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Bonne lecture 🙂
Chronique du film-documentaire « Planète Alu : attention danger »
De Bert Ehgartner, diffusé sur Arte en 2013
Ce documentaire porte sur les expositions aux composés contenant de l’aluminium, présents dans l’environnement du quotidien, ainsi que sur les effets sanitaires associés.
Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »
Voici une liste d’informations et de points de vue issus du documentaire, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.
- L’aluminium est un métal qui est de plus en plus utilisé dans les produits de consommation courante : récipients et emballages alimentaires, additifs alimentaires, produits cosmétiques, adjuvants de vaccins… Cette tendance s’explique par les nombreuses propriétés utiles associées aux composés contenant de l’aluminium : malléabilité, résistance, capacité à créer des émulsions, à stimuler le système immunitaire, à diminuer les prolifération microbiennes…
- L’aluminium présente des effets toxiques préoccupants, notamment sur le système nerveux, qui ont été démontrés sur des animaux de laboratoire. Les expositions à l’aluminium sont suspectées d’être une contribution significative à l’augmentation des cas de certaines maladies dites « de civilisation » : cancers du sein, maladie d’Alzheimer, allergies (asthme, rhume des foins…)…
- Concernant le cancer du sein, la plupart des tumeurs se trouve à proximité des aisselles. Certains chercheurs suspectent une association avec l’application de désodorisants contenant des sels d’aluminium, ceux qui affichent la mention « anti-transpirant ».
- Dans des expériences de laboratoire, de faibles quantités d’aluminium ont causé de petites tumeurs parmi des cellules épithéliales de seins. Les cellules cancéreuses associées ont pu migrer et former des métastases.
- La production d’aluminium présente un fort impact environnemental, en termes de perte de biodiversité, de pollution des eaux, de productions de déchets toxiques, de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effets de serre.
- Souvent, les médicaments contre les brûlures d’estomac contiennent de l’aluminium. Il est déconseillé d’en prendre pendant la grossesse, car le fœtus est particulièrement vulnérable.
- Lorsque des eaux de surface sont utilisées pour la production d’eau potable, elles peuvent être traitées par des sels d’aluminium. Ce traitement sert à agglomérer les particules en suspension pour les faire décanter, et ainsi « clarifier » l’eau brute. Une petite partie de l’aluminium utilisée reste dans l’eau potable produite. Or l’ingestion chronique de petites doses d’aluminium fait l’objet de préoccupations.
- Certains vaccins contiennent des adjuvants incluant de l’aluminium. Chez certaines personnes, cet aluminium n’est pas éliminé et une partie se retrouve dans le cerveau, pouvant causer divers troubles regroupés sous le nom de myofasciite à macrophages.
Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »
Vous devez faire attention aux désodorisants que vous utilisez. Vous devez regarder les ingrédients qui les composent et surtout vérifier qu’il n’y a pas d’aluminium. Si c’est le cas, il faut le jeter et acheter une autre marque.
Nous avons trouvé de plus hauts taux d’aluminium dans les ponctions effectuées sur les patientes souffrant d’un cancer du sein.
De tous les éléments de la table périodique, l’aluminium est un de ceux qui offre le plus d’applications : il bouche les pores de la peau, il favorise la formation d’émulsion et fluidifie à volonté crèmes et lotions ; les capsules d’aluminium conserve l’arôme du café ; les feuilles d’aluminium ferment hermétiquement les yaourts, consolident les emballages de lait et de médicaments et empêchent la lumière de passer… l’aluminium est vraiment le métal de notre temps.
L’aluminium est couramment utilisé en expérimentation pour la production d’allergies chez les animaux. […] Jusqu’ici, nous avons choisi les principaux allergènes alimentaires, et nous avons montré que des allergies alimentaires peuvent surgir en présence d’aluminium utilisé comme excipient. En fait, on pourrait introduire ce même excipient dans tous les produits alimentaires et induire ainsi des allergies plus ou moins intenses à toutes sortes d’aliments.
Le nombre de cas d’allergies au augmenté de façon spectaculaire ces dernières années, en particulier chez les enfants. Des études montrent que le risque d’allergies est deux fois plus important lorsque les mères ont pris des médicaments contenant de l’aluminium pendant leur grossesse.
L’aluminium est le seul élément disponible en abondance sur Terre qui ne soit pas utile à l’organisme, et dont aucun fonction biologique n’a besoin. Nous ne sommes pas parvenu à identifier ne serait-ce qu’un seul effet bénéfique de l’aluminium sur un système biologique.
Les conclusions sont claires et nettes à ce niveau : l’apport d’aluminium, surtout chez les personnes d’un certain âge, est un facteur aggravant de la maladie d’Alzheimer.
Nous ignorons si l’aluminium est un facteur aggravant ou véritablement une cause de la maladie d’Alzheimer. ce que nous savons, c’est que l’aluminium est un neurotoxique et qu’il est associé aux principales caractéristiques de la maladie. Cela ne change rien au fait que dans les régions où on mesure une certaine quantité d’aluminium dans l’eau courante, on constate une incidence plus élevée de la maladie. Les liens établis existent bel et bien.
Je suis convaincu que la maladie d’Alzheimer existerait sans l’aluminium. Mais, est-ce qu’elle surviendrait chez des gens si jeunes ? […] Est-ce qu’elle serait violente ? Est-ce qu’elle serait aussi débilitante ?
Mon avis
Les « + » :
- une présentation claire des enjeux liés à l’utilisation d’aluminium ;
- interventions de personnes connues dans le domaine de la santé environnementale : Christopher Exley, André Picot, Romain Gherardi…
- interviews d’un toxicologue représentant l’industrie de l’aluminium et d’un représentant de l’autorité européenne réglementant les médicaments, ce qui permet d’avoir un éclairage complémentaire aux thèses défendues par le documentaire.
Les « – » :
- à peu près la moitié du documentaire est consacré aux procédés de fabrication et aux impacts de l’industrie de l’aluminium sur les populations locales, notamment aux alentours des mines se trouvant dans des pays en voie de développement. Ces thématiques, très intéressantes en elles-mêmes, ne concerne pas les thématiques de ce blog : il s’agit donc d’un « – » au regard de mes thèmes d’intérêt, pas dans l’absolu.