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L’alimentation que je souhaite pour mes enfants

Mangez de vrais aliments, principalement des plantes, sans excès. - Michael Pollan

Si l’on veut préciser la proportion convenable des aliments, il n’y a ni mesure, ni poids, ni nombre qui puisse nous servir à la déterminer plus exactement que le sentiment du corps qui la reçoit. – Hippocrate

 

Bonjour à tous !
Cet article porte sur l’alimentation des enfants.

Alimentation enfants - fruits et légumes

Plusieurs lecteurs m’ont écrit pour me demander ce que je donne à manger à mes enfants 🙂 L’alimentation me semble un sujet délicat à aborder, pour de multiples raisons : complexité des phénomènes impliqués, spécificités des besoins et des sensibilités de chacun, attachement émotionnel aux choix alimentaires, sujet « aux frontières » de la thématique Santé environnementale, etc. Mais depuis que j’ai décidé d’écrire une série d’articles sur les « basiques » d’un corps en bonne santé, parce qu’un corps en bonne santé neutralise et élimine mieux les polluants auxquels il est exposé, aborder le sujet de l’alimentation est devenu nécessaire.

Cette série d’articles décrit les choix alimentaires que je souhaite mettre en place au sein de ma famille. Je vais successivement y présenter :

 

Alimentation et enfants : une compréhension imparfaite

L’alimentation est un sujet qui me passionne depuis quelques années. Après plus de 30 ans de faible intérêt, j’avoue m’être complètement pris au jeu. Un rapide calcul de tête m’indique que j’ai dû y consacrer près de 1 000 heures, entre lectures et recherches diverses… quand on s’y met, c’est un sujet qui peut devenir très addictif 😉 notamment parce qu’une alimentation saine, à mon sens, est un élément clé d’une bonne santé. Derrière ces mots un peu banals se cache une réalité concrète, avec de forts enjeux : réduire les souffrances subies et accroître la joie d’être au monde.

1 000 heures cela peut paraître beaucoup, mais en fait je crois qu’une vie entière ne suffirait pas à épuiser ce sujet passionnant… Chaque réponse trouvée génère plusieurs autres questions : en un mot, je crois que la complexité du monde vivant nous dépasse… et pour tout vous dire, chez moi, cela a quelque chose de merveilleux et de jubilatoire ! Mais cela veut dire notamment, et je sais que ça va en décevoir quelques-uns autour de moi haha, que je suis très loin d’avoir la réponse à toutes les questions 🙂

 

Choix dans un contexte d’incertitudes

Malgré cette compréhension très imparfaite, comme tout parent je dois faire des choix concrets pour mes enfants : je vais vous présenter ceux je souhaite mettre en œuvre au sein de ma famille. Ce sont mes choix, ils ne prétendent pas être une prescription universelle pour les autres. Je les décris ici pour partager des informations, inviter à la réflexion, susciter des questionnements, faire découvrir certains aspects, suggérer certaines expériences, etc. Selon moi, il n’existe pas une unique manière de manger sainement, une manière qui soit bien adaptée pour tous : l’individualisation me parait être un des facteurs clés d’une alimentation saine.

En écho à Michael Pollan, l’ensemble de mes choix pourrait être approximativement résumé par l’invitation suivante : « Manger en s’inspirant de ses ancêtres, surtout des plantes, en écoutant son corps ». La référence à nos ancêtres implique notamment de consommer de « vrais » aliments, bruts ou peu transformés, sans excès en routine.

 

Rester ouvert et prêt à évoluer

Par principe, mes choix ne sont pas figés : ils pourront évoluer en fonction des informations complémentaires que je découvre. En particulier, si je pense que les choix alimentaires participent à la définition d’une individualité, je ne crois pas au « moi profond », comme une entité stable cachée sous des couches superficielles et changeantes [1-4]. Du point de vue existentiel, je me sens donc très libre de faire évoluer mes choix alimentaires, je n’y suis pas très attaché.

 

Alimentation et enfants - légumes dans une assiette

 

Alimentation et enfants : une approche de santé environnementale

L’alimentation, en tant que telle, n’est pas l’objet de ce blog. Néanmoins, je m’y intéresse ici pour deux raisons :

  • l’alimentation peut être une voie d’exposition à certains polluants : pesticides, métaux, polluants organiques persistants, etc.
  • une alimentation équilibrée est essentielle au bon fonctionnement du corps. Et un corps qui fonctionne bien est, notamment, un corps qui est capable de neutraliser puis d’évacuer efficacement les polluants auxquels il est exposé.

La plupart des choix présentés dans cette série pourrait faire l’objet d’un article dédié. Pour que le blog reste centré sur le thème « Santé-environnement », je compte uniquement répondre aux éventuelles questions dans les commentaires, succinctement, en renvoyant vers d’autres sources d’informations.

 

Parmi mes lectures, les auteurs qui m’ont le plus influencé sont (sans ordre particulier) Boyd Eaton [5], Loren Cordain [6], Paul Jaminet [7], Jean Seignalet [8], Bruno Comby [9], Stephan Guyenet [10], Sylvain du blog Clair et Lipide, Denise Minger [11], Jeff Leach [12], l’Ecole de santé publique de Harvard [13], Katharine Milton [14], Colin Campbell [15] et Staffan Lindeberg [16]. Je vous invite chaleureusement à découvrir ces auteurs 🙂 Egalement, les populations traditionnelles – non ou peu industrialisées – et celles vivant dans les Zones Bleues – ces zones où les personnes centenaires et en bonne santé sont les plus nombreuses – me paraissent des points de repère intéressants.

 

Se retrouver sur un minium de fondamentaux

S’intéresser à ce que peut être une alimentation saine amène, la plupart du temps, à faire des choix significativement différents de ceux que l’on observe autour de nous. Dans ce cadre, c’est une grande chance que Romi soit en phase avec moi sur ces sujets. Cela ne doit pas être simple lorsque les deux parents ont une position très différente sur des aspects aussi centraux !

En particulier, Romi et moi sommes en phase sur les enjeux suivants :

  1. la santé des enfants est plus vulnérable que celles des adultes ;
  2. l’alimentation est un des éléments clés d’une bonne santé ;
  3. les habitudes alimentaires s’établissent dès la petite enfance.

 

En cohérence avec le positionnement du blog, mes choix alimentaires s’inspirent des pratiques connues de nos ancêtres et se veulent cohérents avec la plupart des travaux de recherche récents. Ils reposent notamment sur l’hypothèse suivante : il n’y a pas eu suffisamment de temps et de pression de sélection pour que le corps humain soit complètement adapté aux changements alimentaires apparus après la révolution industrielle, et dans une moindre mesure, après l’apparition de l’agriculture. Une alimentation mimant l’alimentation de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, avec les aliments disponibles dans notre monde moderne, me parait constituer une base assez sûre. En très synthétique : des fruits, des légumes, dont des tubercules riches en amidon, et des produits animaux, bruts ou peu transformés. Au-delà de l’approche ancestrale, ces aliments sont, d’une manière générale, ceux qui présentent la plus grande richesse micronutritionnelle [17].

 

Alimentation et enfants : une base à adapter

Comme évoqué plus haut, à mon sens, cette base alimentaire peut et doit être individualisée, en fonction des spécificités des membres de la famille : sensibilités, âge, héritage génétique récent, séquelles issues de leur histoire personnelle, maladies, état de la flore intestinale, etc. Ces spécificités ne sont pas toujours évidentes à comprendre. L’observation quotidienne et des tests par éviction/réintroduction semblent les moyens d’investigation les plus sûrs. Néanmoins, en pratique, ils peuvent s’avérer complexes à mettre en œuvre et à interpréter. Si vous êtes à l’aise financièrement, une analyse génétique et un test d’intolérances alimentaires, qui se font très simplement aujourd’hui, peuvent donner des indications intéressantes, sans pour autant fournir des résultats indiscutables. Dans tous les cas, être accompagné par une personne compétente (diététicien, médecin nutritionniste, …), en qui vous avez confiance, me parait un choix prudent.

 

Concilier plusieurs enjeux

Mes choix alimentaires essayent de concilier au mieux différents critères : promouvoir la santé de ma famille, réduire notre impact environnemental, éviter les excès de souffrance animale, préserver mon temps libre, générer du plaisir gustatif, tenir compte des sensibilités et des goûts de chacun, maîtriser le budget familial. Pas simple tous les jours 🙂

J’ai été végétarien huit ans, je ne le suis plus au moment où j’écris ces lignes. J’ai beaucoup de respect pour les convictions éthiques des végétariens que je connais. Concernant plus particulièrement les enfants, je n’ai pas été convaincu par les argumentaires pro-végétarisme que j’ai pu trouver. Romi est végétarienne ; dans le doute nos enfants ne le sont pas pour le moment, ils se positionneront en temps voulu : ce sujet ne fait pas débat à la maison.

Je m’efforce d’éviter les excès de souffrance animale liée à ma (faible) consommation de produits animaux. J’entends par « excès » principalement ceux liés à une industrie guidée par un accroissement continu des bénéfices. Je comprends que certaines personnes puissent souhaiter retenir une définition plus large.

 

clémentines dans un panier

 

Comprendre et gérer les attirances spontanées

Pour la plupart d’entre nous, la sélection naturelle a produit une forte attirance pour le sel et les aliments riches en calories. Ce qui constitue un mécanisme de survie efficace dans un contexte sauvage, chaud et pauvre en calories disponibles – la savane arborée de nos ancêtres d’Afrique de l’Est – s’avère être un très mauvais conseiller dans un quotidien plus tempéré, où des aliments riches en calories sont disponibles sans effort. Ainsi les aliments qui sur-stimulent notre « circuit de la récompense », ce mécanisme naturel qui renforce certains comportements en procurant des sensations de plaisir, ont tendance à être consommés en excès.

Par conséquent, à la maison :

  • notre cuisine est simple : elle comprend peu d’ajout de sucres, de graisses et de sel. Son objectif est de favoriser la capacité à prendre du plaisir avec le véritable goût des aliments ;
  • l’assaisonnement se base sur des herbes et des épices, sans excès. Ce choix permet aussi d’augmenter la richesse nutritionnelle des repas et la variété des plantes consommées ;
  • les seuls aliments visibles et directement accessibles sont des fruits. Si nos enfants n’ont pas assez faim pour manger une pomme, nous considérons qu’ils n’ont pas vraiment faim ;
  • nous veillons à ce que nos enfants soient peu exposés à la publicité, d’une manière générale, celle de la télévision en particulier.

Ces pratiques réduisent le risque de surconsommer des calories, d’en manger plus que celles dont le métabolisme a besoin.

 

Alimentation et enfants : fréquence, quantité, qualité

A titre personnel, je pratique le jeûne intermittent. En plus d’être cohérent avec l’approche ancestrale, les éléments scientifiques suggérant des bienfaits pour la santé me paraissent très enthousiasmants ! Je n’incite pas ma fille à pratiquer le jeûne, mais :

  • je ne la force pas à terminer son assiette ;
  • à mon sens, un petit-déjeuner sain n’est pas forcément copieux. De plus, la pertinence du schéma « trois repas + snacks » me semble reposer sur peu de preuves robustes ;
  • je ne m’inquiète pas lorsque, de temps en temps, elle n’a pas très faim.

Puisque je ne remarque aucune dérive pérenne, je la laisse suivre spontanément ses sensations de faim et de satiété.

 

Composition des aliments

Concernant le choix des aliments, je privilégie une approche qualitative à une approche quantitative : pour mes enfants comme pour moi, je ne compte pas les calories, les macronutriments (glucides, lipides, protéines) ou les micronutriments (minéraux, vitamines, etc.). Analyser la composition des aliments me parait une approche intéressante, dont les grands principes peuvent être utiles, mais qui reste intrinsèquement limitée : d’une manière générale, cette approche ne me semble pas correspondre à notre relation spontanée aux aliments. Et surtout, là aussi, la complexité du monde vivant nous dépasse. Un aliment « entier » comprend de multiples interactions entre ses différentes composantes, encore très imparfaitement comprises aujourd’hui.

Dans la mesure où la cuisson modifie les caractéristiques de base d’un aliment – son apparence, sa texture, son goût, etc. – elle peut aussi altérer ces interactions complexes, et plus généralement, la structure initiale de l’aliment. Le débat sur la date d’apparition de la cuisson régulière me parait très ouvert, encore aujourd’hui. Elle peut avoir été un avantage pour la survie et la reproduction, notamment parce qu’elle rend les calories plus disponibles. Mais la disponibilité de calories n’est plus un enjeu dans le monde occidental moderne : j’envisage donc que l’alimentation de mes enfants intègre une proportion croissante d’aliments crus, au fur et à mesure qu’ils accepteront ces aliments qui demandent à être plus mâchés.

Ce dernier aspect peut être vu sous un angle avantageux : en plus de leurs apports en micronutriments, les aliments crus favorisent une mastication plus énergique et plus fréquente. Cette mastication aide à la digestion et promeut la santé de l’appareil dentaire : densité des os de la mâchoire, tonicité des muscles associés, etc.

 

Attractivité et instincts

Je me méfie des recommandations du type « laissez votre enfant suivre ses envies, ce sont les besoins de son corps qui s’expriment » sans plus de nuances. Pendant la Préhistoire, pour survivre dans son milieu sauvage d’origine, le corps humain a développé des attirances spontanées vers le gras, le sucré, le salé, … Aujourd’hui, pour survivre dans un milieu économique où la concurrence est sauvage 😉 l’industrie agro-alimentaire fabrique des produits qui utilisent ces attirances spontanées, pour que notre consommation soit maximale et toujours renouvelée. D’autres éléments sont utilisés pour encore augmenter l’attraction : packaging, contexte émotionnel associé, fréquentes mises en contact avec de la publicité, association à des héros de dessins animés, etc. Si ce type de produits est très présent dans l’environnement d’un enfant, je doute que les signaux de son corps traduisent les vrais besoins de son métabolisme.

Néanmoins, les signaux du corps pourraient fournir des indications intéressantes lorsqu’ils portent sur de vrais aliments, ceux qui poussent dans la terre ou sur les arbres, que l’on pourrait obtenir par soi-même, les aliments crus en particulier. Par exemple, j’accorde plus de confiance à l’envie d’une clémentine qu’à l’envie d’un cookie au chocolat blanc 🙂 Dans le cadre de vrais aliments, ces indications peuvent aider à choisir un aliment particulier et à savoir quand arrêter de manger cet aliment.

 

Alimentation et enfants : retrouver une relation simple

Ces signaux peuvent être les suivants : attirance ou dégoût, perception du goût et de l’odeur, salivation, sensation de réplétion, texture ressentie (ex : fondant, farineux, …), facilité de déglutition, écœurement, baisse de l’intensité du gout en bouche, … En résumé : « Est-ce que l’expérience s’annonce puis reste agréable ? ». Par ailleurs, en plus de potentiels intérêts nutritionnels, cette approche présente l’avantage de maximiser le plaisir pris à une nourriture saine. Enfin, cette approche permettrait à nos enfants de retrouver une relation simple avec les aliments : choisir ceux qui font envie, puis les manger jusqu’à atteindre la satiété.

 

Sardines à l'huile

 

Gérer une complexité qui souvent nous dépasse

Pour conclure sur l’approche que je retiens, il me semble que la complexité du vivant n’a pas besoin d’être parfaitement comprise pour être bien gérée, dans l’objectif que nos enfants soient en bonne santé. Une proposition simple serait de donner à notre corps les aliments dont il a besoin… puis de le laisser faire le reste 😉 Pour ce faire, mimer l’alimentation de nos ancêtres préhistoriques, celle issue de millions d’années d’évolution, me parait une base prudente. A partir de cette base, une individualisation pourra être progressivement mise en place, en fonction des réactions du corps de nos enfants : appétence pour certains (vrais) aliments, facilité de digestion, réactions allergiques, intolérances, etc.

A la maison, nous avons choisi de proposer une alimentation principalement composées de végétaux peu transformés, où la viande n’est pas présente à tous les repas et, le cas échéant, occupe un volume limité dans l’assiette. Ce choix est cohérent avec :

  • l’alimentation observée auprès de certaines populations non-industrielles, entourées d’une nature présentant des plantes comestibles : Hadzas de Tanzanie, Kitavans de Papouasie-Nouvelle-Guinée, !Kung San du Botswana, etc.
  • l’alimentation frugivore de nos ancêtres primates non-humains ;
  • la plupart des recommandations issues de travaux de recherche récents ;
  • l’objectif d’une empreinte écologique limitée.

Sur la base de ce que je peux observer, ces choix alimentaires semblent procurer un bon niveau de santé à Yumi : maladies rares et de faibles intensité (un peu de toux une à deux fois par an), bon niveau d’énergie en routine, joie de vivre manifeste, etc. Pour le moment, l’approche « Manger en s’inspirant de ses ancêtres, surtout des plantes, en écoutant son corps » semble fournir de bons résultats.

 

Alimentation et enfants : les articles suivants

Sur la base de cette approche, les prochains articles de cette série présenteront :

 

Pou conclure ce premier article sur l’alimentation que je souhaite pour mes enfants, j’aimerais avoir vos interrogations et vos suggestions. Partagez-les dans la zone de commentaires !

 

Photos notamment par Sunny Ripert, Ali JAFRI, Laurent et Sam Kim

 

Références – Alimentation et enfants

  1. Hume D. Traité de la nature humaine. 1740. Et aussi :
  2. Nietzsche F. Le Gai savoir. 1882. Et également :
  3. Rosset C. Loin de moi. Étude sur l’identité. Editions de Minuit. 2001. Et aussi :
  4. Rinpoché S. Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort. Éditions de la Table ronde. 2003. Et également :
  5. Page Wikipedia de Stanley Boyd Eaton (en anglais). Notamment : lien. Et aussi :
  6. Site Internet The Paleo Diet. Notamment : lien. Et aussi :
  7. Jaminet P. Perfect Health Diet. Notamment : lien. Et également :
  8. Association Jean Seignalet. Notamment : lien. Et aussi :
  9. Institut Bruno Comby. Notamment : lien. Et également :
  10. Guyenet S. Whole Health Source. Notamment : lien. Et aussi :

Davantage de références 1

  1. Minger D. Raw Food SOS. Notamment : lien. Et également :
  2. Site Internet Human Food Project (qui n’est plus en ligne aujourd’hui). Et aussi :
  3. Harvard T.H. Chan School of Public Health. Notamment : lien. Et aussi : Kid’s Healthy Eating Plate. Notamment : lien. Et également :
  4. Site Internet de l’Université de Berkeley – page de présentation de Katharine Milton. Notamment : lien. Et aussi :
  5. Page Wikipedia de T. Colin Campbell. Notamment : lien. Et également :
  6. Site Internet Paleolithic Diet in Medical Nutrition – incorporating evolutionary biology in nutritional science. (n’est plus en ligne aujourd’hui). Et aussi :
  7. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Composition nutritionnelle des aliments – TABLE Ciqual. Version 2013. Notamment : lien.

Et aussi : Et aussi : Musique par Ronan Vernon

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12 réponses

  1. Bonjour,

    Très intéressée par tous les articles concernant la santé des enfants, je vous remercie pour cet article et aussi merci à tous ceux qui transmettre des infos à ce sujet. Tiens un stand sur l’intérêt de bien manger en particulier une alimentation la plus naturelle possible avec participation des enfants par des coloriages sur les légumes et fruits,les derniers en date à Chauconin dans le 77 lors de la grafitéria le 8 mai et à Dammartin en Goele au Parc de la Corbie le 15 mai. Fais des ateliers de temps à autre sur le lien entre alimentation et santé.

    1. 🙂

      L’annonce est passée ! Hey je suis Seine-et-Marnais d’origine, ça faisait longtemps que je n’avais pas prononcé « Chauconin-Neufmontiers » dans ma tête haha.

      « des coloriages sur les légumes et fruits » : ce serait super si tu nous en disais un peu plus sur ce que cela recouvre 🙂 Ca a l’air très intéressant

  2. merci pour cette série sur l’alimentation!
    C’est effectivement plus dur quand toute la famille n’est pas au diapason et que l’on se laisse tentée par comme moi!
    Vivement la suite.

  3. Oui ce n’est pas évident de résister au quotidien à des mécanismes de survie ancestraux haha Surtout que notre capacité à la résistance n’est pas illimitée

    Je pense que les arguments pour une alimentation saine sont très forts, et que, la plupart du temps, prendre le temps d’expliquer permet de convaincre, ou au moins de faire bouger significativement les lignes. Compte tenu de tes précédents commentaires, je suis assez confiant sur ta profondeur de connaissances et ta capacité d’argumentation 😉

  4. Bonjour et merci pour cet article, cela fait bizarre au départ, il s’agit d’un excellent sentiment, que de lire un texte qui rejoint sur tellement de points et d’aspects, ma vision actuelle.

    Merci pour ce partage, et avec plaisir pour lire la suite.

    Je vous rejoins parfaitement quant à l’ouverture nécessaire : rien n’est figé, rien est acquis, la vie évolue et se module.
    J’aime beaucoup cette citation de Lavoisier : »Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

    J.

    1. Merci pour ton gentil commentaire Jonatan, il me fait très plaisir. C’est marrant que tu évoques ces similitudes de vision, car je crois avoir ressenti la même chose avec quelqu’un sur un tout autre sujet (la relation aux autres en l’occurence), et je crois pouvoir donc mettre une impression concrète sur ton « bizarre » 🙂

  5. Des quatre photos de l’article, celle qui m’a fait le plus saliver est celle avec les anchois… A cause des gouttes d’huile savamment disposées autour ? Ou du fait que j’en ai mangé plein pendant mes dernières vacances ? (Contexte émotionnel) 🙂

    Je te rejoins sur de nombreux points, et notamment le côté « addictif » du sujet de l’alimentation. 😀 Ce sujet de santé (comment apporter le meilleur carburant à notre corps ?) devient rapidement un sujet de société (quelle production pour quels aliments et quelle population ?) qui prend un envergure phénoménale et ouvre des questions qui me semblent infinies… Mais effectivement, je trouve cela plutôt enthousiasmant !

    Je ne vois pas David Servan-Schreiber dans ta liste de citations, donc je me permets de le mentionner ici, puisqu’il aborde ce sujet (entre autres) dans Anticancer.
    Et je me permets également d’ajouter une autre source que j’ai récemment découverte : Pierre Weill (co-président de l’association Bleu-Blanc-Coeur). Son livre « tous gros demain ? » m’a semblé très riche de réflexions d’informations.

  6. … ou alors, puisqu’il s’agit de vrais aliments peu transformés, on pourrait voir ça comme un appel de ton corps vers une bonne dose d’omégas 3 haha

    Merci pour le partage de références !

  7. Bonjour Guillaume,

    Merci pour votre blog plein de renseignements précieux.

    Comment choisir un lait de substitution pour un bébé de 6 mois, allaité par sa maman, mais qui va être sevré.

    Merci !

    1. Bonjour Catherine
      Je ne me sens pas vraiment compétent pour faire une réponse à cette question multi-dimensionnelle 😉
      Concernant les aspects « santé environnementale », compte tenu que l’évaluation des résidus de substances dans les aliments est insuffisamment protectrice, de mon point de vue, et que les premiers mois de vie correspondent à une « fenêtre de vulnérabilité » importante, Romi et moi avons choisi du lait bio après l’allaitement, « servi » dans des biberons en verre.
      Cibler une faible teneur en aluminium pourrait être aussi une mesure de prudence pertinente (par exemple en s’appuyant sur un comparatif du type de 60 M : https://www.60millions-mag.com/2014/02/20/trop-d-aluminium-dans-les-laits-pour-bebes-7915
      Une autre piste : si le descriptif du lait indique que les vaches ont été nourrie avec une nourriture adaptée (typiquement herbe et fourrage pour ce ruminant, plutôt que de l’ensilage de maïs ou des tourteaux de soja), cela me semble aller dans le bon sens. Certaines marques le précisent (par ex : https://www.babybio.fr/fr/laits-infantiles/32-croissance-poudre.html)

      1. Un complément de Flore (diététicienne), pour confirmer ce qu’on imagine allant de soi pour toi : s’orienter vers un lait 2ème âge

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