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Informations essentielles par type de polluants environnementaux

L’obligation de subir nous donne le droit de savoir. – Jean Rostand

100 000 [substances] sont sur le marché européen […] Si on se réfère aux 30 000 substances visées par le programme Reach [la réglementation européenne sur les produits chimiques], les informations que l’on possède actuellement sur leur toxicité sont encore fragmentaires :  sur 21 % de ces molécules, on ne possède aucune donnée ; sur 65% très peu de données ; sur 11 % des informations minimales et seules 3% ont été totalement testées. – Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques (2011)

 

Bonjour à tous

Cette page a pour objectif de rassembler, pour chaque polluant classique et chaque famille de polluants classique, les informations essentielles à connaitre : nature, effets associés, sources, bonnes pratiques pour diminuer les expositions, etc. Voici la liste des polluants abordés à ce jour :

 

——————————————–

 

Acariens

Que sont les acariens ?

Les acariens sont des êtres vivants microscopiques, de la famille des arachnides (la même famille que les araignées). Les acariens de maison se nourrissent essentiellement de squames humaines et animales : poils, morceaux d’ongles, « peaux mortes »… Leur développement est favorisé par une humidité relative entre 65 et 80% et par une température entre 15 et 25°C.

 

Sources d’acariens

Les acariens se développent principalement dans les poussières domestiques et au niveau de la literie des chambres à coucher : matelas, sommiers, couettes, oreillers, …

 

Effets sanitaires associés aux acariens

Leurs déjections et leurs débris de carapace peuvent contenir des substances allergéniques. Chez les patients allergiques aux acariens les effets peuvent être multiples et incluent : asthme, rhinite, irritation oculaire, etc.

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions aux acariens

Ces bonnes pratiques incluent :

  • limiter l’humidité entre 45 et 60% : aération régulière, séchage de linge en extérieur ou dans une pièce où une aération fréquente est possible, assèchement de l’air si besoin…
  • conserver une température moyenne de 18 à 20°C ;
  •  éviter l’accumulation de poussières : aspirateur (idéalement équipé d’un filtre HEPA ), linge humide…
  •  nettoyer régulièrement la literie ; laver les draps, les couettes et les oreillers fréquemment.

 

Pour en savoir plus sur les acariens

  • Site Internet de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Pollution intérieure – fiches polluants. http://www.oqai.fr/ObsAirInt.aspx?idarchitecture=182&item=302&indice=2 (Consulté le 18/09/2018)

 

Dioxyde d’azote (NO2)

Qu’est-ce que le dioxyde d’azote (NO2)

Un polluant atmosphérique classique en zone urbaine.

 

Sources de dioxyde d’azote (NO2)

Ces sources incluent :

  • processus de combustion, notamment le transport routier et, dans l’air intérieur, fumée de tabac, installations de chauffage et de production d’eau chaude…

 

Effets sanitaires associés au dioxyde d’azote (NO2)

Ces effets incluent :

  • symptômes bronchitiques chez l’enfant asthmatique,
  • diminution de la fonction pulmonaire ;

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions au dioxyde d’azote (NO2)

Ces bonnes pratiques incluent celles qui permettent, plus généralement, de limiter les expositions à la pollution de l’air urbaine.

 

Pour en savoir plus sur le dioxyde d’azote (NO2)

 

Ozone (O3)

Qu’est-ce que l’ozone (O3)

Un polluant atmosphérique classique en zone urbaine.

 

Sources d’ozone (O3)

Ces sources incluent :

  • Dans l’air ambiant (extérieur), l’ozone est un polluant secondaire, c’est-à-dire qu’il est produit par des réactions chimiques entre différentes substances déjà présentes dans l’air, notamment en présence d’un fort rayonnement solaire ;
  • Dans les environnements intérieurs : certaines imprimantes/photocopieuses, certains épurateurs d’air (ozonateurs, plasmas…).

 

Effets sanitaires associés à l’ozone (O3)

Ces effets incluent :

  • troubles du système respiratoire. Ex : symptômes liés à l’asthme ;
  • diminution de la fonction pulmonaire ;

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions à l’ozone (O3)

Ces bonnes pratiques incluent celles qui permettent, plus généralement, de limiter les expositions à la pollution de l’air urbaine.

 

Pour en savoir plus sur l’ozone (O3)

 

Particules fines (PM10, PM2,5)

Que sont les particules fines (PM10, PM2,5)

Les particules fines sont des éléments de matière dont les dimensions sont de l’ordre de quelques micromètres (µm – un millionième de mètre ; un millième de millimètre). Cette petite taille est généralement associée à un petite masse, ce qui a pour conséquence que ces particules peuvent rester en suspension dans l’air pendant de longues périodes. C’est pourquoi les particules fines sont parfois aussi appelées « particules en suspension ».

L’acronyme PM provient de l’anglais Particulate Matter, soit matière particulaire en Français. Les PM10 et PM2,5 sont, respectivement, les particules de diamètre inférieur à 10 µm et 2,5 µm. Selon les auteurs, les PM10 peuvent faire partie des « particules fines » ou non.

D’une manière générale, plus les particules sont de petite taille, plus elles peuvent pénétrer profondément dans l’appareil respiratoire. Par exemple, en termes d’ordre de grandeur :

  • les PM10 peuvent pénétrer jusque dans les voies respiratoires supérieures (bronches) ;
  • les PM2,5 peuvent pénétrer jusqu’aux bronchioles et aux alvéoles.

 

Sources de particules fines (PM10, PM2,5)

Ces sources incluent :

  • Combustion de matières fossiles : trafic, installations de chauffage…
  • Activités industrielles diverses
  • Production secondaire. Par exemple : particules issues d’une réaction dans l’air intérieur entre ozone et terpènes suite à l’utilisation de produits ménagers, particules issues des épandages agricoles.

 

Effets sanitaires associés aux particules fines (PM10, PM2,5)

Les particules fines produisent des effets de part leur petite taille, indépendamment de leur composition. En complément, des effets plus spécifiques sont associés à la composition des particules considérées. Par exemple, concernant les particules fines issues de la pollution urbaine classique :

  •  accroissement des taux de mortalité et de morbidité cardiovasculaire et respiratoire, à court et long terme ;

Selon l’OMS et l’Anses, il n’existe pas de seuil d’innocuité pour les particules.

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions aux particules (PM10, PM2,5)

Ces bonnes pratiques incluent :

 

Pour en savoir plus sur les particules fines (PM10, PM2,5)

 

Monoxyde de carbone (CO)

Qu’est-ce que le monoxyde de carbone (CO)

C’est un gaz inodore et incolore, issu d’un processus de combustion imparfaite de matière organique : essence, bois, fioul…

 

Sources de monoxyde de carbone (CO)

Ces sources incluent :

  • appareils de chauffage et de production d’eau chaude par combustion, mal réglés (combustion incomplète) et/ou mal raccordés vers l’extérieur ;
  • fumée de tabac ;
  • gaz d’échappement de moteurs pouvant se concentrer dans une pièce (ex : garage attenant à l’habitation) ;

 

Effets sanitaires associés au monoxyde de carbone (CO)

Ces effets incluent :

  • risque d’asphyxie
  • risque d’intoxication : maux de tête, nausées, vomissements, vertiges…

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions au monoxyde de carbone (CO)

Ces bonnes pratiques incluent :

  • faire installer et entretenir les appareils de combustion par des professionnels ;
  • procéder au ramonage des cheminées et conduits d’évacuation une fois par an pour le gaz et 2 fois par an pour le fioul, le bois et le charbon ;
  • vérifier la bonne étanchéité des conduits d’évacuation des fumées ;
  • veiller à la bonne aération des locaux disposant d’appareils de combustion.

 

Pour en savoir plus sur le monoxyde de carbone (CO)

  • Site Internet de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Pollution intérieure – fiches polluants. http://www.oqai.fr/ObsAirInt.aspx?idarchitecture=182&item=302&indice=2 (Consulté le 18/09/2018)
  • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Valeurs guides de qualité d’air intérieur – Le monoxyde de carbone. 2007. https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2004etVG003Ra.pdf
  • Site Internet d’Airparif. La qualité de l’air intérieur. https://www.airparif.asso.fr/pollution/air-interieur-generalites (Consulté le 20/09/2018)
  • Site Internet de Santé Publique France. Intoxication au monoxyde de carbone. http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/sante_environnement/monoxyde-carbone/precautions.asp (Consulté le 20/09/2018)
  • Santé Publique France (ex-INPES). « Les intoxications au monoxyde de carbone concernent tout le monde. Les bons gestes de prévention aussi. » – Dossier de presse – septembre 2009. http://inpes.santepubliquefrance.fr/70000/dp/09/dp090921.pdf (Consulté le 27/09/2018)

 

Benzène

Qu’est-ce que le benzène

Un composé organique volatile (COV) connu pour sa forte toxicité.

 

Sources de benzène

Ces sources incluent :

  • procédés de combustion : trafic automobile, chauffage urbain, certaines activités industrielles…
  • émanation de réservoirs contenant des hydrocarbures ;
  • fumée de tabac ;
  • certains produits de bricolage ;

 

Effets sanitaires associés au benzène

Ces effets incluent :

  • expositions de courtes durées : troubles neurologiques et immunologiques, excès de risque pour certains cancers (leucémies…), troubles de la reproduction ;
  • expositions chroniques : excès de risque pour certains cancers (leucémies…)

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions au benzène

Ces bonnes pratiques incluent :

  • éviter de laisser fonctionner un moteur dans un garage attenant à des pièces de vie ;
  • fumer à l’extérieur des bâtiments ;
  • aérer pendant et après l’utilisation de produits chimiques ;
  • choisir un logement qui ne soit pas à proximité immédiate d’une station à essence ;
  • faire installer et entretenir les appareils de combustion par des professionnels ;
  • éviter la cuisson d’aliments à fortes températures ;
  • réduire l’utilisation de désodorisants combustibles : bougies, encens, papier d’Arménie ;

 

Pour en savoir plus sur le benzène

  • Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). Fiche de données toxicologiques et environnementales des substances chimiques – benzène. 2010. Portail substances chimiques – https://substances.ineris.fr/fr/substance/1008.
  • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Valeurs guides de qualité d’air intérieur – Le benzène. 2008. https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2004etVG004Ra.pdf
  • Site Internet de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Pollution intérieure – fiches polluants. http://www.oqai.fr/ObsAirInt.aspx?idarchitecture=182&item=302&indice=2 (Consulté le 18/09/2018)
  • Site Internet d’Airparif. La qualité de l’air intérieur. https://www.airparif.asso.fr/pollution/air-interieur-generalites (Consulté le 20/09/2018)

 

Formaldéhyde

Qu’est-ce que le formaldéhyde

Un composé organique volatile (COV) classiquement mesuré dans les environnements intérieurs.

 

Sources de formaldéhyde

Ces sources incluent :

  • produits de construction et de décoration
  • meubles
  • désodorisants d’intérieur : encens, bougies, sprays, diffuseurs ;
  • produits ménagers ;
  • produits cosmétiques ;
  • certains pesticides : germicides, insecticides, fongicides

 

Effets sanitaires associés au formaldéhyde

Ces effets incluent :

  • les premiers effets qui apparaissent sont des irritations respiratoires et oculaires ;
  • le formaldéhyde est classé cancérigène certain par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ;

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions au formaldéhyde

Ces bonnes pratiques incluent :

  • fumer à l’extérieur des bâtiments ;
  • choisir des produits de construction et de décoration étiquetés A+ ;
  • concernant les meubles, préférer le bois massif au bois aggloméré ou contreplaqué ;
  • aérer pendant et après l’utilisation de produits chimiques, dont les produits ménagers ;
  • réduire l’utilisation de désodorisants : bougies, encens, papier d’Arménie, sprays, diffuseurs ;

 

Pour en savoir plus sur le formaldéhyde

  • Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). Fiche de données toxicologiques et environnementales des substances chimiques – benzène. 2006. Portail substances chimiques – https://substances.ineris.fr/fr/substance/439.
  • Site Internet de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Pollution intérieure – fiches polluants. http://www.oqai.fr/ObsAirInt.aspx?idarchitecture=182&item=302&indice=2 (Consulté le 18/09/2018)
  • Site Internet d’Airparif. La qualité de l’air intérieur. https://www.airparif.asso.fr/pollution/air-interieur-generalites (Consulté le 20/09/2018)
  • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Mise à jour de valeurs guides de qualité d’air intérieur. Le formaldéhyde – Avis de l’Anses – Rapport d’expertise collective. 2018. https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2017SA0041Ra.pdf

 

Phtalates

Que sont les phtalates

Les phtalates constituent une famille de substances de synthèse comprenant de nombreux composés. Ils ont généralement un rôle d’additif, qui permet d’apporter une propriété supplémentaire à une matière première (par exemple, de la souplesse à une matière plastique).

Représentants fréquemment rencontrés : DEHP, DiNP, DiBP, BBP, DBP, DEP…

 

Principales sources de phtalates

Ces sources incluent :

  • Matières plastiques souples : revêtements de sol ou muraux, câbles électriques, rideaux de douche, jouets, etc.
  • Produits ménagers,
  • Parfums…

 

Principaux effets sanitaires associés aux phtalates

Ces effets incluent :

  • perturbation du système hormonal ;
  • altération de la reproduction et effets sur le développement ;
  • atteintes du foie et des reins.

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions aux phtalates

Ces bonnes pratiques incluent :

  • réduire l’utilisation de plastiques dans les environnements intérieurs, en particulier les plastiques mous (PVC…) et les plastiques qui peuvent se trouver au contact d’aliments chauffés ;
  • fabriquer ses propres produits ménagers, à partir de matières brutes ou peu transformées ;
  • réduire l’utilisation de parfums

 

Pour en savoir plus sur les phtalates

  • Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). Service national d’assistance pour la substitution –
  • Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Premier état de la contamination des logements français en composés organiques semi-volatils : pesticides, phtalates, retardateurs de flamme, etc. Bulletin de l’OQAI n°9, 2015.
  • Site Internet de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Pollution intérieure – fiches polluants. http://www.oqai.fr/ObsAirInt.aspx?idarchitecture=182&item=302&indice=2 (Consulté le 18/09/2018)
  • Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Phtalates. http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/222/Intro_Partie_6.html (Consulté le 22/09/2018)

 

Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

Que sont les Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

Les HAP sont des composés principalement issus de phénomènes de combustion

Représentants fréquemment rencontrés : benzo(a)pyrène, chrysène, fluoranthène, benzo(a)anthracène, benzo(k)fluoranthène…

 

Sources d’Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

Ces sources incluent :

  •  tabagisme ;
  • cuisson d’aliments à fortes températures ;
  • utilisation d’encens ;
  • chauffage domestique (charbon, bois) ;
  • trafic.

 

Effets sanitaires associés aux Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

Ces effets incluent :

  • troubles divers du système respiratoire ;
  • excès de risque de cancers : le benzo(a)pyrène est classé cancérigène certain par le CIRC ; plusieurs HAP sont classés cancérigènes probables ou possibles par le CIRC ;
  • altération de la reproduction

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions aux Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

Ces bonnes pratiques incluent :

  • éviter de laisser fonctionner un moteur dans un garage attenant à des pièces de vie ;
  • fumer à l’extérieur des bâtiments ;
  • choisir un logement qui ne soit pas à proximité immédiate d’une station à essence ;
  • faire installer et entretenir les appareils de combustion par des professionnels ;
  • éviter la cuisson d’aliments à fortes températures ;
  • réduire l’utilisation de désodorisants combustibles : bougies, encens, papier d’Arménie.

 

Pour en savoir plus sur les Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

  • Université de Nantes. LES HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES. http://uved.univ-nantes.fr/GRCPB/sequence2/html/ressources/matrice/hap/fiche_hap_benzoapyrene.pdf (Consulté le 22/09/2018)
  • Ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES). La pollution de l’air par les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/227/0/pollution-lair-hydrocarbures-aromatiques-polycycliques-hap.html (Mis à jour le 06/11/2017, consulté le 22/09/2018)
  • Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). Données technico-économiques sur les substances chimiques en France – HAP. 2006. https://substances.ineris.fr/fr/substance/nom/hydrocarbure-aromatique-polycyclique-hap.
  • Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Premier état de la contamination des logements français en composés organiques semi-volatils : pesticides, phtalates, retardateurs de flamme, etc. Bulletin de l’OQAI n°9, 2015.

 

Pesticides

Que sont les pesticides

Le terme « pesticides » désigne des produits dont l’objectif est de lutter contre des êtres vivants considérés comme nuisibles : mauvaises herbes, insectes, moisissures, parasites..

Représentants fréquemment rencontrés :

  • pesticides organochlorés : dichlorvos, chlorpyrifos, diazinon…
  • pesticides organophosphorés : dieldrine, aldrine, lindane, DDT, DDE, endosulfan, chlordane, heptachlore…
  • pyréthrinoïdes : cyfluthrine, cyperméthrine, deltaméthrine, perméthrine

 

Sources de pesticides

Ces sources incluent l’utilisation de produits :

  • insecticides ;
  • antiparasitaires, humain et animal ;
  • de traitement des plantes et du bois ;
  • utilisés en extérieur au niveau de zones agricoles (traitement des cultures).

 

Effets sanitaires associés aux pesticides

Ces effets dépendent des substances considérées et du type d’exposition (aiguë accidentelle ou chronique). Ils incluent :

  • troubles des systèmes nerveux et immunitaires ;
  • perturbation endocrine ;
  • excès de risque de cancers…

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions aux pesticides

Ces bonnes pratiques incluent :

  • éviter l’emploi domestiques de pesticides. En cas de besoin, des méthodes alternatives efficaces pourront être utilisées ;
  • si l’utilisation de pesticides ne peut être évitée, cibler au maximum l’utilisation : périmètre d’action du pesticide, périmètre de l’espace d’application, etc.
  • utiliser du bois sec en intérieur, résistant aux xylophages et champignons ;
  • privilégier une alimentation issue de l’agriculture biologique ;
  • choisir un logement (et un lieu de garde pour les enfants) qui soit éloigné des zones d’épandages agricoles.

 

Pour en savoir plus sur les pesticides

  • Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Premier état de la contamination des logements français en composés organiques semi-volatils : pesticides, phtalates, retardateurs de flamme, etc. Bulletin de l’OQAI n°9, 2015.
  • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Que sont les pesticides ? https://www.anses.fr/fr/content/que-sont-les-pesticides (Mis à jour le 27/06/2017, consulté le 22/09/2018)
  • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Pesti’home, l’étude sur les utilisations domestiques des pesticides. https://www.anses.fr/fr/content/pesti%E2%80%99home-l%E2%80%99%C3%A9tude-sur-les-utilisations-domestiques-des-pesticides (Consulté le 22/09/2018)
  • Observatoire des résidus de pesticides (ORP). https://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99observatoire-des-r%C3%A9sidus-de-pesticides (Consulté le 22/09/2018)

 

Retardateurs de flamme

Que sont les retardateurs de flamme

Les retardateurs de flamme sont des mélanges de substances chimiques de synthèse, qui sont ajoutés à une grande variété de produits pour les rendre moins inflammables.

Représentants fréquemment rencontrés : Polybromodiphényléthers (PBDE) – congénères 28, 47, 85, 99, 100, 119, 153, 154…

 

Sources de retardateurs de flamme

Ces sources incluent :

  • textiles ;
  • mobiliers rembourrés ;
  • plastiques durs : ordinateurs, téléviseurs, etc.

 

Effets sanitaires associés aux retardateurs de flamme

Ces effets incluent :

  • perturbation du système hormonal ;
  • troubles du système nerveux ;
  • toxicité sur la reproduction.

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions aux retardateurs de flamme

Ces bonnes pratiques incluent :

  • éviter les poissons se situant en haut de la chaîne alimentaire aquatique. Par exemple : anguille, barbeau, brème, carpe, silure, lotte (baudroie), loup (bar), bonite, anguille, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon, Espadon, marlin, siki, requin, lamproie etc.
  • privilégier les poissons sauvages, pêchés loin de zones densément peuplées: Alaska, Islande, etc.
  • lorsqu’ils existent, privilégiez les produits rembourrés avec des matières naturelles: laine (qui présente une bonne résistance au feu), coton, latex, fibres de coco, etc. C‘est par exemple possible pour les matelas ;
  • veiller à ce que le tissu recouvrant le matelas ne se déchire pas. Le cas échéant, ramasser méticuleusement les poussières de mousse dispersées et remplacer le matelas.

 

Pour en savoir plus sur les retardateurs de flamme

  • Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Retardateurs de flamme bromés. https://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/brominated-flame-retardants (Consulté le 22/09/2018)
  • Site Internet des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des Etats-Unis – Factsheet Polybrominated Diphenyl Ethers (PBDEs) and Polybrominated Biphenyls (PBBs) – http://www.cdc.gov/biomonitoring/PBDEs_FactSheet.html
  • Agence américaine des substances toxiques et du registre des maladies (Agency for Toxic Substances and Disease Registry, ATSDR) – Polybrominated Biphenyls (PBBs) : http://www.atsdr.cdc.gov/toxfaqs/tfacts68.pdf – Polybrominated Diphenyl Ethers (PBDEs) : http://www.atsdr.cdc.gov/toxfaqs/TF.asp?id=900&tid=183

 

Plomb

Qu’est-ce que le plomb

Le plomb est un métal. Il se présente généralement sous la forme d’un matériau malléable et gris bleuâtre, qui peut lentement blanchir en s’oxydant au contact de l’air.

 

Sources de plomb

Ces sources incluent :

  • d’anciennes peintures (céruse), pouvant être présentes dans les bâtiments construits avant 1948. Si l’état de ces peintures se dégrade, des écailles et de la poussière contenant du plomb peuvent être libérées et exposer les personnes présentes dans le bâtiment ;
  • eau du robinet distribuée dans des canalisations contenant du plomb.

 

Effets sanitaires associés au plomb

Ces effets incluent :

  • effets aigus : anémie, troubles digestifs…
  • effets chroniques : atteintes du système nerveux (ex : saturnisme infantile)

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions au plomb

Ces bonnes pratiques incluent :

  •  pour les bâtiments construits avant 1948, vérifier que les peintures anciennes ne contiennent pas de plomb. Si le bâtiment n’a pas déjà fait l’objet d’un diagnostic concernant le plomb (ex : constat de risque d’exposition au plomb (CREP)), un professionnel pourra être consulté à cette fin ;
  • en cas de travaux sur des éléments du bâtiment contenant du plomb, se renseigner pour identifier toutes les techniques qui permettent, selon le type d’opérations envisagées, de diminuer les risques d’intoxication et de limiter au maximum la dissémination du plomb dans le bâtiment. En particulier, la zone concernée sera confinée pendant le travail, puis nettoyée après.
  • en cas de présence de plomb dans un bâtiment :
    • surveiller le comportement des enfants: leur interdire de gratter les écailles de peintures et de les avaler (syndrome PICA),
    • nettoyer régulièrement les zones dégradées, afin d’éviter la dissémination des particules de plomb,
    • laver régulièrement les jouets des enfants ;
  • remplacer les canalisations d’eau en plomb à l’intérieur du bâtiment. Les canalisations en plomb et situées sur le domaine publique devaient être changées pour fin 2013.

 

Pour en savoir plus sur le plomb

  • Ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES). Risques liés au plomb et autres risques sanitaires. https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/risques-lies-au-plomb-et-autres-risques-sanitaires (Mis à jour le 2 novembre 2016, consulté le 23/09/2018).
  • Institut de veille sanitaire (InVS – aujourd’hui Santé Publique France) et Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Étude Plomb-Habitat – Contamination par le plomb des logements français abritant au moins un enfant âgé de 6 mois à 6. Janvier 2012. http://www.oqai.fr/userdata/documents/433_PLOMB_HABITAT.pdf
  • Ministère en charge de l’Environnement. Le plomb dans les peintures – Quelles obligations pour les propriétaires ? Septembre 2011. https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/Le%20plomb%20dans%20les%20peintures%20-%20Quelles%20obligations%20pour%20les%20propri%C3%A9taires.pdf
  • Ministère en charge de la santé. Eau et plomb. https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/eau-et-plomb (Mis à jour le 23/01/2018, consulté le 23/09/2018).
  • Site Internet de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Pollution intérieure – fiches polluants. http://www.oqai.fr/ObsAirInt.aspx?idarchitecture=182&item=302&indice=2 (Consulté le 18/09/2018)

 

Amiante

Qu’est-ce que l’amiante

Le terme « amiante » désigne une famille de minéraux fibreux naturels, qui comprennent notamment des fibres de très petite taille. Ces minéraux ont des propriétés remarquables (résistance thermique, mécanique et chimique) qui ont favorisé leur utilisation dans une large variété de produits de l’environnement du quotidien.

 

Sources d’exposition à l’amiante

Ces sources incluent des matériaux de construction datant d’avant 1997, dégradés ou faisant l’objet de travaux (découpe, ponçage, perçage,…) : flocages pour protection incendie, calorifugeages de conduites de chauffage, plaques de faux plafonds, toitures en amiante-ciment, certains revêtements du sol…

 

Effets sanitaires associés à l’amiante

Ces effets incluent :

  • accumulations de liquide dans la cavité de la plèvre ;
  • excès de cancers du poumon et de mésothéliome (cancer de la plèvre) – décalage potentiel de plusieurs dizaines d’années (typiquement 20 à 40 ans après l’exposition).

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions à l’amiante

Ces bonnes pratiques incluent :

  • identifier les matériaux amiantés en s’appuyant sur les diagnostics caractérisant le bâtiment considéré. Si besoin, solliciter des professionnels compétents pour réaliser un diagnostic approprié : repérage, types de surveillance nécessaire, potentiels travaux nécessaires…
  • surveiller et maintenir en bon état les matériaux amiantés identifiés ;
  • lorsqu’ils sont nécessaires, faire réaliser les travaux sur matériaux amiantés par des professionnels spécifiquement formés.

 

Pour en savoir plus sur l’amiante

  • Site Internet de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Amiante. http://www.who.int/ipcs/assessment/public_health/asbestos/fr/ (Consulté le 23/09/2018)
  • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Fibres courtes d’amiante. https://www.anses.fr/fr/content/fibres-courtes-d%E2%80%99amiante (Mis à jour le 10/06/2016, consulté le 23/09/2018)
  • Ministère en charge de la santé. Exposition à l’amiante. https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/batiments/article/exposition-a-l-amiante (Mis à jour le 03/11/2017, consulté le 23/09/2018)
  • Institut de veille sanitaire (InVS – aujourd’hui Santé Publique France). Amiante : la surveillance des expositions et de l’impact sanitaire sur la population reste nécessaire. Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) N°3-4 du 20 janvier 2015.
  • Ministère en charge de l’environnement. Lutte contre l’amiante. https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/lutte-contre-lamiante (mis à jour le 23 mai 2018, consulté le 23/09/2018)
  • Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Effets sur la santé des principaux types d’exposition à l’amiante. Rapport. Paris : Les éditions Inserm, 1997, XI- 434 p. – (Expertise collective). http://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/20 (Consulté le 23/09/2018)

 

Radon

Qu’est-ce que le radon

Le radon est un gaz radioactif naturel, inodore et incolore.

 

Sources de radon

Ces sources incluent :

  • sous-sols granitiques et volcaniques ;
  • dans une moindre de mesure, certains matériaux de construction.

 

Effets sanitaires associés au radon

Ces effets incluent un excès de risque de cancer du poumon. Le radon est classé cancérigène certain par le CIRC. 1 000 et 3 000 cas attribuables par an sont estimés pour la France. Le radon est le second facteur de risque en France, après le tabagisme.

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions au radon

Ces bonnes pratiques incluent :

  • assurer la meilleure étanchéité à l’air possible entre le bâtiment et le sol sous-jacent. Ex : colmatage des fissures et des passages de canalisations à l’aide de colles silicone ou de ciment ;
  • éliminer/diluer le radon présent dans le bâtiment en augmentant le renouvellement de l’air intérieur : renforcement des pratiques d’aération manuelle, mise en place d’une ventilation mécanique adaptée…
  • agir dans le soubassement du bâtiment (cave, vide sanitaire, dallage sur terre-plein) : aération naturelle ou mécanique, mise en dépression du sol sous le bâtiment.

 

Pour en savoir plus sur le radon

  • Site Internet de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Pollution intérieure – fiches polluants. http://www.oqai.fr/ObsAirInt.aspx?idarchitecture=182&item=302&indice=2 (Consulté le 18/09/2018)
  • Site Internet d’Airparif. La qualité de l’air intérieur. https://www.airparif.asso.fr/pollution/air-interieur-generalites (Consulté le 20/09/2018)
  • Organisation mondiale de la santé (OMS). Lancement par l’OMS d’un projet pour lutter contre les risques du radon. http://www.who.int/mediacentre/news/notes/2005/np15/fr/ (Consulté le 23/09/2018)
  • Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). Le radon – Le risque radon dans les habitations en 10 questions. https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/Pages/1-Le-risque-radon-dans-les-habitations-en-10-questions.aspx#.W6fzI6YzbIU (Mise à jour en aout 2018, consulté le 23/09/2018)
  • Ministère en charge de la santé. Radon. https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/batiments/article/radon (Mis à jour le 07/06/2018, consulté le 23/09/2018)
  • Ministère en charge de la santé. Radon – Boîte à outils pour la mise en œuvre d’actions locales de sensibilisation. Février 2018. https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/guide_radon_fevrier_2018.pdf
  • Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le radon. (mis à jour le 07/09/2018, consulté le 23/09/2018)

 

Moisissures

Que sont les moisissures

Dans le langage courant, le terme « moisissures » fait référence aux taches correspondant à un stade avancé de développement de
champignons microscopiques. Les moisissures peuvent émettre des spores et des substances toxiques (mycotoxines).
Entre 14 et 20% de logements en France présentent des moisissures visibles.

 

Sources de moisissures

Dans les environnements intérieurs, ces sources incluent tous types de support où l’humidité et la chaleur ambiante ont permis le développement de moisissures.

 

Effets sanitaires associés aux moisissures

Ces effets incluent :

  • irritation du système respiratoire ;
    développement et l’exacerbation de l’asthme ;
    autres manifestations allergiques (ex : rhinite).

 

Bonnes pratiques pour limiter les expositions aux moisissures

Ces bonnes pratiques incluent :

  • aérer après des activités produisant de l’humidité : bain, douche, cuisson…afin d’éviter les condensations récurrentes sur des surfaces : murs, meubles…
  • éviter les fuites d’eau chroniques (toiture, joints, tuyauterie, plomberie, maçonnerie, menuiserie, …) en les colmatant dès que possible ;
  • entretenir les systèmes de ventilation pour assurer un renouvellement d’air suffisant.

 

Pour en savoir plus sur les moisissures

  • Site Internet de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Pollution intérieure – fiches polluants. http://www.oqai.fr/ObsAirInt.aspx?idarchitecture=182&item=302&indice=2 (Consulté le 18/09/2018)
  • Site Internet d’Airparif. La qualité de l’air intérieur. https://www.airparif.asso.fr/pollution/air-interieur-generalites (Consulté le 20/09/2018)
  • Organisation mondiale de la santé (OMS) – Bureau régional de l’OMS pour l’Europe. Lignes directrices OMS relatives à la qualité de l’air à l’intérieur des habitations: humidité et moisissures. 2009. http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0008/78614/E92924sum.pdf
  • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Moisissures dans le bâti – Avis de l’Anses – Rapport d’expertise collective. Juin 2016. Avis et rapport révisés en octobre 2016. https://www.anses.fr/en/system/files/AIR2014SA0016Ra.pdf
  • Rocchi et al. Microbiological characterization of 3193 French dwellings of Elfe cohort children; Elfe team Sci. Total Environ. 2015.

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