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Vaccination des enfants : ce que les parents devraient savoir avant de choisir (5/6)

C'est vrai, la vaccination ne peut représenter la solution unique et parfaite à toutes les pathologies infectieuses. Mais oui, elle reste, avec l'amélioration de l'hygiène, un pilier essentiel du bien-être des sociétés humaines. Et elle le sera encore dans l'avenir. - Éditorial « Les vaccins, ça se discute ! » - Science et Vie 2016.

Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit que se préoccuper de la meilleure manière d’aller de l’avant. – Paulo Coelho

Bonjour à tousvaccins et approche ancestrale

Cet article est le cinquième d’une série de six articles portant sur les risques liés aux vaccins. Les articles précédents ont successivement présenté la complexité du sujet, technique et sociétale, quelques rappels sur les principes de base de la vaccination, les arguments en faveur d’une augmentation du nombre de vaccins obligatoires, les arguments en faveur d’une vaccination limitée à certains vaccins essentiels, sans adjuvant préoccupant, et les arguments en faveur de la non-vaccination.

D’après les informations que j’ai pu collecter, des risques sont associés à la vaccination et à la non vaccination. Une démarche d’évitement des risques n’est donc pas possible ici : chaque parent doit faire un choix. Dans ce cadre, les deux derniers articles présentent comment j’ai mis en regard ces différents arguments, afin de me forger mon propre avis, à ce stade de ma compréhension. Comme d’habitude, mon avis personnel ne constitue pas une recommandation et ne prétend pas être une vérité absolue ; son processus d’élaboration peut contribuer à nourrir les réflexions des parents et éclairer leur choix.

 

Maintenant que les principaux arguments du débat sont identifiés, peut-on parler de « débat inextricable » ? Peut être. En attendant, en tant que parents, il va bien falloir faire un choix, avec les informations disponibles et les incertitudes résiduelles. L’absence de choix constitue, de fait, un choix parmi d’autres, avec ses avantages et ses inconvénients.

Je considère, en tant qu’auteur du blog, que mon rôle est de partager mon avis à ce stade, et surtout comment que je l’ai élaboré, à partir de cet ensemble d’arguments. Pour mémoire, ce thème ne fait pas vraiment partie de mon champ d’expertise. Cet avis correspond à ma compréhension du moment, certainement imparfaite, obtenue après une centaine d’heures de recherche. Je considère que son principal atout vient de mon absence de conviction initiale, de mon peu d’intérêt pour ce thème jusqu’ici.

 

Tout d’abord, pour ôter tout suspens (!), il n’y a plus vraiment d’enjeu pour mes deux filles. Sans se poser de questions à l’époque, Romi et moi avons simplement fait confiance aux pédiatres qui ont accompagné nos enfants. Ces pédiatres nous ont présenté l’ensemble des vaccins recommandés ; ils ont précisé que certains enfants pouvaient mal réagir, mais que ces cas étaient rares et que, selon eux, la balance « bénéfices / risques » des vaccins était très élevée. Les 11 vaccins prévus au calendrier vaccinal, et qui deviendront obligatoires début 2018, ont tous été administrés à Yumi et Naé, ainsi que les principaux rappels. Donc, pour nous, c’est Alea jacta est !

 

D’après ce que j’ai pu trouver au cours de mes recherches, la plupart des personnes qui critiquent les vaccins ne critiquent pas le principe même de la vaccination. Leurs critiques portent plutôt sur les abus de vaccination, sur une maîtrise insuffisante des effets secondaires et sur les conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique.

 

Vous le savez si vous me suivez, je pense que l’approche ancestrale est une grille de lecture qui apporte souvent des informations et des hypothèses intéressantes : compte tenu de la similitude de notre corps avec celui de nos ancêtres préhistoriques, que peut-on déduire concernant les vaccins ? Tout d’abord, que le corps humain n’a probablement pas besoin de vaccin, par essence, pour fonctionner de manière optimale. Par ailleurs, au regard de la complexité du fonctionnement humain, façonné par des millions d’années d’évolution et dépassant souvent nos capacités intellectuelles, une intervention artificielle devrait, par principe, faire l’objet d’un questionnement rigoureux et présenter un rapport bénéfices / risques très élevé pour pouvoir être retenue.

Cette première approche me semble devoir être modulée par deux éléments importants :

  • les conditions de vie moderne classique sont bien éloignées de celles de nos ancêtres préhistoriques : hygiène de vie inadéquate (nourriture transformée, sommeil insuffisant, sédentarité, stress chroniques, manque de contact avec des environnements naturels…) ; populations regroupées dans des zones de forte densité (favorisant le développement d’épidémies) ; proportion insuffisante de bébés allaités…
  • la vaccination a pour objectif de reproduire un processus naturel : l’acquisition d’une mémoire immunitaire après une exposition à un agent pathogène. Cette reproduction a néanmoins ses limites. Par exemple : l’administration du vaccin peut être assez éloignée d’une exposition naturelle (ex : injection intramusculaire) ; les vaccins contiennent des petites quantités de substances préoccupantes, la composition des agents pathogènes des vaccins peut être différente de celle des agents pathogènes naturels…

La vaccination pourrait donc être considérée comme une sorte de « béquille », qui permettrait d’améliorer le niveau de santé des populations d’aujourd’hui, en reproduisant approximativement un phénomène naturel ; une béquille nécessaire, pas dans l’absolu mais au regard du mode de vie moderne classique.

 

vaccins sante enfants 2

 

Tenter de reproduire ou d’accompagner un phénomène naturel, à mon sens, est une approche pertinente lorsqu’on envisage une intervention sur le corps humain. Dans le cas précis des vaccins, au final, quelle est la balance bénéfices / risques obtenue ? Selon les auteurs et les vaccins, les réponses sont très variables ; des auteurs de bagage scientifique crédible (chercheurs, professeurs, médecins, statisticiens…) peuvent produire des réponses très différentes : les vaccins font bien l’objet d’une controverse. Néanmoins, d’après ce que j’ai pu trouver, de nombreux organismes de référence se sont prononcés pour une balance bénéfices / risques très en faveur des vaccins : Organisation mondiale de la santé (OMS), Haut Conseil de la santé publique (HCSP), Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Académie de médecine et de pharmacie, des dizaines de sociétés savantes… Ces organismes regroupent des experts de différents domaines. Ces experts étudient l’ensemble des données disponibles dans la littérature scientifique, peuvent débattre entre eux de ces données, notamment des limites et des incertitudes associées, puis produisent un avis argumenté. Dans ce contexte, à ce stade, je considère qu’il est plus probable que les bénéfices liés aux vaccins surpassent significativement les risques associés.

 

Selon la « Théorie du virus utile », les virus ne doivent pas être considérés comme des menaces pour la santé, par essence ; au contraire, ces fragments d’ADN présents dans l’environnement seraient sélectionnés et retenus par le corps, pour acquérir de nouvelles capacités d’élimination et pouvoir enclencher des opérations de détoxification nécessaires. Ces opérations peuvent être associées à divers symptômes désagréables mais, avant tout, elles visent un meilleur niveau de santé. Les complications plus graves correspondraient à un emballement des réactions de détoxification, dans les cas d’intoxications les plus fortes. Selon cette théorie, les vaccins perturbent ce fonctionnement naturel, en introduisant artificiellement des virus dans le corps, sans que cela corresponde à un besoin de détoxification. Vacciner un enfant en bonne santé serait donc contre-productif pour lui ; la priorité devrait être d’augmenter l’hygiène de vie de tous les enfants.

Plusieurs auteurs évoquent cette Théorie du virus utile, en particulier dans le courant hygiéniste. Je trouve son principe et sa logique très intéressants ; j’aimerais approfondir ce sujet par la suite, savoir si des travaux de recherche récents appuient cette théorie. Dans tous les cas, sur le thème des vaccins, son application par la promotion de la non-vaccination me parait bien risquée à l’échelle des populations : compte tenu des regains d’épidémies qui sont observés lorsque certaines couvertures vaccinales baissent localement, la logique de cette théorie suggère que le niveau de santé actuel des enfants est assez bas, suffisamment bas pour enclencher des réactions de détoxification dangereuses pour de nombre d’entre eux.

Et même au niveau individuel, comment estimer le niveau de santé (intérieure) d’un enfant ? Pas facile. Par ailleurs, un enfant n’est pas responsable du style de vie et de l’environnement au sein desquels ses parents l’ont placé. Et puis même avec un style de vie très sain, un enfant peut hériter de caractéristiques physiologiques défavorables. Dans ce cadre, je me retrouve bien dans l’objectif de protéger nos enfants et les autres par la vaccination, en particulier les plus faibles. Si on retient ce choix et si on donne du crédit à la Théorie du virus utile, alors l’induction d’une plus faible capacité de détoxification naturelle, due aux vaccins, inviterait à :

  • développer un style de vie sain, afin de réduire son niveau d’intoxication ;
  • accentuer l’accompagnement des autres procédés de détoxification disponibles.

 

Afin de respecter mon objectif d’articles raisonnablement courts, je vous propose la suite de ce raisonnement dans l’article suivant : Vaccination des enfants : ce que les parents devraient savoir avant de choisir (6/6)

 

Photos notamment par Jean-Pierre Dalbéra et Dominic Alves

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