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La sieste : un des « basiques » de la santé des enfants… et des jeunes parents !

En Provence, le soleil se lève deux fois, le matin et après la sieste. - Yvan Audouard

La nature nous a donné naissance, nous en faisons partie, nous y vivons et nous en vivons - Jean Claude Ameisen

Bonjour à tous ! Sieste santé enfants environnement

Aujourd’hui l’émotion fait un peu trembler mes doigts sur le clavier : j’ai l’immense joie de vous annoncer la naissance de ma seconde fille ! Elle s’appelle Naé et elle nous a rejoint vendredi dernier, à notre plus grand bonheur.

Ceux qui me suivent savent que j’ai pris la décision de commencer ce blog quand la grossesse de Romi a été confirmée : l’arrivée prévue de Naé a été l’occasion de commencer ce projet prévu de longue date, concrètement, en me lançant notamment un défi.

 

« Que prévoyez-vous pour l’accouchement ? » ; « Péridurale ou pas ? » ; « Accord sur l’accélération du travail (ocytocine, épisiotomie, rupture artificielle des membranes, utilisation de forceps, etc.) ? » ; « Demande d’une certaine liberté de déambuler et/ou de se positionner ? » ; « Eclairage modéré ? » ; « Délai avant de couper le cordon ombilical ? » Etc. En fait Romi a donné une réponse simple et totalement imprévue à toutes ces questions : l’arrivée du bébé a été tellement soudaine que l’accouchement s’est fait sans qu’on puisse franchir la porte de l’appartement, et avant même qu’un médecin ou une sage femme puisse arriver. Oui, vous lisez bien : à domicile et sans assistance (!), des « accouchements comme on n’en fait plus » 😉 Après une nuit riche en émotions, tout le monde se porte bien. En termes d’accouchement naturel et sans produit chimique, là je crois que Romi a fait très très fort 🙂

 

Prochain défi sur la liste, plus classique mais également redoutable : le déficit de sommeil chronique, probablement accompagné de pleurs et de cris de nourrisson. Dans un petit appartement parisien avec un enfant de 3 ans, cela pourrait être… hum…comment dire… je ne trouve pas le bon mot ou un émoticône approprié 🙂 Des premiers mois de Yumi j’ai retenu, notamment, deux proverbes que m’ont fait découvrir d’autres jeunes parents : “Ceux qui disent dormir comme un bébé, en général, n’en ont pas.” et “Il n’est parmi tous les mammifères que deux sortes d’êtres à dormir debout : les chevaux et les pères d’un enfant de moins de deux ans.”, et le dernier proverbe ne parle même pas des mères allaitantes !

 

Sur quoi peuvent s’appuyer de jeunes parents en déficit de sommeil ? Personnellement, la sieste m’aide beaucoup. J’ai découvert ses bienfaits il y a quelques années, notamment en lisant le très bon Eloge de la sieste de Bruno Comby. Voici quels points clés que j’ai retenus de mes lectures [1, 2, 3, 4] :

  • notre rythme biologique naturel comprend un sommeil principal, pendant la nuit, et un « petit sommeil » à mi-journée, la sieste. Contrairement à une idée reçue, cette deuxième tendance se produit que l’on ait mangé ou non ;
  • le sommeil profond, le plus restaurateur, a une propension naturelle à se manifester pendant les premières heures du sommeil nocturne et pendant la sieste. La sieste n’a pas besoin d’être longue pour être reposante ;
  • les bienfaits de la sieste sur la santé sont multiples : restauration des facultés d’attention et de mémoire ; réduction de la sécrétion d’hormones du stress (ex : cortisol) ; réduction du risque de dépression et d’accident cardiovasculaire ; amélioration de l’humeur ; accroissement de la productivité ; purge émotionnelle ; potentielle purge des désirs non acceptables et des expériences traumatiques ; maturation du cerveau des enfants ; aide à l’apprentissage ; etc.
  • ce qui importe n’est pas de dormir beaucoup, mais de dormir au bon moment, lorsque notre corps nous en fait ressentir le besoin : bâillements, clignements des yeux, baisse de rendement, difficulté de concentration, etc.
  • pratiquement tous les peuples de la Terre et tous les animaux pratiquent la sieste. En Chine, le droit à la sieste figure à l’article 49 de la Constitution de 1949 ;
  • faire la sieste permet de compenser ou de réduire significativement les effets d’un sommeil nocturne trop court. Plusieurs personnes célèbres ont déclaré utiliser la sieste pour pouvoir dormir moins la nuit : Napoléon Bonaparte, Thomas Edison, Victor Hugo, Benjamin Franklin, Winston Churchill, Salvador Dali, André Gide et plus récemment Jacques Chirac ou les astronautes de la NASA.

 

Ce besoin de dormir au cœur de l’après-midi est cohérent avec (ce que l’on pense être) le mode de vie de nos ancêtres. Homo Sapiens est apparu dans la région des grands lacs d’Afrique de l’Est, où il fait très chaud en début d’après-midi. Ceux qui ont eu l’occasion de voyager au Kenya, ou en Tanzanie, savent que les safaris s’effectuent tôt le matin ou en fin de journée, car peu d’animaux se déplacent aux heures les plus chaudes, qui constituent une période privilégiée de repos.

Si la sieste est un besoin fondamental du corps humain, alors au-delà des besoins de jeunes parents, il me semble qu’elle devrait faire partie des habitudes à transmettre à nos enfants. D’après le docteur Françoise Delormas, spécialiste du sommeil, « on peut donner très tôt aux enfants le goût du sommeil et de bonnes habitudes : c’est presque leur garantir un bon sommeil à vie. » [1]

 

Entre 1 et 2 ans, Yumi a parfois exprimé le souhait de ne plus faire la sieste. Néanmoins, Romi et moi avons choisi de maintenir ce rituel, sans trop insister si le sommeil ne vient pas. Et puisque que Yumi continue de dormir environ 2 heures à chaque session, nous sommes très contents de cette décision. Selon Bruno Comby [2], « la sieste est particulièrement importante pour les plus petits, car le sommeil s’accompagne de la sécrétion d’une hormone de croissance qui facilite la maturation du système nerveux et active la réparation des cellules usées. »

Je suis intimement persuadé qu’un sommeil adéquat, incluant un temps de sieste, est un des éléments fondamentaux d’un corps qui fonctionne bien. Or un corps qui fonctionne bien, nous l’avons déjà évoqué, c’est notamment un corps qui élimine rapidement et efficacement les polluants qui y pénètre. Nos enfants ont besoin de ces bonnes capacités d’élimination, car ils sont plus fragiles, et car une « exposition 0 » aux substances chimiques est difficilement envisageable dans le monde moderne.

 

Et vous, quelle place donnez-vous à la sieste de vos enfants ? Les rythmes de vie actuels rendent parfois les choses bien compliquées, mais j’imagine que certains d’entre vous ont peut-être des astuces pour faire perdurer le rituel, même a minima. Ah oui et aussi je suis preneur de tous vos conseils pour survivre aux nuits des premiers mois d’un bébé !! 🙂 Partagez vos retours d’expérience dans les commentaires !

 

Et enfin, puisqu’il était un grand adepte de siestes, et surtout pour revenir à l’émerveillement, je vous laisse avec l’extrait d’un classique de Victor Hugo que j’aime beaucoup [5] :

Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l’enfant paraître,
Innocent et joyeux.

Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d’un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l’enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l’appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.

Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes, de l’âme
Qui s’élève en priant ;
L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! la grave causerie
S’arrête en souriant.

 

Références :

  1. Delormas F. Revue de la Santé. Revue trimestrielle, n°3, 1990
  2. Comby B. Eloge de la sieste. J’Ai Lu 2005
  3. Ameisen JC. Emission de radio Sur les épaules de Darwin – série Cette étoffe sur laquelle naissent les rêveshttp://www.franceinter.fr/emission-sur-les-epaules-de-darwin-cette-etoffe-sur-laquelle-naissent-les-reves
  4. Sisson M. Le Modèle Paléo. Thierry Souccar Editions 2012
  5. Victor Hugo. Poème Lorsque l’enfant paraît. Recueil Les feuilles d’automne

 

Cette article est ma contribution à un carnaval d’articles portant sur le sommeil, organisé par Mélanie du blog La vie est belle au naturel, qui a ouvert le carnaval avec son article 7 raisons qui vous empêchent d’avoir un sommeil réparateur.

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13 réponses

  1. Bonjour Guillaume,

    Bienvenue à Naé et tout plein de bonheur à vous tous.

    Je n’ai pas de recettes miracles pour survivre aux nuits des premiers mois d’un bébé. Je suis toujours là, donc, on survit 😉

    La sieste est un des meilleurs moyens pour récupérer. Jeune maman, nous tenions un restaurant avec le père de mes filles. Autant te dire que nous menions une vie professionnelle très prenante. Lorsque j’avais expliqué à mon toubib que je faisais une sieste en même temps que mes mimis, il m’avait expliqué que se reposer à ce moment là (enfants ou pas) allongeait l’espérance de vie et maintenait la forme. Ensuite, il faut se coucher de bonne heure, afin de dormir le plus possible.

  2. Merci Marie-Pierre 🙂
    Merci pour ton retour d’expérience intéressant : Romi se cale également sur la sieste des enfants, ç amarche plutôt pas mal.
    Tu écris au passé, mais j’espère bien que tu pratiques toujours ! 😉

  3. Toutes mes félicitations Guillaume!

    Il n’y a pas si longtemps, j’ai eu mon 2e enfant dans une maison de naissance, une nuit très froide de janvier où il faisait -30 degrés à l’extérieur. J’ai accouché dans le noir et en silence, ce fût une nuit magique.

    Aujourd’hui encore, mes 2 enfants font la sieste, elle a toujours fait partie du quotidien. Ils en ont de besoin et souvent le week-end, je fais la sieste en même temps qu’eux! 🙂 Ça recharge les piles de la maman! J’ai pratiqué beaucoup le cododo avec mon 2e fils, ça m’a permis de dormir beaucoup plus et comme j’ai allaité mes enfants, le boire la nuit se faisait très facilement.

    Au 2e enfant, tout est plus facile, nous sommes beaucoup moins fatigués, car nous ne cherchons pas des réponses à toutes sortes d’interrogations.

    Profitez bien de votre petite fille!

    1. Merci Catherine 🙂

      Ton retour d’expérience fait du bien au jeune papa « 2e grade » que je suis, à qui on prédit la plupart du temps moultes souffrances supplémentaires (en exagérant sur le ton de la plaisanterie, bien sûr).
      Je nous retrouve assez bien dans ce que tu décris : beaucoup de questions ont déjà trouvé réponse pour nous, séparation plus progressive entre la mère et l’enfant (le livre Le Concept du continuum m’a beaucoup intéressé)… et bien entendu des siestes !

  4. Félicitations a Romi et à toi, ca a dû être intense en émotions!
    Les enfants sont grands et je reste le seul à faire la sieste… En vacances et le we c’est presque systématique et les jours où je travaille à la maison aussi. Je n’ai pas trouve l’espace ou le courage de la faire quand je suis chez mes clients, mais cela me semble une piste… Difficile pour des raisons d’acceptabilité mais aussi parce que j’ai besoin de m’allonger. Je me donne 1/2h, m’allonge avec un livre et le plus souvent m’endors une 20aine de minutes. Je me réveil sans aide. C’est très actif cerebralement. Et j’en sors revigoré physiquement et intellectuellement. Alors merci Guillaume pour ce sujet et…dormez bien

  5. Merci Fx 🙂 et merci pour ton retour très intéressant. Dans son Eloge de la sieste, Bruno Comby parle de siestes courtes et de siestes flash (qq minutes), en fournissant des conseils pratiques : cela pourrait t’être utile (as-tu testé la position du cocher de fiacre par exemple ?). Le livre est en format poche, avec des titres fréquents qui permettent de trouver l’info rapidement.
    Reste l’acceptabilité : fermer sa porte ou « aller aux toilettes », je ne vois pas de miracle malheureusement :)… ou alors essayer de travailler pour Google ou Nike ! haha

  6. Coucou et bienvenue à Naé !
    Et félicitations surtout à la maman (car c’est bien elle qui fait tout le boulot à ce moment là et depuis quelques mois !!!)
    La sieste a été une institution chez nous pour les enfants jusqu’à ce qu’ils n’en fassent plus à l’école (ou un peu après) car à partir de ce moment ils n’ont plus voulu en faire non plus à la maison.
    On en profitait nous aussi en même temps qu’eux !!!
    Maintenant qu’ils sont un peu plus grands, on peut se permettre de les laisser et d’en faire à nouveau une petite de temps en temps le weekend, ou alors à tour de rôle. Quel bonheur ! J’adore !
    On n’a jamais dérogé pour les enfants : chez les amis, en voiture etc ils avaient toujours leur moment de repos (2 à 3h) et je crois qu’un rythme bien établi et respecté les aident à grandir et à être stables. Idem pour le coucher du soir ; ça nous a freiné pendant quelques années pour des sorties par exemple mais le rythme des enfants était notre priorité et ils n’ont jamais eu de mal à s’endormir n’importe où (contrairement à des amis qui trainaient leurs gamins partout et qui les couchaient à point d’heure ; ça leur permettait de sortir – concerts, soirées) mais bonjour l’ambiance les jours « normaux » quand il fallait mettre les enfants au lit !
    Autre chose, quand nous avons eu notre 2ème enfant, le premier avait 3 ans et nous étions dans un petit appartement parisien : les réveils nocturnes du 2ème n’ont jamais réveillé le premier ! Pas d’inquiétude, un sommeil d’enfant est profond et il sait même dans son sommeil que les pleurs de sa petite soeur sont « normaux » et que papa et maman s’en occupent…

    Amicalement
    Cécile

    1. Merci pour ton retour Cécile, intéressant et bien utile. Effectivement, chapeau la maman, Romi à toute mon admiration.
      Tu soulignes un point que je trouve essentiel également : le plaisir lié à la sieste. Se laisser aller à cet élan naturel, quel pied !
      J’espère que les Dieux des « 2e enfant dans un petit appartement » seront à ton écoute, car les pleurs nocturnes sont bien là… Pour l’instant, la 1ere ne se réveille pas trop effectivement 🙂

  7. Bienvenue à la petite Sanaé au sein de ta famille Guillaume !
    Mon mari et moi sommes des inconditionnels de la sieste, depuis longtemps, puisque nous sommes à la retraite, et nous en retirons un bienfait indéniable.
    Elle ne dure pas, 30 minutes au maximum, et nous sommes fin prêts pour nos occupations diverses.
    Je l’ai fait pratiquer à mes enfants le plus longtemps possible, mais n’est pas insisté lorsqu’ils ne le voulaient plus.
    Par contre, quand je les sentais nerveux, colériques, fatigués, nous reprenions la sieste systématiquement quelques jours et tout rentrait dans l’ordre.
    Quant à moi, quand je travaillais dans un magasin de prêt-à-porter où j’étais debout presque toute la journée, à l’heure de la pause de midi, dans l’arrière boutique, assise à table, je mettais ma tête sur mes bras croisés et fermais les yeux un quart d’heure ! mes collègues s’en amusaient mais voyaient bien l’effet bénéfique que cela m’apportait !
    Au prochain blog et à bientôt !

    1. Hello Blanche ! Merci pour ton retour d’expérience, qui souligne un point auquel je n’avais pas pensé : dans l’article je présentais la sieste comme un besoin essentiel du corps, important à satisfaire pour qu’il fonctionne bien, du « préventif » en quelque sorte ; ton retour montre que cet « outil » peut également être utilisé en « curatif », lorsque l’on repère certains types de symptômes ou de comportements chez nos enfants. Je retiens, merci !

  8. Bienvenue à ta puce tout d’abord ! La sieste quand je pouvais la pratiquer était une bénédiction tant qu’ils ne faisaient pas leurs nuits ! J’ai toujours tenté de prolonger le plus possible la sieste chez les enfants mais après deux ans, avec plus ou moins de succès selon l’enfant et surtout le lieu…

    1. Merci 🙂
      Je vois qu’on est assez en phase : aide à la survie dans un premier temps ;), puis un objectif d’intégration au style de vie des enfants… dans la mesure de ce qui est possible ! Pour l’instant ça tient toujours par chez moi, Yumi à 3 ans, et l’arrivée de Naé devrait entretenir le processus. Je crois qu’en ce moment, la sieste est aussi un moyen de survie pour Yumi 😉

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