Renforcer l’immunité des enfants face aux pollutions environnementales (5/5)

Pour se protéger des effets de la pollution, il faut aussi être…en bonne santé ! Renforcez vos défenses immunitaires avec une alimentation saine et équilibrée, un sommeil suffisant, la gestion de votre stress et la pratique régulière d’un exercice physique adapté. - Pr René Frydman

D’où l’intérêt de stimuler la détoxification, en activant davantage tous ces gènes aux noms d’éternuements, pour sortir les polluants entrés constitutivement en nous. Nous rincer de l’intérieur, en somme. - Pr Jean-François Narbonne

Chronique du livre « Renforcez votre immunité »

Renforcer immunité enfants pollutions environnementales

de Bruno Comby, 358 pages, publié en 1994

 

Bruno Comby est auteur, conférencier et chercheur, spécialisé dans les domaines de l’environnement et de la santé.

Ce livre propose une interprétation de comment les microbes et le système immunitaire interagissent. Au regard de cette proposition, renforcer et optimiser son immunité devient possible en travaillant sur son hygiène de vie, et en particulier sur son alimentation.

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Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »

Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.

  • Il existe des milliards de toxines différentes… et il existe un nombre tout aussi grand de virus susceptibles d’intervenir pour les neutraliser et les éliminer. En fait, le nombre potentiel de virus différents est quasi-infini : de nouveaux virus peuvent apparaître, au fur et à mesure que de nouveaux besoins de neutralisation et d’élimination apparaissent. Le virus serait ainsi une sorte d’ouvrier spécialisé, ayant pour mission de démonter et de nettoyer toutes les molécules ayant une certaine forme.
  • La plupart des maladies graves seraient alors des exagérations et des complications de mécanismes initialement utiles, appliqués dans un contexte trop éloigné de celui dans lequel ils sont apparus.
  • Théoriquement, mieux vaut « laisser faire » les mécanismes initiaux des maladies infectieuses et immunitaires (notamment fièvre et diarrhée), car leur objectif est de ramener le corps à un état de santé. Ce positionnement pourra être tenu tant que les symptômes restent supportables et de relativement faible amplitude. S’opposer aux symptômes d’élimination, par exemple avec des traitements médicamenteux, conduit à des effets délétères, car la cause profonde des symptômes observés (présence de toxines à éliminer) n’a pas été résolue. Par exemple :
    • la période de la maladie peut s’étendre ou être reportée dans le temps ;
    • la maladie peut s’aggraver ;
    • l’élimination peut s’effectuer par d’autres types de symptômes, dans d’autres parties du corps.
  • Néanmoins, la possibilité d’évolutions rapides rend indispensable de rester suivi médicalement ; en cas de besoin, un traitement médicamenteux pourra empêcher toute complication potentielle.
  • De nombreuses observations suggèrent que les symptômes des maladies immunitaires restent très supportables dans le cadre d’une bonne hygiène de vie. La maladie ne serait qu’un état de crise, une transition vers une meilleure santé, au cours de laquelle s’effectuent des changements intenses et bénéfiques dans l’organisme.
  • Les gènes issus des virus ont été conservés par le processus de la sélection naturelle. Par conséquent, d’après les lois de l’évolution des espèces, les fonctions qu’ils expriment procurent un avantage sélectif : ils doivent donc être physiologiquement utiles.
  • Certains virus, en facilitant la désintoxication, pourraient donc être biologiquement bénéfiques. Ce principe est-il généralisable à tous les microbes ? Il ne sera possible de répondre à cette question qu’avec une étude plus approfondie des maladies infectieuses, avec des observations de plusieurs années, comprenant des sujets ayant un mode de vie naturel. Sur la base des retours d’expériences de l’auteur, de nombreuses maladies classiques sont bien des symptômes d’élimination, qui peuvent disparaître en travaillant sur le mode de vie : pneumonies, mycoses, staphyloccoques et même, semblerait-il, HIV et certaines hépatites. Il en irait probablement de même pour certains parasites, auxquels peuvent s’appliquer les mêmes hypothèses que celles développées pour les virus. La « théorie du virus utile » devrait donc plutôt s’intituler « la théorie des micro-organismes utiles ».

 

Renforcer immunité enfants pollutions environnementales5

 

Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »

Le travail actif (on parle souvent « d’activation virale ») est forcément précédé du travail passif (contamination et multiplication du virus) mais, chez les sujets sains, le travail peut rester passif et le virus ne jamais être activé (porteur sain). De même, un programme informatique peut être présent sur un disque dur d’ordinateur sans jamais qu’on s’en serve (programme passif), et il est tout à fait utile de l’y conserver au cas où on en aurait besoin un jour.

Les maladies infectieuses sont surtout contagieuses dans leur phase active (car alors le virus est présent dans le sang, et donc facilement transmissible), tandis qu’un virus passif (dont l’information est dormante dans le noyau des cellules) n’est pas (ou beaucoup moins) transmissible car il n’y a alors pas de virus dans le sang. Cela est extrêmement avantageux (encore une fois, la nature est bien faite… ), car ainsi les maladies les plus transmissibles sont celles qui sont les plus utiles, c’est-à-dire celles qui sont actives en ce moment.

Le principe même des maladies est ainsi voulu et programmé par la nature : les mécanismes d’action des virus sont prévus et jouent un rôle utile, sans que l’information exacte qu’ils véhiculent soit pour autant précisée à l’avance (chaque virus apportant une information différente qui est justement utile parce qu’elle est nouvelle, de même qu’un fabricant d’ordinateurs – Apple ou IBM – prévoit que son ordinateur servira à faire fonctionner des programmes mais ne connaît pas le contenu exact des programmes qui seront développés au fur et à mesure par l’utilisateur ou par d’autres sociétés, en fonction des besoins de l’utilisateur).

Les diarrhées ont leur raison d’être. Ce sont des réactions, en principe utiles pour l’organisme, qu’il faut bien distinguer des symptômes correspondant à une dégradation de l’état de santé : il y a d’un côté les symptômes « utiles » qu’il faut laisser agir, en les distinguant des symptômes réellement « nuisibles » (plus rares) qui pourraient entraîner une détérioration irréversible de certaines fonctions vitales. La distinction entre ces deux types de symptômes est d’autant plus délicate que le symptôme « nuisible » est souvent un symptôme « utile » mal contrôlé qui va trop loin. Exemple : les diarrhées sont généralement utiles, mais si elles amènent un amaigrissement tel que le malade se vide de sa substance jusqu’à mourir de maigreur et d’inanition, les mêmes diarrhées deviennent nuisibles. Tout est donc une question de mesure. L’expérience montre qu’avec un mode de vie optimal et une bonne alimentation, tout rentre dans l’ordre en quelques mois, les éventuelles réactions étant alors généralement bien contrôlées et, semble-t-il, pas trop dangereuses.

Le phénomène complexe et fascinant de la multiplication virale résulte d’une longue évolution de nos cellules elles-mêmes, pendant des millions d’années dans la nature, et n’existe que parce qu’il est bénéfique à l’organisme. Si les virus étaient nuisibles, la sélection naturelle aurait automatiquement éliminé les individus dont les cellules multiplient les virus. Le simple fait que les virus aient besoin de nos cellules (qui en assurent la garde et la multiplication) implique qu’ils sont utiles à celles-ci et à leur hôte. Ce raisonnement est une conséquence directe des lois de l’évolution.

Toute guérison commence en nous-mêmes. Quel que soit le chemin vers la santé que nous choisissons, tous les systèmes, médicaments ou thérapeutes que nous pouvons rencontrer ne sont que des outils pour aider l’organisme à se rééquilibrer lui-même.

De thérapeutique, moderne, pharmaceutique et palliative aujourd’hui, la médecine doit et va évoluer vers une approche essentiellement préventive et environnementale. […] Le rôle du médecin devrait être, avant tout, celui d’un conseiller en mode de vie.

On découvre alors un tableau dont tous les éléments nous incitent à manger cru : la toxicité des molécules de Maillard qui apparaissent lors de la cuisson, la destruction des enzymes et des vitamines sous l’effet de la chaleur, l’apparition de substances cancérigènes telles que le benzopyrène, le danger des graisses cuites pour le système cardiovasculaire, les altérations moléculaires. Et la liste accablante des méfaits de la cuisson ne cesse de s’allonger à mesure que la science progresse. Nous en sommes arrivés au stade où la nocivité de la cuisson est clairement établie, mais les habitudes prises et notre gourmandise rendent la marche arrière douloureuse.

 

Mon avis

Les « + » :

  • A ma connaissance, le premier livre en France à approfondir et argumenter rigoureusement en faveur d’une approche ancestrale du fonctionnement du corps humain.
  • Un travail d’investigation et d’expertise impressionnant, des raisonnements rigoureux, des retours d’expériences pratiques, des propositions originales inspirées de l’école hygiéniste, du Dr Paul Carton et des principes hippocratiques : très intéressant !
  • D’une manière générale, la lecture des livres de Bruno Comby, et de celui-ci en particulier, a littéralement changé ma vie : je lui en suis très reconnaissant. J’espère que vous pourrez aussi y trouver des choses utiles.
  • Pour revenir au sujet du blog, la théorie du virus utile pourrait constituer un formidable espoir : dans leur variété quasi-infinie et évolutive, les virus pourraient apporter au corps des informations génétiques complémentaires, permettant de neutraliser et d’éliminer les polluants environnementaux auxquels nous et nos enfants sommes exposés, dans le cas où notre génétique initiale n’y serait pas adaptée. Je vais faire des recherches pour voir si cette proposition de Bruno Comby a été étudiée plus avant par la communauté scientifique ; je partagerai mes résultats dans de futurs articles.

Les « – » :

  • Quelle frustration de ne pas avoir l’analyse détaillée de l’auteur avec plus de 20 années de données en plus. Néanmoins, ayant rencontré personnellement Bruno Comby, il m’a confirmé la validité des principes généraux présentés dans l’ouvrage, encore aujourd’hui.
  • Bruno Comby choisit le primate non-humain comme modèle, ce qui ne me parait pas forcément évident : notre dernière ancêtre commun remonte à 7-8 millions d’années, ce qui laisse un temps qui pourrait être suffisant pour faire apparaitre des modifications significatives par la sélection naturelle. De plus, la date d’apparition du feu ne cesse de remonter le temps, au fur et à mesure des découvertes, sans toutefois bien clarifier, il me semble, à partir de quand la cuisson des aliments est devenue une pratique courante. Faciliter l’accès à l’énergie est son principal atout, dans un monde naturel préhistorique où l’accès à l’énergie était le principal critère de survie.

Photo par Stuart Richards

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