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Bonne lecture 🙂
Chronique du film-documentaire « L’aluminium, les vaccins et les deux lapins »
De Marie-Ange Poyet, co-produit par l’association E3M, sorti en 2017
Ce documentaire porte sur les risques potentiels liés aux vaccins utilisant des adjuvants à base d’aluminium.
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Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »
Voici une liste d’informations et de points de vue issus du documentaire, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.
- Plusieurs patients témoignent de troubles très handicapants, apparus après avoir reçu l’injection d’un vaccin contenant de l’aluminium. Ces troubles sont non-spécifiques ; ils comprennent de fortes douleurs musculaires, des maux de tête, une grande fatigue, des pertes de mémoire… Ces symptômes sont regroupés sous le nom de Myofasciite à Macrophages (MFM) et peuvent être invalidants.
- Au niveau mondial, la MFM est une maladie peu connue et peu étudiée. Un des chercheurs les plus pointus est le professeur Romain Gherardi, de l’Hôpital Henri Mondor de Créteil.
- Les vaccins ont permis d’améliorer grandement le niveau de santé des populations, au niveau mondial. Leur rôle est à la fois symbolique et historique. Cet impact positif majeur empêche aujourd’hui de pouvoir faire des critiques, même lorsqu’il s’agit d’améliorer certains aspects problématiques et perfectibles, en particulier ceux qui rendent malades certains patients.
- Dans le domaine de la biologie, obtenir un fort niveau de preuve de la toxicité d’une substance est un exercice complexe, lorsque cette substance a déjà été répandue dans une population de grande ampleur. En particulier, les effets de relativement faible incidence et non-spécifiques peuvent avoir plusieurs sources potentielles, dont il est très difficile d’estimer les contributions relatives. De plus, pour tenter d’une telle estimation, il faut souvent attendre l’apparition de morts ou de malades.
- D’une manière générale, les expositions humaines à l’aluminium n’ont pas été suffisamment testées du point de vue de la toxicologie, notamment sur les risques de moyen et de long termes. Les études actuellement disponibles ne permettent pas d’assurer un niveau de sécurité satisfaisant, pour les patients et pour les consommateurs.
- Les enjeux financiers liés aux vaccins sont importants. Les comités donnant les autorisations de mise sur le marché comprennent des experts qui présentent des conflits d’intérêts. Ceci pose un problème de confiance dans l’expertise publique.
- De plus, les autorisations portent sur le vaccin en lui-même, c’est-à-dire le principe actif. Les adjuvants ne font pas partie du champ du processus d’examen. Ce principe n’est pas spécifique aux vaccins : il est appliqué à tous les produits chimiques et fait l’objet de polémiques, les plus connues étant celles liées aux pesticides.
- En outre, les vaccins sont évalués de manière individuelle, un par un. L’injection de plus de 10 vaccins et de leurs rappels n’est pas prise en compte dans la délivrance des autorisations.
- Avant le rachat de sa filière de production de vaccins par l’institut Mérieux, puis par la société Sanofi, l’Institut Pasteur utilisait un autre adjuvant, le phosphate de calcium, moins toxique et présentant une efficacité similaire. Depuis ce rachat, pour des raisons de rentabilité et d’homogénéisation de procédés industriels, cet adjuvant n’est plus utilisé. Cette décision a été formellement contestée par les chercheurs de l’institut Pasteur et par des allergologues, sans effet.
- La sensibilité de certains patients aux adjuvants contenant de l’aluminium pourrait s’expliquer par des prédispositions génétiques, amoindrissant les capacités de détoxification naturelle de l’organisme.
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Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »
Evidemment ça se discute. Et vue la manière dont une partie de la communauté scientifique se braque contre les travaux de Gherardi et d’Autier, c’est que derrière il y a le spectre des ligues antivaccinales. Je crois qu’il faut faire la part des choses.
C’est totem et tabou. Le vaccin est un totem. […] Quand on touche aux vaccins, cela pose un problème.
Pour l’Hôpital Henri Mondor, le nombre de patients enregistrés dans la base clinique c’est 335. Le nombre de patients diagnostiqués est de 500. Cela ne représente l’activité que d’un centre ; il n’y a pas de registre ou d’observatoire qui puisse donner le chiffre exact. […] On peut penser qu’on est à plusieurs milliers.
On a une vraie photographie de l’état clinique du patient. On va essayer de lui proposer des stratégies thérapeutiques, qui sont d’efficacités assez incertaines. C’est une maladie qui est très dure à soigner.
Très régulièrement, dans l’histoire des relations qu’il y a eu entre la science et l’industrie, la science a été utilisée pour exiger des niveaux de preuves formidables avant de prendre la moindre décision, des niveaux de preuves bien supérieurs à ceux qu’on exige pour mettre sur le marché un produit.
C’est intéressant de voir, sur des sujets où on a une suspicion forte, ou même une suspicion modérée, les dégâts sanitaires que peut provoquer la mise sur le marché ou la mise en circulation d’un produit pour lequel on souhaite, pour des raisons de « bonne science », attendre d’avoir une preuve définitive. Et bien souvent, c’est simplement impossible.
L’aluminium est utilisé à partir de 1927… et c’est le même qu’on utilise en 2015. Il n’y a eu aucune évolution. […] C’est comme si on utilisait en 2015, pour les avions de ligne, les mêmes flockers qu’en 1927. Si vous voyez la photo du flocker vous n’avez vraiment pas envie de monter de dedans. La comparaison est pertinente, parce que c’est la même chose : personne ne penserait se passer des transports aériens – c’est d’une importance considérable pour la vie du monde – mais tout le monde exige que la sécurité des avions soit en permanence remise en question.
Actuellement, nous acceptons de prendre ce métal très réactif d’un point de vue biologique, de vivre avec lui et d’en accepter les conséquences. Et cela, sans essayer de trouver un moyen de nous en protéger. En fait, au contraire, nous cachons les dommages que nous savons qu’il cause déjà.
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Mon avis
Les « + » :
- une présentation claire des risques potentiels liés aux adjuvants contenant de l’aluminium ;
- la mise en avant de la possibilité d’utiliser d’autres adjuvants, moins risqués, non retenue pour des raisons d’optimisation de procédé industriel ;
- un sujet délicat qui m’est apparu traité avec un ton juste.
Les « – » :
- les thèses défendues dans ce documentaire sont actuellement débattues et, selon ma compréhension, à ce stade, sont minoritaires au sein de la communauté scientifique. Pour en savoir plus sur ce sujet complexe :
Vaccination des enfants : ce que les parents devraient savoir avant de choisir ;
- des interviews de scientifiques favorables aux adjuvants contenant de l’aluminium auraient permis d’avoir des éclairages complémentaires.
Photo par Being healthy