Comment protéger les enfants des pesticides présents dans l’environnement du quotidien (3/6)

Réduire l’usage des pesticides en s’appuyant sur l’élaboration et le déploiement de référentiels de 'bon usage'. - « Pistes de réflexion » de l’ANSES pour une alimentation saine et durable (2017)

Est-ce que nous avons commencé à réduire l'utilisation des pesticides ? La réponse est non. - Nicolas Hulot, en 2018, le jour de sa démission du poste de ministre d'Etat en charge de l'environnement

Bonjour à tous,
Ce troisième article porte sur les différents types d’expositions aux pesticides pour la population générale, et les enfants en particulier.

Il est le troisième d’une série portant sur les risques liés à la présence de pesticides dans l’environnement du quotidien, considérés du point de vue de parents souhaitant protéger la santé de leurs enfants. Le premier article de la série a fait une présentation générale des pesticides : définition, utilisations, principales familles, etc. Le deuxième article a décrit les effets potentiels (« dangers ») des pesticides.

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Pesticides et enfants : des usages domestiques généralisés 

En 2019, une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) [31] indique que « l’utilisation des pesticides à domicile est généralisée : 75% des ménages ont utilisé au moins un produit pesticide dans les 12 mois » précédant la date de l’enquête. Les usages des pesticides visent notamment : les parasites des animaux de compagnie, les insectes volants, les insectes rampants. Et aussi : les mauvaises herbes, les maladies des plantes d’extérieur, les rongeurs. Et en outre : les parasites du bois, les acariens, etc. Ainsi, selon un sondage Ifop pour le ministère de l’environnement, 62 % des Français utilisent des diffuseurs d’insecticides : anti-moustiques, anti-mouches… [62]. L’Anses souligne « des précautions d’emploi des pesticides à la maison, clairement pas assez connues et donc suivies« .

Sans surprise donc, de nombreuses études, en France et à l’international, concluent à la présence de résidus de pesticides dans les organismes de la population générale, et notamment des enfants [1-17, 50, 51] : sang, urine, cheveux, méconium, tissus adipeux, lait maternel, sang du cordon ombilical, etc. De plus, d’après Santé publique France [45], le sang d’un Français contient trois fois plus de certains pesticides (pyréthrinoïdes, paradichlorobenzène) que celui d’un Américain ou d’un Allemand, ce qui est jugé préoccupant [18].

Comment ces pesticides ont-ils pénétré dans les organismes ? Plusieurs types d’exposition sont à considérer.

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Expositions aiguës aux pesticides

Comme pour tout produit chimique utilisé et stocké au domicile, des intoxications peuvent avoir lieu accidentellement. Ce type de surexpositions a été principalement étudié sur des populations adultes (et professionnelles) ; les principaux effets observés incluent des perturbations graves des systèmes nerveux, respiratoire et reproducteur, des effets dermatologiques et des effets allergisants [10, 18, 19, 55]. On peut raisonnablement penser que les effets d’expositions accidentelles sont encore plus graves chez les enfants, en particulier chez les jeunes enfants, car ils correspondent à des « fenêtres de vulnérabilité ».

D’après l’organisation mondiale de la santé (OMS) [20], « environ 47 000 personnes meurent chaque année d’une intoxication aux produits chimiques. Un grand nombre d’entre elles concernent des enfants et des adolescents, sont accidentelles et auraient pu être évitées si les produits avaient été rangés et manipulés correctement ».

Les bonnes pratiques de prévention classiques consistent à tenir les enfants à distance des produits dangereux [12, 21, 22] : stockage hors d’atteinte des enfants (idéalement sous clé), interdiction d’accès au lieu d’utilisation, choix de contenants dédiés et étiquetés (en particulier, ne pas réutiliser de contenants alimentaires), etc.

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pesticides enfants : lutte contre les nuisibles

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Expositions chroniques aux pesticides – expositions domestiques

Des pesticides peuvent être utilisés au domicile, à l’intérieur du bâtiment et dans le potentiel jardin attenant, dans l’objectif de lutter contre des plantes ou des insectes jugés nuisibles [1, 10, 12, 15, 23-27]. Selon les résultats produits par la cohorte mère-enfant Pélagie, mise en oeuvre en Bretagne par l’Inserm, la majorité des femmes enceintes (63 %) utilisent des produits insecticides dans leur maison [57, 58].

Par ailleurs, certains pesticides de type « médicaments antiparasitaires » sont aussi couramment utilisés au domicile [10, 12, 26]. Par exemple : shampoings antipoux pour enfants, colliers antipuces pour animaux domestiques, etc.

Enfin, certains matériaux incluant du bois, utilisés à des fins de construction et de décoration, peuvent avoir été traités avec des pesticides. Dans ce cas, une partie de ces pesticides peut être relarguées (usure, chauffage…) dans les environnements intérieurs [6, 24].

 

Rendement souvent limité

La plupart du temps, l’utilisation domestique de pesticides présente un rendement limité. A l’exception des appâts imprégnés, la majeure partie des quantités de pesticides utilisés en intérieur n’atteint pas l’organisme nuisible visé [2, 15].

Plusieurs pesticides sont des composés organiques semi-volatils (COSV). Par conséquent, même s’ils sont appliqués avec des sprays, une partie se dépose sur les surfaces : elle s’adsorbe alors sur les poussières domestiques [10, 12, 15, 28] et sur les pluches de tissus (tapis, moquettes, mobilier) [12]. La contamination des poussières expose tout particulièrement les jeunes enfants [12, 15, 28, 29], qui sont plus souvent au sol et qui portent plus d’objets à leur bouche.

Au-delà de ces considérations qualitatives, les utilisations domestiques de pesticides sont encore peu connues. En particulier, elles font l’objet de travaux de recherche en cours ou très récents [10, 25, 27, 30, 31, 56].

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Expositions chroniques aux pesticides – expositions environnementales

La population générale peut-être exposée par l’air respiré, l’eau bue, les aliments ingérés, les matières mises au contact de la peau [1, 2, 10, 12, 15, 26, 27, 32-36].

Lors de l’utilisation d’un produit pesticide en extérieur, de même que pour les utilisations au domicile, une partie des doses appliquées ne se retrouve pas directement sur l’organisme visé et est libérée dans l’environnement. C’est notamment le cas en agriculture : avec le matériel agricole utilisée aujourd’hui, ces pertes peuvent être significatives [9, 37-40]. Par exemple, selon l’Institut national de recherche agronomique (INRA), lors d’applications par pulvérisation sur des feuillages, 10 à 70 % de produit atteint le sol et 30 à 50 % est dispersé dans l’air.

Selon les caractéristiques du produit utilisé, des résidus peuvent migrer dans les différents milieux environnementaux et milieux d’exposition [1, 2, 9, 10, 12, 37, 39-42, 50]. Par exemple : eaux de surface, eaux souterraines, sols, air extérieur puis air intérieur, eau de boisson, aliments, etc. On parle de présence « ubiquitaire » [1, 2, 11, 37].

Cette migration peut être associée à des transformations des substances présentes dans le pesticide utilisé. Les substances secondaires produites peuvent être plus toxiques et plus persistantes.

 

Présence généralisée

Certains auteurs parlent de « contamination généralisée ». Par exemple, d’après les données fournies par le Commissariat général au développement durable (CGDD) du ministère en charge de l’environnement [43], des pesticides sont détectés dans :

  • près des trois quarts des points de mesure des eaux souterraines ;
  • environ 90 % des points de mesure des cours d’eau.

Pour la plupart des prélèvements, les analyses montrent la présence simultanée de plusieurs pesticides, soit :

  • 17 substances différentes pour les cours d’eau, en moyenne, avec un maximum de 89 ;
  • 5 substances différentes pour les eaux souterraines, en moyenne, avec un maximum de 39.

La présence de pesticides dans les eaux marines est, elle, très peu étudiée [37].

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Un autre exemple : en France, d’après l’Étude de l’alimentation totale française (EAT2) de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), plus de 70 différents résidus de pesticides sont détectés dans environ un tiers des aliments consommés [1, 33].

 

Pesticides et enfants : l’enjeu de la persistance

En outre, même après une interdiction réglementaire, les pesticides les plus persistants peuvent être toujours détectés dans l’environnement et dans les organismes humains. Parfois, cette persistance peut durer plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années [4, 10, 37, 44, 53]. Par exemple :

  • le lindane a été interdit en 1998 et est toujours régulièrement détecté dans l’air et les sols, dans toutes les régions de France, y compris en zone urbaine [37].
  • Le DDT , interdit en France en 1972, est toujours mesuré dans les organismes des Français [45].

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En termes de surveillance des expositions, les études type « EAT 1, 2 et 3 » quantifient les expositions de la population générale par via l’ingestion d’aliments, incluant les boissons. Les expositions par les sols et par l’air (extérieur et intérieur) sont peu encore connues, notamment car la contamination de ces milieux fait l’objet de peu de mesures [10, 37, 42, 46, 57, 59]. Concernant l’air extérieur [49] :

  • les concentrations en pesticides sont, globalement, plus élevées en milieu rural.
  • les herbicides sont majoritaires en milieu rural, alors que les insecticides/acaricides le sont en milieu urbain.

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Champ cultivé

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Expositions chroniques aux pesticides – expositions à proximité des zones où sont utilisés des pesticides

La proximité de lieux de vie avec des zones d’utilisation de pesticides peut conduire à des surexpositions, notamment par dispersion atmosphérique des pesticides épandus [1, 10-12, 15, 44, 47]. Par exemple, dans l’étude Perturbateurs Endocriniens : Étude Longitudinale sur les Anomalies de la Grossesse, l’Infertilité et l’Enfance (PÉLAGIE), la présence de molécules triazines dans les urines a été corrélée au fait d’habiter à proximité de cultures de maïs [17, 48].

Les types de zones où des pesticides sont utilisés incluent (ou ont inclus) les zones agricoles, les espaces verts, les voiries, les zones industrielles, les voies de chemin de fer et les terrains de sport [10].

Jusqu’en 2011, tous les pesticides pouvaient potentiellement être utilisés en traitement aérien [41]. A partir de 2012 :

  • seuls les produits évalués favorablement pour cet usage par l’Anses peuvent l’être ;
  • une information/consultation du public doit être organisée avant tout épandage aérien.

 

Expositions des riverains : peu d’informations disponibles

Les expositions des riverains de zones agricoles sont aujourd’hui peu connues [37]. La Direction générale de la santé a missionné Santé publique France pour réaliser plusieurs études, dont les objectifs incluent une meilleure connaissance de ces expositions [37, 54, 63]. Par exemple : Géocap-agri, étude d’imprégnation multi-sites chez des riverains de zones agricoles, PestiRiv, etc.

En 2017, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) [60, 61] indique que « les principales interrogations concernent aujourd’hui les effets à long terme des expositions aux pesticides sur la santé, notamment à des faibles doses. Ces effets ont été étudiés principalement dans des populations exposées professionnellement, mais la question se pose actuellement pour les riverains des parcelles traitées, en particulier les femmes enceintes et les jeunes enfants. »

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Enfants au sein d'une famille

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Connaissances sur les expositions de la population générale

Sur la base de ces informations, les expositions de la population générale me semblent très imparfaitement évaluées à ce stade. Et je ne suis pas le seul à avoir cet avis. Par exemple :

  • d’après l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) [1], « l’exposition de la population générale aux pesticides est très peu et mal mesurée […] Cette évaluation de l’exposition est quasi inexistante en France ».
  • D’après l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) [10], « la caractérisation des expositions professionnelles et environnementales à ces produits est donc un exercice intrinsèquement difficile tant au niveau qualitatif que quantitatif, en raison de l’évolution permanente du nombre de substances depuis les années 1950 mais aussi de leur nature (mise sur le marché de nombreuses nouvelles molécules et interdictions d’autres)».

Je note en particulier que :

  • l’administration française n’a mis en place ni recueil centralisé ni archivage des données d’utilisation des pesticides, et notamment des matières actives [10]. A défaut, l’INRA et l’Inserm travaillent sur des matrices « emplois/cultures/tâches/exposition », qui pourront fournir un premier niveau d’information [17].
  • L’historique des expositions est difficile à reconstruire, quel que soit le type d’individu considéré [17, 26, 37, 41, 44, 50, 52]. Et même si la biosurveillance se développe, ce qui permettra des progrès significatifs dans la compréhension des expositions, elle restera d’une utilité limitée pour les pesticides peu persistants.
  • Les tissus adipeux jouent un double rôle vis-à-vis des polluants, notamment des pesticides, dont les caractéristiques sont largement incomprises aujourd’hui [10] :
    • stockage dans les réserves graisseuses. En isolant certains pesticides, ce stockage peut permettre de protéger des organes sensibles pendant les périodes d’exposition.
    • Libération à faible débit, en dehors des périodes d’exposition.

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Pesticides : présence ubiquitaire 

Si évaluer les expositions est un exercice complexe à ce stade, du moins il me semble acquis que les pesticides sont détectés dans de très nombreux milieux environnementaux et organismes vivants. A ce sujet, Fabrice Nicolino utilise une énumération qui me semble bien parlante [14] : « les pesticides sont désormais partout. Dans l’eau de pluie des villes et même dans la rosée du matin. Chez les ours, les pumas, les dauphins et les baleines, les cormorans, les alligators. Dans le sang du cordon ombilical des nouveau-nés. Dans l’alimentation standardisée de presque tous les pays du globe. Au Gabon, en Bolivie, chez les Aborigènes d’Australie. Au fond du delta du Mississippi, derrière le barrage chinois des Trois-Gorges, dans les rivières et les ruisseaux qui descendent des collines et des montagnes de France et de Navarre. Dans le lait maternel et le vin des buveurs. Absolument partout. »

Le prochain article de la série présentera les connaissances disponibles sur les risques liées à ces expositions. Il se trouve ici. Comment protéger les enfants des pesticides présents dans l’environnement du quotidien (4/6)

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Références – pesticides et expositions des enfants

  1. Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Pesticides et santé – Résumé du rapport réalisé au nom de l’OPECST. 2010. Notamment : lien. Et aussi :
  2. American Academy of Pediatrics (AAP). Pediatric Environmental Health. Library of Congress 2012. Et également :
  3. Belpomme D. Comment naissent les maladies. Les Liens qui Libèrent 2016. Et aussi :
  4. Chevallier L. Le Livre antitoxique. Fayard 2013. Et également  :
  5. Dadd DL. Alerte aux produits toxiques. Actes sud 2012. Et aussi :
  6. Gavigan C, Healthy Child Healthy World. Healthy Child Healthy World. Creating a Cleaner, Greener, Safer Home. Plume 2008. Et également  :
  7. Krysiak‐Baltyn K et al. Country‐specific chemical signatures of persistent environmental compounds in breast milk. International journal of andrology, 2010. Notamment : doi. Et aussi :
  8. Antignac JP et al. Country-specific chemical signatures of persistent organic pollutants (POPs) in breast milk of French, Danish and Finnish women. Environmental Pollution, 2016. Notamment : doi. Et également  :
  9. Kah O. Les Perturbateurs endocriniens. Éditions Apogée 2016. Et aussi :
  10. Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Pesticides – Effets sur la santé. Expertise collective. 2013. Notamment : lien. Et également  :

Davantage de références – 1 – pesticides et expositions des enfants

  1. Crèvecoeur S, Rémy S. Evaluer l’exposition des enfants aux pesticides, tout un défi ! Anses – Bulletin de veille scientifique n°24. 2014. Et aussi :
  2. Landrigan PJ, A ER. Textbook of Children’s Environmental Health. Oxford University Press 2014. Et également  :
  3. Cité des sciences et de l’industrie. Pesticides : peut-on s’en passer ? Consulté en particulier le 13/11/2018. Et aussi :
  4. Nicolino F. Un empoisonnement universel. Babel 2016. Et également  :
  5. Hunt A, Ortiz RA. Review and Summary of the Epidemiological Literature on Children’s Health Risks Associated with Environmental Exposures. Department of Economics and International Development University of Bath, 2014. Et aussi :
  6. Badot P-M. Imprévisibles interactions entre contaminants. Les modèles d’additivité sont loin d’être toujours valides. Anses – Bulletin de veille scientifique n°17. 2012. Notamment : lien. Et également  :
  7. La Recherche. Pesticides et Santé – un dossier accablant. La Recherche n°509. 2016. Et aussi :
  8. Marano F et al. Toxique ? – Santé et environnement : de l’alerte à la décision. Buchet-Chastel 2015. Et également  :
  9. Observatoire régional de santé (ORS) de la région Rhône-Alpes. TABLEAU DE BORD SANTÉ-ENVIRONNEMENT, RÉGION RHÔNE-ALPES – Les pesticides. 2007. Et aussi :
  10. Organisation mondiale de la santé (OMS). Environnement et santé de l’enfant – Dangers chimiques et la santé de l’enfant. Notamment : lien. Consulté en particulier le 13/11/2018. Et également  :

Davantage de références – 2 – pesticides et expositions des enfants

  1. American Academy of Pediatrics. Healthychildren.org. Protecting Children from Pesticides: Information for Parents. 2017. Notamment : lien. Consulté en particulier le 19/10/2018. Et aussi :
  2. American Academy of Pediatrics (AAP) et al. National Health and Safety Performance Standards. Guidelines for Early Care and Education Programs. Third Edition. American Academy of Pediatrics 2011. Notamment : lien. Et également  :
  3. Deziel NC et al. A review of nonoccupational pathways for pesticide exposure in women living in agricultural areas. Environ Health Perspect, 2015. Et aussi :
  4. Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Au quotidien – un air sain chez soi. 2017. Notamment : lien. Et également  :
  5. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Rapport d’activité 2015. 2016. Et aussi :
  6. Dab W. Le Praticien et l’environnement. 2010. Et également  :
  7. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Bilan des connaissances disponibles et recommandations. 2018. Notamment : lien. Consulté en particulier le 15/10/2018. Et également  :
  8. Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Premier état de la contamination des logements français en composés organiques semi-volatils : pesticides, phtalates, retardateurs de flamme, etc. Bulletin de l’OQAI n°9. 2015. Et aussi :
  9. NIEHS/EPA Children’s Environmental Health and Disease – Prevention Research Centers. Impact Report – Protecting Children’s Health Where They Live, Learn, and Play. U.S. Environmental Protection Agency (EPA), 2017. Notamment : lien. Et également  :

 

Références – pesticides et expositions des enfants (suite)

  1. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Rapport d’activité 2014. 2015. Et aussi :
  2. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Étude Pesti’home, Enquête nationale sur les utilisations domestiques de pesticides. Recommandations de l’Anses, Rapport d’étude. Septembre 2019. Notamment : lien. Consulté en particulier le 22/10/2019. (L’étude a concrètement été réalisée en France métropolitaine en 2014…) Et également  :
  3. Lu C et al. Organic Diets Significantly Lower Children’s Dietary Exposure to Organophosphorus Pesticides. Environmental Health Perspectives, 2006. Et aussi :
  4. Nougadere A et al. Total diet study on pesticide residues in France: levels in food as consumed and chronic dietary risk to consumers. Environ Int, 2012. Et également  :
  5. Cicolella A. Toxique Planète. Le Seuil 2013. Et aussi :
  6. Demeneix B. Cocktail toxique. Odile Jacob 2017. Et  également :
  7. Vasseur V. Désintoxiquez-vous. Flammarion 2016. Et aussi :
  8. Martin D, Menuel G. Rapport d’information déposé par la mission d’information commune sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Assemnlée Nationale, 2018. Et  également :
  9. INRA, Centre national du machinisme agricole du génie rural, des eaux et des forêts (Cemagref) – aujourd’hui inclus à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea).  Pesticides, agriculture and the environment. Reducing the use of pesticides and limiting their environmental impact. Collective Scientific Expert Report. 2005.  Et également  :
  10. Zimmer A-C. Polluants chimiques – Enfants en danger. Les Éditions de l’Atelier 2009. Et aussi :

Davantage de références – 3 – pesticides et expositions des enfants

  1. Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Découvrir l’eau – Dégradations – La pollution par les pesticides. Notamment : lien. Consulté en particulier le 15/10/2018. Et également  :
  2. Bonnefoy N. Rapport d’information fait au nom de la mission commune d’information sur les pesticides et leur impact sur la santé et l’environnement – Tome 1 : Rapport. 2012. Et aussi :
  3. Charbonnier E. Pesticides. Des impacts aux changements de pratiques. Bilan de quinze années de recherche pour éclairer la décision publique. Editions Quae 2015. Et également  :
  4. Commissariat général au développement durable (CGDD) – ministère en charge de l’environnement. Surveillance des pesticides dans les eaux françaises. 2017. Consulté en particulier le 13/11/2018. Et aussi :
  5. Comité de la prévention et de la précaution (CPP). Risques sanitaires liés à l’utilisation des produits phytosanitaires. 2002. Notamment : lien. Et également  :
  6. Institut de veille sanitaire (InVS) – aujourd’hui intégré à Santé publique France. Biosurveillance. 2011. Consulté en particulier le 13/11/2018. Et aussi :
  7. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Proposition de modalités pour une surveillance des pesticides dans l’air ambiant. 2017. Notamment : lien. Et également  :
  8. Dab W. Santé et environnement. Que sais-je ? n°3771. 2007. Et aussi :
  9. Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). A propos de l’étude PELAGIE. Consulté en particulier le 13/11/2018. Et également  :
  10. Pesticides des villes, pesticides des champs. Airparif Actual 2016. Consulté en particulier le 18/11/2018. Et aussi :
  11. Rosenblatt B. Exposition aux pesticides autorisés en France en 2016 : quels risques pour la grossesse et l’enfant à naître ? Une revue systématique de la littérature. Université Toulouse III – Paul Sabatier – Faculté de médecine Rangueil. 2017. Et également  :

Davantage de références – 4 – pesticides et expositions des enfants

  1. Fréry N et al. Exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement. Tome 2 : Polychlorobiphényles (PCB-NDL)/ Pesticides. Institut de veille sanitaire (InVS) 2013. Et aussi :
  2. Cordier S. Environnement et santé. Une relation difficile à étudier. Actual Doss En Santé Publique. 1995. Et également  :
  3. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). 2010. Exposition de la population générale aux résidus de pesticides en France. Synthèse et recommandations du comité d’orientation et de prospective scientifique de l’observatoire des résidus de pesticides (ORP). Et également  :
  4. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Bilan des connaissances disponibles et recommandations. 2018. Notamment : lien. Consulté en particulier le 15/10/2018. Et également  :
  5. Haut Conseil de la santé publique (HSCP). Stratégie nationale de santé : contribution du Haut Conseil de la santé. 2017. Notamment : lien. Et aussi :
  6. Desbois, D. (2017). Exposition aux pesticides: de l’insuffisance des statistiques de santé publique aux promesses desapplications mobiles de santé. Terminal. Notamment : lien. Et également  :
  7. Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Évaluation du deuxième Plan national santé-environnement. Haut Conseil de la Santé Publique. 2013. Et aussi :
  8. Petit C, et al. Association of environmental insecticide exposure and fetal growth with a Bayesian model including multiple exposure sources: the PELAGIE mother-child cohort. Am J Epidemiol. 2012. Et également  :
  9. Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air (LCSQA). Résultats de la Campagne Nationale Exploratoire de mesure des résidus de Pesticides dans l’air ambiant (2018-2019). 2020. Notamment : lien. Et aussi :
  10. Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Stratégie nationale de santé. Contribution du Haut Conseil de la santé publique. 2017. Et également  :

 

Références – pesticides et expositions des enfants (suite et fin)

  1. Buguet-Degletagne B. Evaluation du troisième plan national santé environnement et préparation de l’élaboration du plan suivant. Inspection générale des affaires sociales (IGAS), 2018. Notamment : lien. Et aussi :
  2. Société Ifop pour le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. Les usages de désodorisants d’intérieur non combustibles. 2017. Notamment : lien. Et également  :
  3. Lancement de PestiRiv : Une étude inédite sur l’exposition aux pesticides des personnes vivant en zone viticole. 2021. Notamment : lien.

Photos notamment par DFID, DFAT, nemo kanenas, Patrick

 

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