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Recommandations « Santé des enfants et environnement » : retour d’expérience n°3

Le fossé entre la connaissance et l’action est beaucoup plus grand que le fossé entre l’ignorance et la connaissance. – Chris Guillebeau

Si tu as une pomme, que j’ai une pomme, et que l’on échange nos pommes, nous aurons chacun une pomme. Mais si tu as une idée, que j’ai une idée et que l’on échange nos idées, nous aurons chacun deux idées. - George Bernard Shaw

Bonjour à tous !

Cette série d’articles décrit comment je mets en œuvre (du mieux que je peux 🙂 ) les bonnes pratiques identifiées lors de mes recherches. L’ensemble de mes retours d’expériences, ainsi que ceux des lecteurs du blog, sont accessibles par l’onglet En pratique du menu principal.

 

Article (A) : Comment élever un enfant sauvage – chronique du livre de Scott Sampson

Recommandation (REC) : Cultiver des plantes comestibles à la maison.

Retour d’expérience (REX) :

Un petit appartement parisien, sans jardin et sans balcon : nos conditions ne sont pas des plus favorables 🙂 Bon néanmoins j’ai fait un premier pas dans cette direction ; je fais germer des graines en routine : cresson, brocolis, radis noir, fenugrec, etc. Plutôt des « petites » graines donc. Pour vous donner un ordre de grandeur, je les fais germer jusqu’au stade (approximatif) de « jeunes pousses », c’est-à-dire une fois que des tiges et des petites feuilles vertes sont apparues.

Sante enfants graines germees

Mon objectif est multiple :

  • manger des légumes à un stade où ils sont particulièrement riches en nutriments ;
  • manger des légumes frais en tout saison (« vivants » diront certains), sans pesticides ;
  • avec Yumi, observer des plantes grandir. C’est simple, c’est merveilleux. Dans ce contexte, l’avantage des graines germées (sur un arbre par exemple) est qu’on peut constater des changements visibles tous les jours : cette échelle de temps me parait bien adaptée pour les enfants.

 

A : Comment élever un enfant sauvage – chronique du livre de Scott Sampson

REC : solliciter un maximum de sens : la vue, le toucher, l’ouïe et, lorsque cela est possible, l’odorat et le goût.

REX : quelques retours d’expérience issus de nos vacances de cet été :

  • lorsque nous sommes dans un jardin ou dans la nature, et que la cueillette ne fait pas l’objet d’enjeux environnementaux particuliers, avec Yumi on aime bien rouler/écraser des plantes odorantes dans nos mains, puis les sentir et les faire sentir à d’autres, en recouvrant leur nez de nos mains. Cet été on a par exemple fait ça avec de la lavande et du basilic.
  • Papy et Mamie ont un jardin. Quand on leur rend visite, Yumi participe à l’arrosage des plantes en soirée. C’est l’occasion de lui faire toucher les plantes que l’on arrose, de discuter de leur forme, de leur texture, etc. On en profite également pour sentir l’odeur des plantes et de la terre mouillées.
  • Le jardin de Papy et Mamie, ou le jardin d’une de nos locations de vacances, a été aussi l’occasion de marcher pieds nus dans l’herbe. C’est simple, c’est agréable… et c’est rare dans la vie d’un citadin haha

Jardin sante enfants environnement

 

A : 7 moyens simples et rapides pour réduire l’exposition de vos enfants aux substances chimiques dangereuses

REC : Eviter les poissons présentant de fortes concentrations en mercure

REX : Les poissons gras que nous consommons sont des poissons qui se trouvent « en bas » de la chaîne alimentaire : sardines, maquereaux, harengs, etc. D’une manière générale, ces « petits » poissons présentent des concentrations plus faibles en polluants bioaccumulables, dont le mercure.

Aller régulièrement chez le poissonnier est « hors budget » pour nous. En routine, les poissons que nous mangeons sont des poissons en boite ou des poissons surgelés. L’avantage de ces deux options, c’est qu’elles permettent de trouver plus facilement des poissons :

  • présentant le label MSC (pour Marine Stewardship Council), ce qui permet de contribuer à développer une pêche qui ne menace pas la survie des espèces ;
  • pêchés dans des zones correspondant à des territoires faiblement peuplés (Islande, Alaska, etc.), ce qui permet de diminuer le risque de pollutions locales.

 

Bien entendu, je suis preneur de tous les conseils qui me permettraient de faire mieux ! 🙂

Et vous, quelles sont les dernières bonnes pratiques que vous avez mises en place pour les enfants dont vous vous occupez ? Peut-être que vos propres expériences vous suggèrent quelques conseils à donner. Ils sont les bienvenus, dites-les moi dans les commentaires !

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7 moyens simples pour réduire l’exposition de vos enfants aux polluants du quotidien

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6 réponses

  1. J’habite aussi dans un appartement en ville sans balcon, et l’observation de la germination de graines « fonctionne bien » aussi pour mon fils de 5 ans. On a planté aussi quelques herbes aromatiques, as-tu essayé ?

    Sinon pour les poissons potentiellement pollués, j’ai trouvé que ton livre pour enfants était très bien fait 🙂

  2. Merci Aurore pour ton message sympa 🙂
    On a essayé le basilic à la maison, et j’avoue en toute humilité qu’il n’a pas fait long feu… Il faut que je trouve un endroit mieux éclairé je suppose, ou de quoi suspendre des pots au balcon !

  3. Faire une nourriture saine, jouir de la nature est vraiment rentré dans notre vie et c’est d’autant plus vrai quand nos petits enfants sont là ! Merci Guillaume , je te suis depuis la création de ton blog et cela m’a permis de prendre conscience des conséquences sur la santé de ce qui se passe dans notre environnement , et d’agir au mieux !

  4. Merci Blanche pour ton message qui fait plaisir 🙂 et bravo d’en faire profiter les enfants autour de toi dès le plus jeune âge !

  5. Même sans avoir de jardin et sans but de consommation, les premières « graines » que j’ai vu germer dans ma vie sont les lentilles et le blé à la Sainte Barbe, quelques temps avant Noël. Tradition certainement d’origine païenne (il serait intéressant de savoir d’où ça vient d’ailleurs ! Je n’ai jamais approfondi). Les graines sont semées sur un lit de coton humide et une fois poussées, à Noël, on les entourait d’un joli ruban et elles servaient de décoration…

  6. Hello Cécile !
    Merci pour ces infos intéressantes, tu m’as appris un truc là 😉 On retrouve bien ce côté plaisant (et parfois fascinant) à observer le vivant se développer.
    Le premier lien Google avec ces mots clés donne : « Selon un rite de fécondité datant de l’antiquité, le blé en herbe représentait les prémices de la moisson et une bonne germination du blé au cœur de l’hiver augurait d’abondantes récoltes pour l’année suivante.
    Aussi, pour favoriser le « bon œil » sur la prochaine récolte, on mettait à germer des grains de blé de la récolte de l’année précédente. Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn ! : Blé bien germé, c’est la prospérité pour toute l’année ! »

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