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Bonne lecture 🙂
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
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Présentation de Mathilde Touvier, qui connaît bien le thème des Additifs alimentaires et des liens entre alimentation et santé
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Mathilde Touvier. Mathilde est directrice de recherche à l’Inserm et investigatrice principale de la cohorte NutriNet-Santé.
On discute notamment des liens entre additifs alimentaires et santé, de la notion d’environnement obésogène, du rôle des antioxydants pour limiter les effets de certaines pollutions, et d’autres sujets.
J’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Mathilde Touvier.
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier«
- Quand on s’intéresse à l’influence de notre alimentation sur la santé, il est utile de considérer trois dimensions :
- La qualité nutritionnelle des aliments : s’assurer que nos enfants reçoivent les micronutriments nécessaires, tels que les vitamines et les minéraux, qu’il n’y ait pas de carence ; et également être attentif aux graisses saturées, au sucre, au sel, etc. Pour ce faire, on peut notamment s’appuyer sur le Nutriscore, cet affichage simple qu’on peut trouver sur la face avant des emballages de certains produits alimentaires.
- Le degré de transformation des aliments. Des études concluent à une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et certaines maladies. Par exemple : cancers, maladies cardiovasculaires, prise de poids, obésité, etc. Dans ce contexte, une bonne pratique simple consiste à privilégier les courtes listes d’ingrédients, avec un minimum d’entre eux qui ne se trouvent pas traditionnellement dans une cuisine, dans une logique de précaution. Mieux vaut privilégier des produits simples, avec des ingrédients de base, peu transformés.
- La potentielle contamination des aliments par des polluants environnementaux. Par exemple : limiter les aliments contenants beaucoup de résidus de pesticides, par exemple en choisissant quand c’est possible des aliments issus de l’agriculture biologique.
- Plus de 12 000 substances peuvent se trouver dans la composition des matériaux qui rentrent en contact avec les aliments. De plus, les évaluations de risques de ces substances portent sur un nombre limité d’effets potentiel, ne tiennent pas compte des effets des mélanges (les substances sont évaluées une par une, indépendamment les unes des autres) et elles portent peu sur les êtres humains.
Open food facts
- L’application Open Food Facts peut fournir des informations intéressantes sur la base du scan d’un produit : son Nutri-score (calculé automatiquement quand il n’est pas apposé volontairement par le fabriquant), sa classification Nova (une classification de référence pour le degré de transformation des produits), des informations sur son impact environnemental, etc.
- Pour faire face au surplus de stress oxydant causé par certaines pollutions, le corps présente des mécanismes de neutralisation et de détoxification. Les antioxydants nécessaires à ces mécanismes se trouvent dans une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes : il n’y a pas besoin de se supplémenter avec des compléments alimentaires.
- Il est déconseillé de changer ses habitudes de vie sur la base des résultats d’une seule étude. Mieux vaut s’appuyer, dès que possible, sur des expertises collectives qui considèrent l’ensemble des études existantes. Même quand la littérature scientifique converge globalement vers une conclusion, il est classique d’y trouver des études concluant dans un autre sens.
- Les bonnes pratiques utiles et peu chères incluent :
- l’utilisation de l’application gratuite Open Food Facts ;
- le prise en compte du Nutri-score pendant qu’on fait ses courses ;
- la consommation de légumineuses, qui sont des sources bon marché de protéines et de fibres ;
- acheter des fruits et légumes de saison.
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Voilà pour cet entretien intitulé « Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier« . S’il vous paraît utile, alors vous pouvez liker, vous abonner et clocher si vous ne l’avez pas encore fait. C’est notamment pour que YouTube favorise sa diffusion.
À bientôt !
Bibliographie. Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier
- Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren). Notamment : lien. Et aussi :
- Étude NutriNet-Santé. Notamment : lien. Et notamment :
- Programme national nutrition santé (PNNS). Notamment : lien. Et aussi :
- Touvier M. Chaire de Santé publique. Enseignements au Collège de France. Notamment : lien.
- Cours du 11 avril 2023 : Des modèles cellulaires jusqu’aux approches épidémiologiques en population : comment établit-on les preuves scientifiques en matière de lien nutrition – santé ? Notamment : lien. Et aussi :
- Application Open Food Facts. Notamment : lien. Et notamment :
- Santé publique France. Exposition des enfants et des adolescents à la publicité pour des produits gras, sucrés, salés. Notamment : lien.
Images notamment par Guillaume et Sayumi
« Résumé enrichi » de cet échange portant notamment sur les additifs alimentaires et sur les liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier
Voici un résumé de l’échange, produit par une intelligence artificielle (IA). J’y ai supprimé les « hallucinations » les plus évidentes et j’ai laissé les enrichissements introduits à partir des données collectées par l’IA.
Introduction – Les additifs alimentaires selon Mathilde Touvier : comprendre leur impact sur la santé
Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm, a partagé son expertise sur les additifs alimentaires. Ce sujet est crucial pour la santé, notamment celle des enfants.
Mathilde Touvier dirige une équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle. Leur travail se concentre sur les liens entre alimentation et santé, couvrant des maladies comme l’obésité, le diabète, et les maladies cardiovasculaires. L’étude NutriNet-Santé, avec plus de 179 000 participants, joue un rôle essentiel dans cette recherche.
L’impact des aliments ultra transformés
Les aliments ultra transformés sont au centre des préoccupations de Mathilde Touvier. Ils contiennent souvent des additifs alimentaires qui pourraient avoir des effets négatifs sur la santé. Ces aliments sont associés à un risque accru de cancers, de maladies cardiovasculaires, et d’autres pathologies.
Les additifs cosmétiques n’apportent aucun bénéfice pour la santé des consommateurs. Ils améliorent l’apparence des produits, mais posent des risques potentiels. Mathilde Touvier souligne l’importance d’éviter ces substances lorsque cela est possible.
Les aliments ultra transformés peuvent contenir des contaminants provenant des emballages. Ces substances migrent souvent dans les aliments, surtout lorsqu’ils sont chauffés. Les plastiques sont particulièrement concernés.
La recherche sur les effets des contaminants est en cours, mais de nombreux aspects restent flous. Il existe plus de 12 000 substances autorisées pour les matériaux en contact avec les aliments. L’évaluation des risques associés est encore limitée, notamment concernant les « effets cocktails » et les interactions complexes.
Outils pour mieux consommer
L’application Open Food Facts est un outil précieux pour les consommateurs. Elle permet de scanner les aliments et d’obtenir des informations sur leur composition nutritionnelle, leur nutri-score, et leur degré de transformation. Cela aide les parents à faire des choix éclairés pour leurs enfants.
En particulier, la classification Nova permet d’identifier les aliments ultra transformés. Notamment, les produits classés Nova 4 sont à éviter autant que possible. Cette classification est un guide utile pour réduire la consommation d’aliments nocifs.
Recommandations pratiques
Mathilde Touvier recommande de privilégier les aliments peu transformés. Éviter les additifs lorsque c’est possible, par exemple en choisissant des produits simples et présentant une courte liste d’ingrédients de base, est une bonne pratique. Choisir des aliments bio peut aussi réduire l’exposition aux pesticides et autres contaminants.
Il est essentiel de maintenir une alimentation équilibrée. Consommer une variété d’aliments, y compris des fruits et légumes, fournit les antioxydants nécessaires pour réduire le stress oxydant lié aux pollutions sans recourir aux compléments alimentaires.
Conclusion
Les recherches de Mathilde Touvier mettent en lumière l’impact des additifs alimentaires sur la santé. En limitant les aliments ultra transformés et en utilisant des outils comme Open Food Facts, les consommateurs peuvent faire des choix plus sains. Ces pratiques sont essentielles pour protéger la santé, surtout celle des plus jeunes.