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Bonne lecture 🙂
Chronique du livre « Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants »
d’Erwann Menthéour, 208 pages, publié en 2017
Erwann Menthéour est un ancien coureur cycliste, aujourd’hui coach et auteur spécialisé dans la santé, l’activité physique et le bien-être.
Ce livre décrit les différentes pollutions auxquelles sont exposés les enfants dans le monde occidental moderne. Pour y faire face, l’auteur y recommande des bonnes pratiques de prévention.
Ce livre fait l’objet d’une chronique en quatre parties ; cet article est le premier article de la chronique. Il porte notamment sur la présence de polluants dans notre environnement quotidien et sur la sensibilité des premières années de vie.
Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »
Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.
- De plus en plus de travaux concluent que notre environnement quotidien est significativement pollué : eau, air extérieur, air intérieur, aliments, produits de soin… De manière surprenante, une majorité de personnes accepte cette conclusion comme une fatalité, contre laquelle ils ne pourraient pas agir.
- Les enfants sont un des sous-groupes les plus sensibles de la population humaine. Ils sont les premières victimes de l’absence d’actions de notre société. Sans pouvoir exprimer encore leur propre avis, ils subissent les conséquences de l’acceptation passive des adultes.
- L’impact de la pollution environnementale se traduit notamment par l’augmentation du nombre de certaines maladies chroniques dites « de civilisation » : cancers, diabètes, obésité, allergies, troubles des systèmes nerveux, reproducteur, immunitaire… Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les générations à venir vont présenter une moins bonne santé que leurs parents.
- Une des missions de l’école devrait être d’apprendre aux enfants les principales bonnes pratiques de santé. Et dans ce cadre, l’école devrait enseigner la cuisine.
- Réduire l’exposition quotidienne aux pollutions environnementales permet d’augmenter l’efficacité du système immunitaire, et donc la capacité à résister à ces mêmes pollutions.
- Le ventre joue un rôle central dans plusieurs approches de santé traditionnelles : indienne, chinoise, ayurvéda…
- Les antibiotiques et les OGM perturbent le fonctionnement de nos intestins. Cette perturbation peut dérégler le fonctionnement global de l’organisme, car 70 % du système immunitaire se trouve au niveau des intestins.
- Les trois premières années de vie correspondent à une période de grande sensibilité. Des impacts pendant cette période peuvent engendrer des dysfonctionnements qui dureront la vie entière.
- Les systèmes de contrôle des produits alimentaires, en particulier des produits industriels, sont trop peu efficaces pour assurer un bon niveau de protection pour le consommateur, et tout particulièrement pour les enfants.
- La traçabilité des organismes génétiquement modifié (OGM) constitue une vraie préoccupation aujourd’hui. Par exemple, une grande partie de la viande que nous consommons est importée, depuis des pays où les céréales OGM sont permises et composent l’essentiel de la nourriture des élevages carnés. C’est typiquement le cas des pays d’Amérique latine.
- En règle générale, une canette de soda contient l’équivalent de 9 cuillerées de sucre. À titre de comparaison, l’organisation mondiale de la santé (OMS) fixe un maximum de 5 cuillerées par jour.
- Pour rendre leurs produits plus attractifs, les industriels du secteur agro-alimentaire ont ajouté du sucre dans la plupart de leurs produits. Cet ajout peut concerner des produits dont le goût initial n’est pas sucré : jambon, moutarde, poisson en conserve…
- Plusieurs études suggèrent que le sucre pourrait présenter des aspects addictifs pour les enfants.
- L’incidence des cancers continue d’augmenter ; ils touchent des sujets de plus en plus jeunes.
Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »
J’ai évoqué avec quelques amis le projet de ce livre que vous tenez entre les mains. Ce sont de jeunes parents, un peu bobos, intelligents, chouettes, actifs, attentifs à leur prochain, et pourtant… Dans la plupart des cas, j’ai recueilli un regard réprobateur, et à défaut un long soupir désabusé. « Raaaah naaaan, Erwann, m’a dit une amie. S’il te plaît, on n’a pas envie d’entendre ça, on veut du feel good ! Pleaaaaase. C’est vrai. Sinon, on vit plus, quoi, et on ne fait plus rien. » L’ignorance volontaire, la pensée à court terme et une forme de paresse nous mènent pourtant droit dans le mur, ce n’est plus tout à fait à démontrer…
Selon une étude américaine, publiée le 21 janvier 2016 par le Center for Disease Control and Prevention dans une quasi-indifférence planétaire, l’espérance de vie décroît. En France aussi, les décès sont en hausse et les naissances en baisse d’après le rapport démographique de 2015 publié par l’INSEE en janvier 2016.
Il y a quelques générations à peine, nos aïeux n’avaient pas fait d’études, mais ils savaient pourtant le temps qu’il allait faire, quand il fallait semer, récolter, ils connaissaient le nom des plantes et celui de chaque vache, les champignons que l’on pouvait manger. Lorsque j’étais enfant, je percevais les adultes comme des héros ; ils en savaient du moins assez pour répondre à toutes mes questions. Mais les choses se sont compliquées. Entre une kyrielle de produits transformés, des OGM, un manque de traçabilité des produits bruts et une hyper-industrialisation de l’agriculture, nous avons perdu prise sur ce que nous consommons et ne pouvons même plus être sûrs de ne pas empoisonner nos enfants.
Des chiffres ? Rien qu’en Europe, 100 000 enfants meurent chaque année de maladies causées par l’environnement. Depuis trente ans sur notre continent, le nombre des cancers d’enfants augmente de 1,1 % par an.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les générations à suivre seront en moins bonne santé que celles qui les précèdent. Pour la première fois même, l’espérance de vie s’est mise à décroître. Pire encore, les chiffres actuels ne donnent pas toute la mesure du phénomène : ils se basent, en effet, sur une population née avant la Seconde Guerre mondiale, et de fait beaucoup moins exposée à nombre de ces poisons d’origine environnementale et alimentaire qui attaquent nos organismes depuis un demi-siècle.
Le fond nutritionnel est la base de l’alimentation, le socle, un chêne qui permettra ensuite aux enfants de palier les excès de produits toxiques. C’est une carte vitale ! Il leur fournit le matériel immunitaire pour lutter contre les agressions environnementales, alimentaires et magnétiques auxquelles ils sont constamment soumis dans notre monde occidental.
La seconde partie de cette chronique se trouve ici : « Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants » avec Erwann Menthéour (2/4)
Cette chronique met en avant l’importance de protéger les enfants des substances préoccupantes, car les effets potentiels pourraient être graves et pérennes. Ce blog a pour mission de vous aider et de vous accompagner dans votre démarche ! Pour vos premiers pas, vous pouvez vous appuyer sur le guide gratuit téléchargeable ci-dessous.
Photo par Stefanie Archer