Bienvenue sur le blog Santé des enfants et environnement ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon mini-guide offert Les essentiels pour bien démarrer en santé environnementale pour parents : cliquez ici pour le recevoir gratuitement !
Bonne lecture 🙂
Chronique du livre « Renforcez votre immunité »
de Bruno Comby, 358 pages, publié en 1994
Bruno Comby est auteur, conférencier et chercheur, spécialisé dans les domaines de l’environnement et de la santé.
Ce livre propose une interprétation de comment les microbes et le système immunitaire interagissent. Au regard de cette proposition, renforcer et optimiser son immunité devient possible en travaillant sur son hygiène de vie, et en particulier sur son alimentation.
.
Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »
Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.
- Les maladies et les défaillances du système immunitaire sont d’une complexité qui dépassent les chercheurs, comme d’ailleurs le détail du fonctionnement du corps humain. Néanmoins, quelques principes généraux permettent de mettre en cohérence les diverses observations disponibles :
- les microbes agissent selon les mêmes mécanismes chez tous les mammifères et induisent à peu près les mêmes symptômes lorsqu’ils s’expriment : diarrhées, vomissements, expectoration, ganglions gonflés, etc.
- en présence d’un microbe, la (trop grande) présence de toxines déclenche une maladie infectieuse.
- Le mode de vie est un facteur de fond, tandis que le microbe est l’élément déclenchant la maladie, sans en être la véritable cause.
- Les toxines sont des molécules dont l’organisme a besoin de se séparer, qui le gênent dans son bon fonctionnement, de différentes façons : encrassage, toxicité, remplacement de substances naturelles… Ces toxines proviennent d’un mode de vie s’écartant de conditions naturelles : alimentation, tabagisme, surcharges médicamenteuses… Sans toxines, avec un mode de vie sain, il n’y a pas de maladie, même en présence de microbes.
- Le microbe permet et déclenche l’élimination des toxines, ce qui se traduit par les « symptômes d’élimination » évoqués ci-dessus. Ces symptômes peuvent être désagréables, mais leur finalité est, à la base, d’améliorer le fonctionnement dégradé de l’organisme.
- Sur la base de ce raisonnement, pour ne plus être « malade », deux approches s’offrent à nous :
- combattre les microbes. Depuis les travaux de Louis Pasteur, les moyens les plus utilisés incluent des antiseptiques, des antibiotiques et des vaccins ;
- améliorer son hygiène de vie, en se rapprochant d’un style de vie plus proche du style de vie pour lequel l’organisme est adapté.
- En parallèle de l’acquisition de connaissances toujours plus nombreuses, la science se spécialise de plus en plus. Elle est nourrie par des spécialistes de domaines pointus, tels que la génétique, l’électronique ou la biologie cellulaire par exemple. Malheureusement, cette tendance conduit à perdre la vue d’ensemble.
- Les virus sont environ cent fois plus petits que les bactéries ; ils nécessitent un microscope électronique pour pouvoir être observés.
- Un virus se trouve à la frontière du monde vivant. Il partage certaines caractéristiques avec les êtres vivants (présence d’une information génétique capable de se dupliquer) mais il ne peut se reproduire qu’au sein d’une cellule vivante.
- Un virus est constitué d’une ou de plusieurs membranes, entourant et protégeant une zone centrale où se trouve de l’ADN, c’est-à-dire une information génétique.
- Pour certains virus, appelés rétrovirus, il ne s’agit pas d’ADN, mais d’ARN. Cette différence a peu de conséquences pratiques, car l’ARN peut être transformé en ADN. Cette opération, appelée transcription inverse, nécessite la présence d’une enzyme appelée transcriptase inverse, apportée par le virus lui-même.
Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »
De nombreux microbes sont utiles et vivent en symbiose avec l’homme. La flore intestinale contient ainsi un très grand nombre de bactéries, qui effectuent pour nous la digestion des aliments (que nous ne pourrions pas assimiler sans elles).
Les vaccinations, autre fleuron de la médecine moderne, permettent de « doper » à l’avance, artificiellement, les défenses de l’organisme, avec succès dans un certain nombre de cas, en suscitant la fabrication d’anticorps. Mais il n’est malheureusement pas possible de vacciner contre tous les microbes qui existent (il y en a beaucoup trop et ceux-ci mutent sans cesse). Il est donc important de comprendre pourquoi, après contamination par différents agents infectieux, certains individus tombent malades et d’autres pas.
Dans des conditions normales, l’organisme est constitué de molécules qu’il sait reconnaître et face auxquelles il ne réagit pas, car leur présence dans le sang est habituelle. Les molécules étrangères entraînant une réponse immunitaire sont appelées des antigènes. […] Il est maintenant bien établi que l’alimentation est le plus grand fournisseur d’antigènes dans l’organisme. Il paraît donc logique de penser que l’importance de l’alimentation est primordiale dans les troubles du système immunitaire.
La médecine moderne, cloisonnée en spécialités, s’est peu intéressée aux relations entre diététique et immunité. Lorsque j’ai commencé mes recherches dans ce domaine, j’ai voulu rencontrer les spécialistes de ce sujet : je n’en ai trouvé aucun. Il existe de nombreux médecins nutritionnistes, d’autres étudient les bienfaits d’une alimentation naturelle et d’autres encore, les immunologistes, sont des spécialistes du système immunitaire. Mais très peu étudient les rapports entre ces différents sujets.
Une meilleure alimentation aide à guérir plus vite ou à prévenir certaines complications, mais ne suffit pas pour stopper une infection galopante, car il faut plusieurs semaines ou plusieurs mois pour que l’organisme élimine ses toxines et donc pour renforcer notablement l’immunité du sujet. Il serait dangereux, dans de tels cas d’infections, lorsque la vie d’une personne humaine est en jeu, de se priver de soins médicaux efficaces. Mais il est tout aussi absurde de se contenter des soins médicaux en restant ancré à des habitudes de vie immunodéprimantes (alimentation artificielle, drogues, tabac, trop de stress, etc.).
Le contraste est frappant entre le degré de développement de notre société et l’impuissance de notre arsenal technologique face à une maladie aussi vieille que le cancer ou aussi récente (en apparence) que le sida. Tant de laboratoires cherchent… pour n’accoucher que du préservatif et de chimiothérapies contestables, car souvent aussi dangereuses qu’inefficaces.
Le vrai problème est ailleurs. Comme dans le domaine du tabagisme, une prévention efficace doit être positive et encourager à mieux vivre plutôt que faire peur par la menace d’une maladie. La peur ne fait pas avancer les choses, elle ne fait qu’engendrer des angoisses, des tensions et des contradictions supplémentaires dans les comportements individuels.
Beaucoup d’espoir est projeté sur la mise au point de vaccins et de traitements contre diverses maladies. Pourquoi ? L’espoir fait partie de la vie. La croyance en un miracle est merveilleusement facile et permet tous les espoirs, sans remettre en cause nos habitudes et nos « péchés mignons » (fumer, boire de l’alcool, se droguer, consommer des aliments industriels). C’est l’illusion du miracle qui précipite les malades chez des guérisseurs et magnétiseurs de toutes sortes, pas toujours sérieux. C’est cette même illusion qui pousse à croire en une solution miraculeuse du côté d’un vaccin ou d’une nouvelle chimiothérapie.
La génétique conditionne en partie la santé de l’individu, mais l’alimentation et le mode de vie déterminent, bien plus qu’on ne le pense habituellement, la survenue et l’évolution des maladies.
Pourquoi les symptômes des maladies sont-ils souvent des symptômes d’élimination (diarrhées, toux, crachats, transpiration, etc.), c’est-à-dire une sortie de matière de l’organisme, particulièrement en début de maladie ? […] Tous ces signes traduisent des tentatives de l’organisme pour éliminer certaines substances. […] Ces éliminations de matière hors de l’organisme sont-elles le fait du hasard ou correspondent-elles à une finalité voulue, utile pour le bon déroulement du processus viral ?
Comme Hippocrate, nos grands-mères préconisaient en cas de maladie et de fièvre de se mettre à la diète. Ce conseil était excellent à la lumière de l’influence du mode de vie et de l’alimentation sur les maladies immunitaires. Ce besoin de diète est inexplicable pour le médecin d’aujourd’hui qui n’y verra qu’un « remède de grand-mère sans importance ». Pourtant la simple observation des animaux atteints de maladies infectieuses montre qu’ils s’abstiennent instinctivement de manger ou consomment des aliments très particuliers (certaines herbes par exemple) lorsqu’ils sont malades.
La suite de cette chronique se trouve : Renforcer l’immunité des enfants face aux pollutions environnementales (3/5)
Cette chronique met en avant l’importance de protéger les enfants des substances préoccupantes, qui peuvent perturber le fonctionnement de leur système immunitaire. Ce blog a pour mission de vous aider et de vous accompagner dans votre démarche ! Pour vos premiers pas, vous pouvez vous appuyer sur le guide gratuit téléchargeable ci-dessous.
Photo par Ecole polytechnique
3 Responses
Merci pour les infos !
Anna
Merci pour les infos !
Anna
Content que tu y aies trouvé des choses utiles 🙂