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Bonne lecture 🙂
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Effets des faibles doses de nature en ville- Clemens Arvay”, ainsi que la transcription et le podcast associés.
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Transcription de « Effets des faibles doses de nature en ville – Clemens Arvay »
Bonjour les parents verts et prudents !
Comment mettre les enfants plus souvent au contact de la nature. C’est important car les espaces naturels sont associés à de nombreux bienfaits pour la santé.
Et dans cette vidéo, je vais partager avec vous une nouvelle bonne pratique, simple, concrète et applicable en ville.
Santé environnementale pour parents – Les essentiels pour bien démarrer
Bonjour à tous !
Bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je suis Guillaume. Sur cette chaine, je partage des conseils et des astuces pour vous aider à entourer les enfants d’environnements plus sains. Des environnements avec moins de pollutions et plus de nature. Si c’est votre première visite, alors je vous invite à télécharger mon mini-guide offert. Ce guide vous donne les essentiels pour bien démarrer en santé environnementale pour parents. Le lien est notamment dans la description.
La bonne pratique que je souhaite partager avec vous aujourd’hui provient de ma lecture du Code de guérison de la nature, de Clemens Arvay. « Choisir des lieux de vie à proximité de zones arborées ».
Effets des faibles doses de nature en ville – Clemens Arvay : moins de maladies cardiométaboliques
Ce livre m’a fait découvrir des travaux assez enthousiasmants, qui ont été publiés en 2015 sur le site Internet de la revue Nature.
A Toronto, des chercheurs ont croisé des données de santé avec les emplacements des zones arborées de la ville. Les résultats obtenus suggèrent que l’état de santé des habitants est associé au nombre d’arbres présents dans leur zone d’habitation. Plus précisément, cette étude suggère que plus ce nombre d’arbres est important, plus le risque de souffrir de maladies cardiométaboliques est faible. On parle ici de maladies cardiaques, de diabète, d’hypertension, etc.
Un autre aspect très intéressant : les personnes qui vivent dans des zones où la densité d’arbres est plus élevée dans les rues. Donc on ne parle pas ici de parcs ou d’espaces verts. En particulier, ces personnes rapportent une meilleure santé perçue et moins de maladies cardiométaboliques. L’étude indique notamment : “Il semble que les arbres qui affectent le plus les gens sont, d’une manière générale, ceux avec lesquels ils peuvent avoir le plus de contacts”.
Un moyen simple pour rajeunir 🙂
Pour renforcer l’impact symbolique des conclusions de l’étude, les chercheurs ont aussi comparé les résultats obtenus avec des résultats du même type. Mais il s’agissait de résultats obtenus par d’autres facteurs influençant la santé. Et ainsi, dix arbres supplémentaires autour d’un bloc d’habitations, en moyenne, améliorerait autant la santé perçue que si les habitants étaient plus jeunes de sept ans.
Bon, au-delà de l’aspect volontairement marquant de ce type de comparaison, ces résultats corroborent l’hypothèse que les effets bénéfiques de la nature ne se limitent pas aux forêts et aux zones plutôt « sauvages ». Les habitants des villes peuvent aussi en profiter, et même en dehors des parcs.
Je mets en description quelques autres études qui ont trouvé des résultats qui pointent dans la même direction, et qui étayent donc le faisceau de preuves disponibles, à ce stade.
Comment ça marche ?
Dans la presse locale de Toronto, un des auteurs s’est interrogé sur les mécanismes de cette influence. « Est-ce parce que les arbres nettoient l’air ? Est-ce parce qu’ils encouragent les gens à sortir et à faire plus d’exercice ? Ou est-ce leur beauté esthétique ? Nous avons besoin de comprendre. »
Dans le Code de guérison de la nature, Clemens Arvay affirme que ces facteurs ont une influence significative, mais qu’ils ne suffisent pas à expliquer l’ampleur des résultats observés. Il argumente notamment en faveur de l’impact positif de certaines substances émises par les arbres, des substances faisant partie de la famille des terpènes.
Personnellement, à ce stade, je n’ai pas encore d’avis très tranché sur les contributions relatives de tous ces facteurs. En particulier, je prévois de les approfondir dans de futures vidéos.
Des maladies liées à la privation de contact avec la nature ?
Et au-delà de cette comparaison de mécanismes, si plus d’arbres correspond à un risque plus faible de maladies cardiométaboliques – que certains auteurs incluent dans le terme générique « maladies de civilisation » – alors on peut faire l’hypothèse que ces maladies ne sont pas seulement liées au mode de vie moderne classique, incluant l’exposition à des environnements pollués. Ces maladies pourraient être aussi liées à la privation de contact avec la nature.
Santé environnementale pour parents – la suite
Voilà pour cette bonne pratique de santé environnementale pour parents. Si elle vous parait utile, alors vous pouvez liker, vous abonner et clocher. C’est important afin que YouTube favorise sa diffusion. Si vous voyez des compléments intéressants à cette bonne pratique, alors dites-le moi dans les commentaires. Cela contribuera notamment à ce que tout le monde progresse !
En attendant, je vous invite à faire partie des Parents verts et prudents. Des parents qui choisissent des lieux de vie à proximité de zones arborées.
A bientôt !
Références. Effets des faibles doses de nature en ville – Clemens Arvay
- Kardan O, et al. Neighborhood greenspace and health in a large urban center ». Scientific Reports. 2015. Notamment : doi. Et aussi :
- Blum, J. Urban forests: Ecosystem services and management. CRC Press. 2017. Et également :
- Vendeville G. Living on tree-lined streets has health benefits, study finds. Notamment : lien. Et aussi :
- South EC, et al. Neighborhood Blight, Stress, and Health. A Walking Trial of Urban Greening and Ambulatory Heart Rate. American Journal of Public Health. 2015. Notamment : doi. Et également :
- Jennings V, et al. Emerging issues in urban ecology: implications for research, social justice, human health, and well-being. Popul Environ 2017. Notamment : doi. Et aussi :
- Markevych I, et al. Exploring pathways linking greenspace to health: Theoretical and methodological guidance. Environmental Research. 2017. Notamment : doi. Et également :
- Bosch M, et al. Urban natural environments as nature-based solutions for improved public health – A systematic review of reviews. Environmental Research 2017. Notamment : doi. Et aussi :
- Rojas-Rueda D, et al. Green spaces and mortality: a systematic review and meta-analysis of cohort studies ». The Lancet Planetary Health. 2019. Notamment : doi. Et également :
Davantage de références
- Sarkar C, et al. Residential greenness and prevalence of major depressive disorders: a cross-sectional, observational, associational study of 94 879 adult UK Biobank participants. The Lancet Planetary Health. 2018. Notamment : doi. Et aussi :
- Soga M, et al. Health Benefits of Urban Allotment Gardening: Improved Physical and Psychological Well-Being and Social Integration. Int. J. Environ. Res. Public Health. 2017. Notamment : doi. Et également :
- Van Dillen, S et al. Greenspace in Urban Neighbourhoods and Residents’ Health. Adding Quality to Quantity. Journal of Epidemiology and Community Health. 2012. Notamment : doi. Et aussi :
- Donovan GH et al. Theassociation between tree planting and mortality: A natural experiment andcost-benefit analysis. Environment International 2022. Notamment : doi.
Photos notamment par Brian Huang et Sabishii Seishun.