Conseils et astuces de lecteurs n°10 : bisphénol A, perturbateurs endocriniens, marche, vulnérabilités des enfants…

Plus on partage, plus on possède. Voilà le miracle. – Léonard Nimoy

Si tu as une pomme, que j’ai une pomme, et que l’on échange nos pommes, nous aurons chacun une pomme. Mais si tu as une idée, que j’ai une idée et que l’on échange nos idées, nous aurons chacun deux idées. - George Bernard Shaw

Bonjour à tous !

Je souhaiterais remercier chaleureusement les lecteurs qui écrivent des commentaires à la suite des articles du blog : ces contributions permettent de compléter et d’enrichir le contenu initial des articles.

Parfois je ressens un peu de frustration car, lorsqu’un lecteur finit un article, il ne lit pas forcément toujours les commentaires correspondants, souvent faute de temps.

En cohérence avec le principe 20/80, voici quelques commentaires que je souhaite (re)partager avec vous, car ils constituent des retours d’expérience et des avis qui me semblent intéressants pour tout le monde !

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Des « concentrations faibles », dans l’absolu, ça ne veut pas dire grand-chose. Parfois cela veut dire inférieur aux seuils d’innocuité, qui ont généralement tendance à baisser au cours du temps (typiquement pour les métaux). Il faut se méfier de l’excès de confiance. – Karine – Perturbateurs endocriniens : mêmes de faibles doses menacent la santé de nos enfants

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D’une manière générale, il est bien difficile de définir un seuil d’innocuité pour les perturbateurs endocriniens. De plus, avec les effets cocktails, plusieurs substances présentes à des concentrations sans risque peuvent générer un risque préoccupant. Zaza – Comment protéger nos enfants des perturbateurs endocriniens, avec le chercheur Olivier Kah

 

Des « concentrations faibles », dans l’absolu, ça ne veut pas dire grand-chose.

Les doses journalières admissibles (DJA), censées nous protéger, sont basées sur des tests de toxicité qui ne considèrent pas la perturbation du système hormonal. Les effets propres aux perturbateurs endocriniens ne sont donc pas pris en compte… On croit rêver ! « Yapuka » agir par nous-mêmes pour protéger nos enfants… – Flav – Comment les industriels manipulent la science, selon Stéphane Foucart

 

Dès que les enfants ont su marcher (nous avons fait pareil pour les 2), nous ne prenions plus la poussette lors de nos petites balades. Nous préférions les porter un peu de temps en temps. Nous habitions en ville à l’époque et les balades étaient assez courtes mais toujours avec des objectifs (aire de jeux, bac à sable, lac avec les canards, manège etc).
Par la suite, nous avons déménagé à la campagne et là, les balades du weekend dans la campagne environnantes sont devenues régulières.
Bien sûr nous avons entendu des « je suis fatigué(e) » mais nous essayons d’avoir toujours un objectif (ramasser des fraises des bois, aller jusqu’à la rivière, faire un bouquet, goûter sur le tronc d’arbre du bout du chemin etc).

Pour moi je pense que :
– il faut vraiment commencer tôt (les gamins de 6 ans en poussette ça me rend dingue)
– il faut toujours avoir un objectif pour entretenir la motivation
Marcher en famille ça permet de partager de supers moments avec les enfants car ils sont toujours émerveillés par un rien et donc ça nous permet de garder/cultiver notre part d’enfance également

CécileD6 astuces pour un grand changement : faire plus marcher ses enfants 🙂

 

lecteurs sante enfants environnement 2

 

Si ce n’est pas vraiment nécessaire à mon goût et si cela ne pose pas une trop grosse contrainte vis-à-vis des relations sociales, je dis non

Personnellement, je réduis l’exposition de mes enfants aux technologies nouvelles. Aujourd’hui leur diffusion est tellement rapide… on a trop peu de recul. Le téléphone portable, en 15-20 ans, est passé de quelques ados branchés à quasi-tout le monde en a un ou deux. Nanotechnologies : Prix Nobel en 1995, aujourd’hui dans les raquettes, les clubs de golf, les cosmétiques, les textiles… Cela fait des millions de personnes exposées sans recul nécessaire sur les dangers associés et avec des manques de connaissances sur les expositions.

Selon moi, la question est « jusqu’où réduire ? » Souvent il y a peu de réponse et et celles qui existent sont associées à de fortes incertitudes. La règle pratique que j’ai retenue : si ce n’est pas vraiment nécessaire à mon goût et si cela ne pose pas une trop grosse contrainte vis-à-vis des relations sociales, je dis non. – LaurenceComment se protéger des nanoparticules toxiques présentes dans notre environnement

 

Même après l’interdiction du bisphénol A, je continue à éviter les boites de conserve. Les plastiques contiennent plusieurs dizaines de substances louches, et l’interdiction du bisphénol A a été retenue (après moultes tensions) car c’est celui qui était le plus étudié (des centaines de publications d’après Science et Avenir). Mais que sait-on vraiment des autres substances ? Juste qu’elles sont peu ou pas étudiées ! C’est la même chose pour les substituts : il s’agit de ne pas remplacer la peste par le choléra. Par exemple, dans ses tickets de caisse, Carrefour a substitué le Bisphénol A par le bisphénol S, ce n’était pas vraiment une bonne idée… – Rose – Comment se protéger des polluants du quotidien quand on est enceinte, avec le Dr Laurent Chevallier

lecteurs sante enfants environnement 3

Les premières années de vie correspondant à une « fenêtre de vulnérabilité » particulièrement critique

Il serait imprudent de réfuter en bloc le principe « la dose fait le poison » (plus il y en a, plus c’est toxique). Simplement, la relation entre dose et toxicité s’avère, dans certaines conditions, plus complexe. En fait, la dose n’est pas le seul critère important. D’autres facteurs, comme la vulnérabilité de l’organisme, sont essentiels : à titre d’exemple, un fœtus, un jeune enfant ou un adulte ne présentent pas la même sensibilité vis-à-vis des toxiques, les premières années de vie correspondant à une « fenêtre de vulnérabilité » particulièrement critique. Les femmes enceintes et les enfants doivent faire l’objet de protections supplémentaires. – Karen – Comment empêcher les polluants d’endommager le cerveau des enfants, avec Barbara Demeneix

 

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Un grand merci pour toutes vos contributions 🙂 A bientôt pour de futurs échanges !

Guillaume

Photo par Ecole Polytechnique, yva Denfs et Frédéric BISSON.

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