Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA)

Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA)”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.

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Présentation du projet FEES (Femmes Enceintes Environnement et Santé)

Bonjour les parents verts et prudents,

Aujourd’hui j’échange avec Mélie Rousseau. Mélie est coordinatrice nationale du projet FEES (Femmes enceintes environnement et santé) et responsable du Pôle Périnatalité à l’APPA, l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique..

On discute notamment de bonnes pratiques pour les femmes enceintes, du rôle du co-parent, des pièges du marketing spécial bébé, et d’autres sujets.

J’espère que vous y trouverez des choses utiles !

NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.

Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA) » 

• La période dite des « 1000 (premiers) jours» désigne la période allant de la fécondation aux deux ans de l’enfant.
• Cette période correspond à une forte sensibilité des enfants, qui peut donc avoir de fortes répercussions, positives ou négatives, à court, moyen ou long terme. Par conséquent, on peut considérer cette période à la fois comme une période de vulnérabilités et d’opportunités : les bons comportements adoptés pendant la période des 1000 jours pourront aussi avoir un effet décuplé.
• Ceci s’inscrit dans la logique du concept des Origines développementales de la santé et des maladies (DOHaD – Developmental origin of health and adult diseases).
• Aérer quotidiennement son logement permet de diminuer les concentrations en polluants dans l’air intérieur. La mise en œuvre de cette bonne pratique a également été associée à une diminution de mesures d’imprégnation, par exemple dans les urines.
• Les bonnes pratiques permettant de diminuer les expositions préoccupantes incluent :
  • ne pas réchauffer des aliments dans des récipients en plastique ;
  • laver et éplucher les légumes avant de les consommer ;
  • diminuer le nombre de cosmétiques utilisés au quotidien.

Favoriser le changement d’habitudes

• Il est souvent difficile de changer des habitudes bien ancrées. Une manière de faire consiste à commencer par ce qu’on trouve attrayant, puis d’élargir ensuite, pas à pas, à d’autres thématiques.
• Une autre bonne pratique favorisant le changement consiste à hiérarchiser les expositions. Et dans ce cadre, la première question à se poser à propos d’un produit s’avère : « est-ce que j’en ai vraiment besoin ?»
• Plus généralement, les parents peuvent considérer un principe de sobriété chimique, en particulier pendant la période des 1000 premiers jours.
• Le marketing autour du bébé a tendance a créer des besoins supplémentaires. Parfois, les produits associés peuvent être considérés comme inutiles et pourtant générer des expositions préoccupantes pour les enfants. Par exemple : les parfums pour bébés.
• Les allégations affichées par les fabricants sur leurs produits peuvent ne pas correspondre à un référentiel reconnu et accessible, au contraire des labels environnementaux de référence.
• En hiver, pour réduire les potentielles pertes énergétiques, mieux vaut privilégier des aérations courtes, en grand (en sécurisant par rapport au risque de chute pour les enfants), idéalement avec un courant d’air, de manière à renouveler rapidement l’air intérieur. Dans ce cas, la chaleur reste dans les murs du bâtiment : il n’y a donc pas de perte significative.

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Voilà pour cet entretien intitulé « Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA)« . S’il vous paraît utile, alors vous pouvez liker, vous abonner et clocher si vous ne l’avez pas encore fait. C’est notamment pour que YouTube favorise sa diffusion.

À bientôt !

Bibliographie. Femmes enceintes : bonnes pratiques de santé environnementale (projet FEES, APPA)

« Résumé enrichi » de cet échange portant les femmes enceintes et la santé environnementale

Voici un résumé de l’échange, produit par une intelligence artificielle (IA). J’y ai supprimé les « hallucinations » les plus évidentes et j’ai laissé les enrichissements introduits à partir des données collectées par l’IA.

Introduction – Femmes enceintes et santé environnement : l’essentiel à connaître

La santé environnementale est un enjeu crucial pour les femmes enceintes. Comprendre les expositions aux polluants et adopter de bonnes pratiques peut faire une grande différence. Cet article explore les conseils partagés par Méli Rousseau sur ce sujet.

Comprendre la santé environnementale

La santé environnementale traite des facteurs environnementaux qui influencent la santé. Pour les femmes enceintes, cette thématique est sensible en raison des implications à long terme sur l’enfant.

En effet, les 1000 premiers jours, de la conception aux deux ans de l’enfant, sont critiques. Cette période représente une fenêtre de vulnérabilité mais aussi une opportunité pour adopter des pratiques bénéfiques.

Expositions domestiques et prévention

L’air intérieur est souvent plus pollué que l’air extérieur. Une aération régulière est notamment essentielle. Cela réduit les polluants intérieurs sans coût supplémentaire lié aux pertes énergétiques.

Les cosmétiques peuvent contenir des substances nocives. Limitez les produits non essentiels et privilégiez ceux avec des labels bio. Cela réduit les risques d’expositions préoccupantes.

Optez pour des aliments bio, surtout ceux qui ne s’épluchent pas. Cela réduit le niveau d’exposition aux pesticides.

Évitez de réchauffer les aliments dans du plastique.

Fausses bonnes idées

Certaines pratiques peuvent sembler bénéfiques mais ne le sont pas.

Les produits marqués comme « spécifiques pour bébés » ne sont pas toujours nécessaires. Par exemple, les parfums pour bébés sont superflus et ajoutent des substances chimiques dans leur environnement.

Choisissez des lessives avec un label bio plutôt que celles simplement marquées « pour bébés ».

Préférez des matériaux sains pour la vaisselle.

Entretien motivationnel

L’entretien motivationnel est une méthode efficace pour encourager le changement de comportement. Écoutez et comprenez où se situe la personne dans son processus de changement.

Commencez par les préoccupations de chacun. Cela permet un changement progressif et adapté.

Rôle du partenaire

Impliquer le partenaire dans ces changements est essentiel. Cela évite de faire peser toute la responsabilité sur la femme enceinte et rend plus faisable l’élaboration d’un environnement sain.

Sobriété chimique : une approche durable

La sobriété chimique est un concept clé. Réduisez les produits non essentiels et privilégiez ceux avec des labels de qualité. En effet, ces labels sont associés à des cahiers des charges, qui assurent l’absence de nombreuses substances préoccupantes.

Identifiez les expositions les plus fréquentes. Traitez d’abord les produits utilisés quotidiennement.

Conclusion

Pour conclure, la santé environnementale est un aspect crucial à considérer pour les femmes enceintes. En adoptant des pratiques simples et en s’informant, les futurs parents peuvent créer un environnement sain pour leur enfant et toute la famille.