1000 premiers jours : facteurs de risque, facteurs protecteurs. – Laurent Storme et Savinie Latrée

Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “1000 premiers jours : facteurs de risque, facteurs protecteurs. – Laurent Storme et Savinie Latrée”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.

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Présentation de Laurent Storme et Savinie Latrée, qui connaissent bien les facteurs de risque et les facteurs protecteurs lors de la période des 1000 premiers jours

Bonjour les parents verts et prudents !

Aujourd’hui, j’échange avec Laurent Storme et Savinie Latrée. Laurent est pédiatre et dirige la Fédération Hospitalo-Universitaire « 1000 jours pour la santé – Prendre soin avant de soigner ». Savinie est diététicienne et cheffe de projet de cette même Fédération Hospitalo-Universitaire.
On discute notamment de la période des 1000 premiers jours, de pourquoi donner de l’information ne suffit pas, de l’équilibre entre facteurs de risque et facteurs protecteurs, et d’autres sujets.

Voilà, j’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Laurent Storme et Savinie Latrée.

NB : dans le cadre de cet échange, les personnes interviewées s’expriment à titre personnel, intuitu personae, et ne visent à représenter aucun de leurs organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes. De plus, bien entendu, accepter un échange avec moi ne signifie pas cautionner tout ce que j’ai pu exprimer par ailleurs, et réciproquement.

Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « 1000 premiers jours : facteurs de risque, facteurs protecteurs. – Laurent Storme et Savinie Latrée » 

• Les « 1000 premiers jours » désigne la période se trouvant approximativement entre la conception et les deux ans de l’enfant. Cette période joue un rôle clé dans la trajectoire de vie des enfants, notamment pour leur santé et pour leur développement mental.
• La notion d’environnement précoce est une notion large. Souvent, on pense qu’il s’agit avant tout des « toxiques » environnementaux. Mais en réalité, cette notion inclut le mode de vie des parents, le style éducatif, le style parental, etc. Et ces composantes exercent une influence très forte sur la santé des enfants.
• Le terme « déterminant de la santé » porte un sens probablement trop fort. En particulier, il suggère une certaine forme de déterminisme, un aspect inéluctable, qui ne correspond pas à la force des preuves scientifiques disponibles.
• En complément des 1000 premiers jours, d’autres périodes ont également une forte influence sur le capital santé de la vie entière. Par exemple : la période préconceptionnelle et l’adolescence.
• Ces périodes de forte sensibilité sont parfois appelées « fenêtres de vulnérabilité ». Néanmoins, comme on considère aussi bien des facteurs de risque que des facteurs protecteurs, on peut les voir plutôt comme des fenêtres d’opportunités.
• La trajectoire de vie dépend notamment de l’équilibre et de l’interaction entre facteurs de risque et facteurs protecteurs.

Accompagner les parents

• Accompagner des parents uniquement en rappelant les bonnes pratiques qui devraient être mises en place, en particulier lorsque des pratiques contraires sont mises en œuvre, conduit couramment à deux positionnements :
  • dans certains cas, à un changement de comportement vertueux, lié à l’acquisition d’une information nouvelle ;
  • dans d’autres cas, à de la réticence, voire de la réactance, menant à un renforcement des pratiques que l’accompagnant souhaitait éviter.
• Au regard de ce constat et de la complexité sous-jacente, la FHU travaille en s’appuyant sur d’autres approches de communication auprès des parents, tenant compte du contexte familial dans sa globalité. Ces approches partent de l’ouverture d’un dialogue et d’une collecte d’informations. Sur cette base, il s’agit de traiter toutes les difficultés intermédiaires qui, dans le processus considéré dans son ensemble, empêche d’atteindre le résultat visé.
• La résolution progressive de chaque frein au changement peut être vue comme une marche de plus franchie vers l’objectif. Et progresser marche par marche peut faire percevoir le processus comme beaucoup plus faisable, quand on considère une forte différence de niveau à franchir.

Gérer les « injonctions contradictoires »

• Au-delà du contexte vécu et des conditions pratiques d’une famille, il s’agit aussi d’articuler les recommandations issues des différentes composantes à prendre en compte pendant les 1000 premiers jours. Parfois, ces différentes composantes se trouvent être difficiles à articuler. Par exemple : faire du sport est bénéfique, mais sur-ventiler conduit à de plus fortes expositions aux polluants de l’air extérieur, en particulier pendant un épisode de pollution urbaine. Autre exemple : consommer régulièrement du poisson est associé à de nombreux bénéfices, mais certains poissons bioaccumulent les polluants organiques persistants.
• Parfois, des organismes publics de référence considèrent l’ensemble des bénéfices et des risques, puis proposent des recommandations articulant ou tranchant au mieux entre les différents enjeux en présence, notamment en fonction de leur impact sanitaire respectif, quand cela est possible.
• Ce type d’évaluation permet soutenir l’action des parents, et indirectement, de diminuer les potentielles anxiétés associées.

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Voilà pour cet entretien intitulé « 1000 premiers jours : facteurs de risque, facteurs protecteurs. – Laurent Storme et Savinie Latrée« . S’il vous paraît utile, alors vous pouvez liker, vous abonner et clocher si vous ne l’avez pas encore fait. C’est notamment pour que YouTube favorise sa diffusion.

À bientôt !

Bibliographie. 1000 premiers jours : facteurs de risque, facteurs protecteurs. – Laurent Storme et Savinie Latrée

• Ministère chargé de la Santé, Commission des 1000 premiers jours. Les 1000 premiers jours. Là où tout commence. 2020. Notamment : lien. Et aussi :
• Karr G, Boudet C, Le-Gall AC et al. Aide au choix de substances prioritaires en santé environnementale : un processus associant un avis d’expert et une analyse multicritère participative. Environnement, Risques & Santé 2014. Notamment DOI. Et également :
• Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Évaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires – Démarche intégrée pour la gestion des émissions de substances chimiques par les installations classées. 2021. Ineris-200357-2563482-v1.0. Notamment : lien. Et aussi :
• Colloque annuel 2022 de l’association Dessine-moi un mouton. Les enjeux des 1000 jours de l’enfant par le Pr Laurent STORME. Notamment : lien. Et également :

Davantage de référence

• Caporale N, et al. From cohorts to molecules: Adverse impacts of endocrine disrupting mixtures. Science 2022. Notamment : DOI. Et aussi :
• Cohn BA et al. DDT Exposure in Utero and Breast Cancer. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism 2015. Notamment : DOI. Et également :
• Grandjean P et al. Serum Vaccine Antibody Concentrations in Children Exposed to Perfluorinated Compounds. JAMA 2012. Notamment : DOI. Et aussi :
• Nilsen FM, Tulve NS. A systematic review and meta-analysis examining the interrelationships between chemical and non-chemical stressors and inherent characteristics in children with ADHD. Environmental research 2020 ; 180 : 108884. Notamment : DOI. Et également :
• Ferguson KK, McElrath TF, Meeker JD. Environmental phthalate exposure and preterm birth. JAMA pediatrics 2014. Notamment : DOI. Et aussi :
• Braun JM, Kahn RS, Froehlich T et al. Exposures to environmental toxicants and attention deficit hyperactivity disorder in US children. Environmental health perspectives 2006. Notamment : DOI. Et également :
• Chan-Yeung M, Koo LC, Ho JCM et al. Risk factors associated with lung cancer in Hong Kong. Lung Cancer 2003. Notamment : DOI. Et aussi :
• Shu H, Jönsson BA, Larsson M et al. PVC flooring at home and development of asthma among young children in Sweden, a 10‐year follow‐ Indoor air 2014. Notamment : DOI. Et également :
• Ben Dhia F, Cicolella A. Méthodologie de gestion du risque lié aux perturbateurs endocriniens. Le cas des Phtalates et des maladies infantiles : réduire les risques en réduisant l’exposition à la source. – Mémoire de fin d’études. École des hautes études en santé publique (EHESP) ; Université de Paris ; Université Paris-Saclay ; Réseau environnement santé (RES), 2021. Notamment : DOI. Et aussi :

Davantage de référence 2 – 1000 premiers jours : facteurs de risque, facteurs protecteurs. – Laurent Storme et Savinie Latrée

• Slama, R. Relations entre santé humaine et environnement dans l’Anthropocène. Cours et séminaires au Collège de France. Chaire Santé publique. Collège de France. 2022. Notamment : DOI. Dont Séminaire d’Andreas Kortenkamp. Bad Cocktails – The Evaluation of Combined Exposures. Notamment : DOI. Et également :
• CHU de Poitiers, Centre d’investigation clinique. Programme PREVED: Pregnancy, prevention, endocrine disruptor. Capitalisation accompagnée par Marion Albouy. 2022. Notamment : DOI. Et aussi :
• Russo F, Williamson J. Interpreting causality in the health sciences. International studies in the philosophy of science 2007 ; 21(2) : 157-170. Notamment : DOI. Et également :
• Karr G, Ramel M. Qualité de l’air intérieur et santé : quels sont les produits de consommation présentant les risques individuels les plus élevés ? Environnement, Risques & Santé 2021 ; 20(5) : 446-456. Notamment : DOI. Et aussi :
• Nicolas M et al. Exposition aux polluants émis par les bougies et les encens dans les environnements intérieurs – Émissions et risques sanitaires associés – projet EBENE. Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Laboratoire de Chimie de l’Environnement (LCE), 2017. Notamment : DOI. Et également :
• Projet Fédératif Hospitalo – Universitaire lillois 1000 jours pour la santé. Notamment : lien. Agenda des webinaires. Notamment : lien. Et aussi :
• DU Parcours des 1000 premiers jours : accompagner la famille. Notamment : lien.

« Résumé enrichi » de cet échange portant notamment sur les facteurs de risque et les facteurs protecteurs de la période des 1000 premiers jours, avec Laurent Storme et Savinie Latrée

Voici un résumé de l’échange, produit par une intelligence artificielle (IA). J’y ai supprimé les « hallucinations » les plus évidentes et j’ai laissé les potentiels enrichissements introduits à partir des données collectées par l’IA.

Introduction – Les 1000 premiers jours selon Laurent Storme et Savinie Latrée : comprendre, agir et accompagner sans culpabiliser

Les 1000 premiers jours de la vie d’un enfant — de la conception jusqu’à ses deux ans — sont désormais bien identifiés comme une période cruciale pour la santé physique, mentale et émotionnelle. Mais que savons-nous vraiment des leviers d’action, des risques réels et des bonnes pratiques à adopter sans culpabilité ?

Dans cet entretien, nous plongeons dans les réflexions portées par Laurent Storme, pédiatre et directeur de la Fédération Hospitalo-Universitaire « 1000 jours pour la santé », et Savinie Latrée, diététicienne et cheffe de projet au sein de cette même structure.

Une période déterminante, mais pas déterministe

Les 1000 premiers jours, selon Laurent Storme, ne doivent pas être vus comme une période où tout est joué d’avance. Il préfère parler de facteurs de risques et de protection plutôt que de « déterminants » de santé.

❝ Parler de déterminisme est trop fort. On doit penser en termes d’équilibres entre facteurs favorables et défavorables. ❞

Les facteurs environnementaux au sens large

Quand on évoque la santé environnementale, on pense souvent à la pollution, aux perturbateurs endocriniens, aux métaux lourds… Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Le regard porté par l’équipe des 1000 premiers jours de Laurent Storme est bien plus global :

• Mode de vie des parents

• Qualité des interactions précoces

• Stress chronique et toxique

• Style éducatif et parentalité

• Exposition aux substances chimiques

Tous ces éléments, combinés, influencent les trajectoires de vie des enfants, y compris leur santé mentale et leurs compétences psychosociales.

Faut-il élargir la période des 1000 premiers jours ?

Pour Laurent Storme, limiter l’approche à 1000 jours est pertinent… mais un peu réducteur. Il propose de considérer la période préconceptionnelle, soit les 400 jours qui précèdent la conception.

Pourquoi ? Parce que des études montrent que le mode de vie des parents avant même la grossesse peut influencer le développement de l’enfant.

Le rôle majeur du co-parent

Un autre point crucial : le rôle du père ou du co-parent. Trop souvent ignoré dans les politiques de santé publique, il est pourtant essentiel.

❝ Le co-parent agit sur le langage, le développement, l’environnement de l’enfant… Il est un acteur central des 1000 premiers jours. ❞

L’effet cocktail : une réalité encore difficile à cerner

Il existe des milliers de substances chimiques dans notre environnement. Même si chaque substance prise individuellement peut avoir un effet modéré, leurs effets combinés sont mal connus.

Avec une logique « exposome », les ordres de grandeur de risque peuvent changer (cumul de contributions, voire synergie de toxicité parfois). On n’est pas face à un polluant, mais à des centaines.

L’anxiété environnementale, un nouveau risque ?

Un des points forts de l’approche portée par Laurent Storme et Savinie Latrée, c’est la prise en compte de l’anxiété générée par l’information elle-même.

L’étude nationale Préved, par exemple, a montré que fournir une information en anténatal sur les perturbateurs endocriniens augmente la conscience du risque, mais ne réduit pas les niveaux d’exposition mesurés.

Informer ne suffit pas

Cette conclusion est capitale. Elle remet en question des décennies d’approches éducatives en santé :

• L’information seule ne déclenche pas (toujours) le changement

• Elle peut même ajouter du stress, surtout chez les jeunes parents

Et ce stress, lorsqu’il devient chronique et imprévisible, est un facteur de risque en soi, démontré pour le développement du bébé.

Accompagner plutôt que prescrire

À partir de ce constat, Savinie Latrée partage une réflexion centrale : accompagner les familles plutôt que leur donner des injonctions peut être plus pertinent dans de nombreux cas.

Elle illustre cela par un exemple de terrain : une famille dans laquelle le bébé mange uniquement des plats préparés.

Deux approches possibles

Approche 1 : vous devriez faire des repas maison, c’est mieux pour le développement de votre enfant.

➡️ Risque de résistance, de culpabilité ou d’échec à long terme.

Approche 2 : ouvrir le dialogue avec des questions comme « comment se passent les repas chez vous ? »

➡️ Cela permet de comprendre des situations complexes (ex. : parent découragé car bébé refuse les plats faits maison) et de proposer un accompagnement adapté.

Petit à petit, vers un même objectif

À travers une métaphore d’escalier, Savinie Latrée décrit l’accompagnement des parents comme un chemin par étapes, qui vise le même objectif final : une alimentation saine et partagée dans un climat apaisé.

Dans certains cas, un plat préparé partagé avec plaisir vaut mieux qu’un plat maison conflictuel.

Prendre en compte les réalités du quotidien

L’approche des 1000 premiers jours selon Laurent Storme ne cherche pas la perfection. Elle valorise :

• Le plaisir partagé

• Le réalisme face aux contraintes

• L’adaptation au rythme des familles

Changer sans culpabiliser

Un autre exemple abordé : les bougies parfumées ou l’encens. On sait qu’ils polluent l’air intérieur. Mais comment dire cela sans culpabiliser ?

Savinie Latrée propose une formulation bienveillante et personnelle :

« Depuis que je suis maman, je me renseigne beaucoup. J’ai appris que les bougies parfumées, ce n’est pas terrible pour les bébés… Ce serait important pour moi qu’on l’éteigne pendant notre visite : est-ce que tu en serais d’accord ? »

Cette approche permet d’informer sans imposer, de laisser l’autre libre tout en partageant une préoccupation sincère et l’importance qu’elle a pour nous

Trouver l’équilibre entre recommandations et pression

Les injonctions contradictoires sont nombreuses. Faut-il sortir malgré la pollution ? Manger du poisson malgré les métaux lourds ?

L’équipe des 1000 premiers jours de Laurent Storme souligne un principe fondamental :

On ne doit pas remettre en question les recommandations officielles à cause d’incertitudes environnementales.

Par exemple, même si certains poissons sont contaminés, la consommation de poisson pendant la grossesse est associée à un meilleur développement cognitif de l’enfant.

Renforcer le pouvoir d’agir des parents

C’est le fil rouge de toute la démarche portée par Laurent Storme et Savinie Latrée : redonner du pouvoir d’agir aux parents, pas leur ajouter de la pression.

❝ On ne peut pas juste dire “mangez du poisson deux fois par semaine”. Il faut accompagner, contextualiser, rassurer. ❞

Le rôle des groupes de parents

Des échanges entre parents peuvent aussi contribuer à cet accompagnement. Par exemple, une mère qui n’aime pas le poisson pourra être rassurée par une autre qui a trouvé une astuce pour le cuisiner différemment.

Promouvoir une approche globale de la santé

La complexité des 1000 premiers jours, selon Laurent Storme, ne doit pas faire renoncer à l’action. Au contraire, elle invite à :

• Adopter une approche transversale

• Travailler avec les parents, pas en opposition

• Favoriser les expériences positives

• Donner du temps au changement durable

Dépasser les conseils simplistes

Pour Laurent Storme, les recommandations doivent être nuancées, non culpabilisantes, et prendre en compte l’impact émotionnel des messages transmis.

Même s’il est essentiel d’informer, il est tout aussi important de protéger les parents d’une pression excessive, qui peut finir par nuire à la relation parent-enfant.

Conclusion : les 1000 premiers jours selon Laurent Storme, une démarche humaniste et pragmatique

Ce qui ressort avec force de cet échange, c’est que l’approche des 1000 premiers jours, selon Laurent Storme, est à la fois ambitieuse et réaliste.

Elle reconnaît l’importance de cette période clé, mais refuse les raccourcis culpabilisants.

Cette approche s’appuie sur les données scientifiques, tout en respectant les contraintes du quotidien.

Elle propose d’informer, de dialoguer et d’accompagner, plutôt que d’imposer.

Parce que chaque parent a avant tout besoin d’être soutenu, pas jugé.

Et parce que chaque enfant bénéficie d’un environnement plus sain, plus serein et plus aimant quand ses parents se sentent en confiance.