi le cas de certains animaux, qui pratiquent souvent une phytothérapie instinctive ;
  • Se protéger efficacement, soi et sa famille, nécessite de ne faire une confiance aveugle ni aux fabricants de produits, dont les intérêts commerciaux vont à l’encontre de réglementations sanitaires plus exigeantes, ni aux pouvoirs publics, qui mettent des années à traduire les résultats scientifiques en mesure de gestion : une action au niveau individuel est nécessaire, en complément.
  • Deux observations de base doivent inspirer nos choix de vie :
    • nous ne sommes pas hors de la nature, nous en sommes une partie intégrante, en constante interaction avec de nombreux milieux et de nombreuses espèces. Polluer l’environnement dégradera le fonctionnement de l’ensemble de l’écosystème ; par conséquent, l’homme en sera impacté, comme les autres espèces ;
    • nos corps sont des échangeurs de substances, au sein d’un système approximativement clos : la Terre. Cette capacité à l’échange doit :
      • nous inviter à être prudent quant aux matière que nous mettons au contact de notre corps ;
      • être utilisée pour éliminer de l’organisme les substances préoccupantes qui ont pu y pénétrer.
  • La science est devenue aujourd’hui tellement pointue, qu’il n’est plus possible d’être spécialiste que d’un domaine particulier. Cette tendance a compartimenté les différents domaines scientifiques, ce qui gênent la prise de recul nécessaire à l’analyse de problèmes transdisciplinaires, comme celui de la pollution environnementale.

 

depolluer enfants Gilles Eric Seralini 4

 

Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »

L’aliment équilibré et de qualité est le premier garant de la santé, le déséquilibré et pollué le premier poison. Prévenir, c’est aussi manger des aliments sains, variés, frais, équilibrés, moins carnés (les graisses animales accumulent les toxiques), et biologiques lorsque possible.

Dès 1975, le magazine Science & Vie publiait dans son numéro 699 une liste des additifs alimentaires autorisés en France, heureusement agrémentée de la conclusion des toxicologues (pas encore des cancérologues, car depuis on a progressé), où l’on découvre que, sur un ensemble de 138 produits, 82, soit seulement 59,4 % sont jugés inoffensifs, 36 sont suspects, soit 26,1% et 20 classés franchement toxiques, soit 14,5 % ! Ce type de toxicité est à large spectre : démontré pour une fonction ou une autre, il peut atteindre en fait la majorité de cellules de l’organisme avec lesquelles il entre en contact suffisant.

Malgré les avertissements des associations de consommateurs alors, qui s’est servi de cette liste pour faire ses courses de manière éclairée dans les trente dernières années où les cancers ont progressé ? On préfère faire une confiance aveugle aux distributeurs et aux réglementations, qui seront toujours en retard de dix lanternes notamment à cause de la lenteur du processus de transmission entre les découvertes scientifiques et l’établissement d’une règle commerciale, alourdie encore par le négationnisme des lobbies sur la toxicité.

En ce qui concerne les enfants des pays industrialisés respirant au niveau des échappements gazeux des voitures : ils sont les plus sensibles, la médecine l’indique en cas de pic de pollution, comme les bébés, voire les fœtus. Lorsque tous ces individus seront devenus adultes, en ajoutant la pollution de l’eau et des aliments, ils mourront donc, selon des prévisions logiques et, en moyenne, plus jeunes que les personnes âgées des années quatre-vingt-dix : l’espérance de vie alors subira une déchéance, après s’être stabilisée.

Lors d’une grossesse, le placenta et les défenses maternelles ne protègent pas suffisamment les futurs bébés, qui peuvent se comporter vis-à-vis des cancérogènes et toxiques environnementaux, perturbateurs hormonaux, xénobiotiques, comme de véritables éponges, bâtissant leurs tissus de ces polluants. Il y a de quoi faire frémir les moins convaincus, et plaindre les petits d’hommes à qui nous offrons avec une trop large inconscience ce monde souillé, avec un avenir de maladie triste qui les attend si nous ne redressons pas la barre.

Vous savez pourquoi le jardinier fait rougir ses tomates ? Car il respire sur elles en s’en occupant, et que ces fruits utilisent alors le gaz carbonique qu’il expire … pour former leur chair, par la photosynthèse. Si nous les dégustons en salades, nous nous nourrissons entre autres d’atomes qui ont appartenu un temps au jardinier !… Et nous pouvons même durcir nos os avec. Ou coller les polluants que contenaient les tomates élevées aux pesticides sur notre ADN, qui le feront muter. Ou les décoller, avec les détoxifiants présents dans les végétaux sains. Nous sommes bien des échangeurs de substances.

Les effets de cette pollution chimique ne se voient donc pas comme pour une contamination bactérienne ou virale, presque immédiatement ; ils sont plus perfides, plus tueurs en vérité au point où nous en sommes de la médecine, car ils ne sont pas combattus, ils diminuent comme déjà vu dans nos enfants surtout leurs capacités immunitaires, nerveuses, mentales, et de santé en général, favorisant les cancers. Mais cela, aucune mesure simple de l’espérance de vie ne l’observera statistiquement avant une ou deux, voire trois décennies …

Il est rare que les moyens d’information expliquent que nous dépendons intimement – obligatoirement – de la vie des végétaux pour exister, car nous sommes les enfants des plantes. Or, nous ne protégeons pas les plantes au niveau mondial, nous nous comportons plutôt comme leurs destructeurs. De plus, étant donné que tout s’échange et que peu se dégrade, sinon ce ne serait pas polluant, contaminer un champ d’insecticides ou de désherbants pour surproduire, c’est polluer un bœuf qui s’en repaît, polluer un bœuf c’est polluer un hamburger ou un steak, c’est donc polluer ensuite un corps humain, et nous tuer à petit feu, car nos corps ne sont jamais finis physiquement, notre intestin par exemple se renouvelle presque complètement en six mois, nos corps sont des échangeurs de substance éternelle.

Même les médecins, à la marge des scientifiques par leur ancrage dans les problèmes de la complexité humaine, ont souvent été plus sélectionnés sur les mathématiques que sur la biologie, la psychologie, la sociologie ou l’éthique qu’on leur demande pourtant par la suite. Et par la suite, peu ou pas d’obligation de formation. […] ils sont pourtant en première ligne des interrogations du quidam. C’est qu’ils sont débordés, et sans assez d’offres de formations, si ce n’est par les représentants des grandes compagnies pharmaceutiques. Les huit plus grandes dans le monde sont aussi les fabricants de pesticides et d’OGM. Ils sont donc orientés par des professionnels commerçants pour leurs connaissances et prises de positions, ce qui n’est pas bon du tout.

 

Mon avis

Les « + » :

  • Un cri du cœur argumenté qui donne espoir : nous pouvons nous dépolluer, il n’y a pas de fatalité.
  • Un historique détaillé de la contamination environnementale, milieu par milieu : eau, air, sol…

Les « – » :

  • Mes attentes ont été frustrées : compte tenu du titre, j’espérais que le livre serait centré sur une description et un approfondissement des moyens pratiques pour dépolluer l’organisme. Les passages géopolitiques, sociétaux et autobiographique étaient assez inattendus.

Photo par StateofIsrael

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