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Bonne lecture 🙂
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Pollution de l’air et antioxydants – Principe MiniMax”, ainsi que la transcription associée.
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Transcription de « Pollution de l’air et antioxydants – Principe MiniMax »
Bonjour à tous !
Je suis Guillaume et bienvenue dans cette vidéo Santé des enfants et environnement. Je vais y partager avec vous une nouvelle bonne pratique. Elle vise notamment à entourer vos enfants d’un environnement favorisant la santé, avec moins de pollution et plus de nature.
Elle est directement issue du livre « Environnement et grossesse » de René Frydman.
Et cette bonne pratique, c’est, donner aux enfants une alimentation riche en antioxydants.
Effets de la pollution de l’air : des antioxydants pour appliquer le principe MiniMax
Selon René Frydman, « D’après certaines recherches, la consommation d’antioxydants pourrait contribuer à protéger de la pollution de l’air. Alors, mangez des mûres, des prunes, des framboises, des fraises ou des artichauts, du chou rouge, des asperges, des brocolis. »
De nombreux polluants, tels que des polluants atmosphériques classiques comme l’ozone et les particules fines, sont capables de provoquer ce qu’on appelle un « stress oxydant » dans les cellules. Ça veut dire qu’ils produisent des substances oxydantes, qui sont des substances qui peuvent facilement réagir avec certaines molécules de l’organisme (protéines, lipides…) et avec certaines parties de la cellule ; un effet sur l’ADN est également possible. Et ces réactions peuvent conduire à des dommages.
Réduire le stress oxydant
Les substances antioxydantes, comme leur nom l’indique, peuvent neutraliser les substances oxydantes, et ainsi éviter leurs dommages potentiels. Une alimentation riche en antioxydants peut donc réduire le stress oxydant, et ce mécanisme pourrait expliquer, au moins en partie, les résultats des travaux évoqués par René Frydman. Et compte tenu des nombreux bienfaits associés aux aliments riches en antioxydants, il est inutile d’attendre de futurs travaux, associés à de plus hauts niveaux de preuves, pour inclure ces aliments dans la nourriture quotidienne des enfants.
Principe Minimax : minimiser les effets maximaux
Plus généralement, cette bonne pratique fait écho à un principe plus général, inspiré de la théorie des jeux et qui me semble utile en santé environnementale : il s’agit du principe « MinMax » ou « Minimax », qui consiste à minimiser le dommage maximal. Ce principe peut nourrir nos réflexions de parents verts et prudents : lorsqu’une exposition préoccupante s’avère inévitable, au moins temporairement, on peut prendre l’habitude de systématiquement tenter de trouver un moyen de minimiser le dommage maximal pour nos enfants.
Santé environnementale appliquée aux enfants – pour la suite
Voilà pour cette bonne pratique de santé environnementale pour parents. Si elle vous parait utile, alors je vous invite à cliquer sur le bouton J’aime. Vous pouvez aussi la partager, pour contribuer à sa diffusion. Vous pouvez également vous abonner à la chaine YouTube. En activant la cloche, vous serez notamment tenu·e informé·e de la publication des prochaines vidéos.
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En attendant, je vous invite à faire partie des parents verts et prudents. Des parents qui donnent à leurs enfants une alimentation riche en antioxydants.
A bientôt !
Références. Pollution de l’air et antioxydants – Principe MiniMax
- Coumoul, X., F. Massicot, J.C. Pairon, P. Andujar, A. Baeza-Squiban, R. Barouki, L. Bodin, L. Chevillard, X. Decleves, et R. Garnier. Toxicologie. Dunod, 2020. Et aussi :
- Reichl, Franz-Xaver. Guide pratique de Toxicologie – 2nd édition. De Boeck Supérieur, 2015. Et également :
- Sabine Host, « Exposition à la pollution atmosphérique liée au trafic routier et risques sanitaires », VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement. Hors-série 15. 2013. Notamment doi. Et aussi :
- Baeza A, Marano F. Pollution atmosphérique et maladies respiratoires. Un rôle central pour le stress oxydant. Revue Médecine/Science n° 5, vol. 23, mai 2007. Et également :
- Comment se protéger de la pollution ? Interview du docteur Alain Collomb. 2015. Notamment : lien. Et aussi :
- Lee, Alison G., Whitney Cowell, Srimathi Kannan, Harish B. Ganguri, Farida Nentin, Ander Wilson, Brent A. Coull, et al. « Prenatal particulate air pollution and newborn telomere length: Effect modification by maternal antioxidant intakes and infant sex ». Environmental Research 2020. Notamment : doi. Et également :
- Carlsten, Christopher, Sundeep Salvi, Gary W.K. Wong, et Kian Fan Chung. « Personal strategies to minimise effects of air pollution on respiratory health: advice for providers, patients and the public ». European Respiratory Journal 2020. Notamment : doi. Et aussi :
- Lim, Chris C., Richard B. Hayes, Jiyoung Ahn, Yongzhao Shao, Debra T. Silverman, Rena R. Jones, et George D. Thurston. « Mediterranean Diet and the Association Between Air Pollution and Cardiovascular Disease Mortality Risk ». Circulation 2019. Notamment : doi. Et également :
- Dupuy, Jean-Pierre. Pour un catastrophisme éclairé – Quand l’impossible est certain. Editions du Seuil, 2002.
Credit Photos : notamment Pete – Blueberries