Renforcer l’immunité des enfants face aux pollutions environnementales (1/5)

Se salir les mains et couvrir une plus grande partie de notre corps (et de nos aliments) de la couverture de Mère Nature vous aidera non seulement à vous connecter avec le monde naturel, […] mais remettra votre système immunitaire au contact des milliards de micro-organismes qui se trouvent sur les plantes et dans le sol. […] Il n’y a pas de meilleure voie. - Jeff Leach

Les bactéries et les virus qui composent notre environnement naturel vont éduquer notre système immunitaire pour qu’il apprenne à reconnaître ses agresseurs et sache se défendre. - Dr Frédéric Saldmann

Chronique du livre « Renforcez votre immunité »

Renforcer immunité enfants pollutions environnementales

de Bruno Comby, 358 pages, publié en 1994

 

Bruno Comby est auteur, conférencier et chercheur, spécialisé dans les domaines de l’environnement et de la santé.

Ce livre propose une interprétation de comment les microbes et le système immunitaire interagissent. Au regard de cette proposition, renforcer et optimiser son immunité devient possible en travaillant sur son hygiène de vie, et en particulier sur son alimentation.

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Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »

Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.

  • Le système immunitaire se trouve au centre du système de défense du corps humain. Un système immunitaire sain est absolument nécessaire à une bonne santé.
  • Le système immunitaire assure l’immunité du corps, c’est-à-dire son état de résistance vis-à-vis des substances étrangères : molécules anormales et agents infectieux ou toxiques. C’est en particulier lui qui contrôle les processus viraux et bactériens, lui qui se charge, en temps normal, d’éliminer les cellules cancéreuses et les molécules nuisibles présentes dans l’organisme.
  • Le mode de vie moderne a tendance à perturber le fonctionnement du système immunitaire. Les troubles immunitaires sont rares chez les espèces animales à l’état sauvage, qui connaissent aussi moins de problèmes infectieux. Pourtant, microbes et virus sont omniprésents autour d’eux.
  • Une alimentation et un mode de vie artificiels introduisent des substances anormales dans l’organisme. Ces substances pourraient générer des dysfonctionnements du système immunitaire et provoquer l’apparition de maladies. Ces hypothèses constituent le cœur de la « Théorie alimentaire de l’immunité ».
  • L’immunité n’est pas uniquement déterminée par l’alimentation. Par exemple, l’influence du psychisme est bien connue. Néanmoins, l’alimentation semble être le facteur prépondérant.
  • La médecine classique est souvent impuissante face aux maladies immunitaires, parce qu’elle néglige les principaux facteurs qui établissent un système immunitaire performant : alimentation, respiration, sommeil, rythme de vie, etc.
  • Le mode de vie moderne conduit à introduire dans l’organisme de nombreuses molécules qui n’existaient pas dans le règne naturel, celui qui a façonné le corps humain pendant des millions d’années. Notre génétique n’y est pas totalement adaptée. Le retour à un mode de vie et une alimentation plus naturels rapproche le corps de son fonctionnement optimal.
  • Chaque année, au niveau mondial, des centaines de millions de dollars sont dépensés dans le monde pour la recherche sur le cancer et le sida. Les plus grands laboratoires emploient des milliers de chercheurs, biologistes, chimistes et médecins pour mettre au point un traitement efficace contre les troubles immunitaires. Au regard de cet investissement et des besoins des populations, les résultats sont globalement maigres. A une autre échelle, les résultats se font également attendre pour les allergies ou pour une simple grippe. Un tel constat invite à considérer sérieusement l’hypothèse que les solutions ne se trouvent pas dans le champ d’investigation de la recherche médicale actuelle. En particulier, la solution pourrait se trouver ailleurs que dans un traitement pharmacologique.
  • La Théorie alimentaire de l’immunité s’appuie sur de nombreuses observations faites chez des animaux. Ces observations ne sont donc pas forcément transposables directement à l’homme, en raison des différences génétiques entre espèces. Chacune de ces observations ne pourrait n’être qu’une coïncidence. C’est l’accumulation en faveur de cette hypothèse qui paraît significative : cette accumulation constitue un faisceau d’arguments, convergents vers le rôle prépondérant d’une alimentation dénaturée dans les maladies immunitaires et infectieuses chez tous les mammifères, y compris l’homme.

 

Renforcer immunité enfants pollutions environnementales1

 

Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »

Le manuscrit de cet ouvrage a été lu, relu, discuté, corrigé par des médecins, des professeurs en médecine, des chefs de services hospitaliers et des chercheurs américains, canadiens, allemands, anglais et, bien sûr, français. Il est donc le fruit d’une collaboration scientifique et médicale internationale. Mais rien, et surtout pas ce livre, ne remplacera jamais votre propre détermination à vivre positivement et à mieux manger.

Ce livre ne prétend pas « guérir » telle ou telle maladie immunitaire. C’est l’individu qui, en se plaçant dans de meilleures conditions de vie, améliore « spontanément » son état de santé en renforçant ses défenses naturelles, ce qui peut prévenir un grand nombre de troubles immunitaires (aspect préventif d’une meilleure alimentation) et dans certains cas infléchir l’évolution d’une maladie en cours et remettre en route un processus de guérison, lorsque les dommages subis ne sont pas irréversibles.

Le mode de vie et l’alimentation « civilisés » affaiblissent les défenses de l’organisme, car ils ne correspondent pas à nos besoins fondamentaux.

Toute introduction régulière et quotidienne dans l’organisme de substances artificielles est susceptible de poser des problèmes au système immunitaire et c’est évidemment au niveau de l’alimentation (mais aussi de la respiration) que cette question est la plus importante. Sommes-nous vraiment adaptés à l’alimentation moderne, mais artificielle, que nous consommons aujourd’hui ? Et à l’air, souvent pollué, que nous respirons ? Je suis persuadé que c’est à ce niveau, celui du mode de vie et de nos comportements alimentaires, que réside la principale cause des troubles immunitaires.

Les financements de travaux de recherche dépendent soit de la volonté des pouvoirs publics, soit de la stratégie des laboratoires pharmaceutiques qui cherchent à tout prix, et cela se comprend, à mettre au point des solutions débouchant sur des produits commercialisables, à savoir un vaccin ou un médicament. Ces entreprises n’ont évidemment aucun intérêt à investir de l’argent dans des recherches sur la prévention des troubles immunitaires, ni sur les liens entre troubles immunitaires et alimentation naturelle : ce serait pour eux de l’argent dépensé en pure perte, puisqu’il ne rapporterait rien, sauf – bien sûr -la santé et le bien-être des populations.

Les médicaments sont très utiles dans certains cas d’urgences, il ne faut pas leur demander de tout faire. […] Ce n’est pas en introduisant une molécule nouvelle de plus dans l’organisme que l’on résoudra le problème des maladies immunitaires, mais, au contraire, en cessant d’y introduire des molécules perturbatrices d’où qu’elles viennent (alimentation inadaptée, médicaments non indispensables, habitudes de vie nocives : drogue, tabagisme).

Il n’est pas aisé d’aborder en toute lucidité les questions relatives à l’alimentation humaine, car nous sommes profondément, viscéralement, pourrait-on dire, liés à la cuisine et à nos habitudes alimentaires, ne serait-ce que par le plaisir que nous éprouvons à manger de bons petits plats, à tel point que peu nombreux sont ceux qui osent les remettre en cause.

Pourquoi les animaux les plus vulnérables aux maladies immunitaires, virales et parasitaires sont en général des animaux captifs ou domestiqués, tels que singes, moutons, chiens, chats, auxquels on impose une alimentation dénaturée. Les animaux sauvages, quant à eux, évoluent parmi les microbes en permanence et sont fréquemment porteurs de germes en tous genres, mais ne semblent pas en souffrir. Leur immunité est assez forte pour coexister dans la majorité des cas avec ce que nous considérons habituellement comme des agents pathogènes. Le virus Ébola, par exemple, est transmis et bien toléré par les rongeurs et les singes alors qu’il provoque des fièvres hémorragiques graves, parfois mortelles, chez l’homme. Le virus de Marburg, isolé chez des singes d’Ouganda, laisse ces mammifères indemnes et peut tuer des êtres humains contaminés à leur contact.

Peu de temps avant de mourir, Pasteur, qui était revenu sur certaines de ses conceptions antérieures, aurait dit : « C’est Claude Bernard qui a raison, le microbe n’est rien, le terrain fait tout » et il écrit : « Si j’étais plus jeune et si je devais reprendre les études sur les vers à soie, je me préoccuperais surtout des conditions d’élevage, des conditions de vie des vers, de leur nourriture, de la température des magnaneries et de l’atmosphère, car je suis persuadé qu’on pourrait augmenter la résistance des vers à la maladie en changeant leurs conditions de vie. » « Je suis persuadé que lorsqu’une blessure s’infecte, s’envenime, l’évolution de cette blessure dépend de l’état général et même de l’état mental du malade. »

Ces propos tardifs n’ont pas été retenus et diffusés aussi largement que ses travaux précédents sur les vaccins. Pasteur n’a pas eu le temps d’approfondir ces questions et il s’agit là de simples orientations de sa pensée à la fin de sa vie, retranscrites par ses proches. Les principaux intéressés n’avaient évidemment pas intérêt à pousser les recherches dans cette direction : le public n’avait pas vraiment envie de changer ses habitudes et les laboratoires avaient plus intérêt à commercialiser des vaccins et des traitements qu’à promouvoir l’hygiène de vie. Ces idées sont donc passées aux oubliettes… pendant presque un siècle.

 

La suite de cette chronique se trouve ici : Renforcer l’immunité des enfants face aux pollutions environnementales (2/5)

 

Cette chronique met en avant l’importance de protéger les enfants des substances préoccupantes, qui peuvent perturber le fonctionnement de leur système immunitaire. Ce blog a pour mission de vous aider et de vous accompagner dans votre démarche ! Pour vos premiers pas, vous pouvez vous appuyer sur le guide gratuit téléchargeable ci-dessous.

Photo par Franck Genten

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2 Responses

  1. Haha, le retour aux sources avec Comby… 🙂 J’ai hâte de lire la suite de cette chronique, et notamment les recommandations opérationnelles qu’il propose !
    (Et non, malgré tout mon intérêt pour le sujet, je n’ai toujours pas trouvé le temps de lire plus de quelques pages de « Mangez mieux, vivez mieux »… J’avoue que tes articles sont un gain de temps phénoménal pour les parents occupés que nous sommes – ça m’évitera déjà de me plonger dans cet autre ouvrage qui a l’air tout aussi intéressant.)

    1. Héhé. Clairement, plusieurs propositions de Bruno Comby sont de véritables sources d’inspiration pour moi. J’espère qu’il reprendra la parole sur ces sujets de santé, où ses points de vue me paraissent nourrir utilement les réflexions.
      Content que ces articles fournissent un contenu utile pour toi ; je suis moi-même content de pouvoir bénéficier du travail d’autres blogueurs/auteurs.
      Ce livre est celui de BC qui m’a le plus intéressé/marqué. Il est si riche qu’il ne me semble pas vraiment « synthétisable », je ne présenterai que les idées principales concernant la thématique du blog. Je te suggère donc, idéalement, de ne pas le retirer définitivement de ta liste de livres à lire 😉

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