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Viser un enfant sain dans un monde sain, avec Christopher Gavigan (5/5)

Fait remarquable : on estime à 3 % les enfants naissant avec une maladie rare ! - Pr Dominique Belpomme

Nous savons aujourd’hui que le plomb est l’agent d’altération cérébrale numéro un. Il a endommagé les cellules cérébrales de plus d’une génération d’enfants, à l’échelle mondiale. Ce métal a provoqué plus de déficits d’intelligence humaine que tout autre polluant. - Pr Philippe Grandjean

Chronique du livre « un enfant sain, un monde sain : créer un chez soi plus sûr, plus vert, plus propre »

de Christopher Gavigan, 348 pages, publié en 2008

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Christopher Gavigan est un ancien président de l’association Healthy Child, Healthy World (soit en français : Un enfant sain, un mode sain », une ONG de santé environnementale, spécialisée dans les enjeux liés aux enfants. Il est aujourd’hui entrepreneur.

Ce livre est un guide pratique pour parents, visant à améliorer la santé des enfants en éliminant les polluants de leur environnement.

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Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »

Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.

  • L’EPA (l’agence américaine de protection de l’environnement) affirme que les filtres à air domestiques peuvent jouer un rôle significatif dans la préservation de l’air intérieur. Ceux équipés de filtre HEPA pourront filtrer des particules comme des poussières ou des pollens. Ceux équipés de charbon actif pourront traiter des odeurs, des composés organiques volatiles et de la fumée. Mais leur puissance ne permet généralement que de traiter une unique pièce (portes fermées), pas une maison entière.
  • Les filtres utilisant des techniques d’ionisation et d’ozonation n’ont pas encore apporté des preuves suffisantes de leur efficacité. Pire, certains pourraient produire des substances secondaires d’une toxicité plus grande que la substance initiale.
  • Aujourd’hui, pratiquement tout le monde a plusieurs dizaines de substances mesurables dans son sang et ses urines : plastifiants (phtalates…), retardateurs de flamme, Teflon (PFOA), métaux (plomb, mercure…), muscs synthétiques (fragrances…), etc.
  • Une étude de la NASA a identifié plusieurs plantes domestiques qui réduisent les concentrations dans l’air de certains polluants classiques. Par exemple : lierre anglais, palmier bambou, certains philodendrons, marguerites, etc.
  • Les bonnes pratiques recommandées dans le livre incluent :
    • s’inscrire aux alertes mails des organismes en charge de la surveillance de la qualité de l’air. Cela permettra de mieux choisir les temps et les lieux de récréation en extérieur, et si besoin, de moduler le niveau d’activités physiques correspondant, notamment en cas de pic de pollution ;
    • s’équiper d’un hygromètre et assurer une humidité relative inférieure à 50 % dans la maison, de sorte à notamment maîtriser le développement de moisissures et d’acariens. Si besoin :
      • reconsidérer vos habitudes d’aération et de séchage de linge mouillé,
      • vérifier l’efficacité des systèmes de ventilation du bâtiment,
      • faire réparer les fissures dans les murs et les fuites de plomberie ;
    • après un achat de produit selon une filière classique, contenant des plastiques, de la mousse synthétique ou des substances antitaches (ex : meuble, siège auto, matelas…), laisser le nouveau produit à l’extérieur ou dans le garage, pendant quelques jours, afin d’éviter que les enfants ne soient exposés au pic d’émissions initial ;
    • pour gérer les poux de tête des enfants, privilégier les techniques n’utilisant pas de pesticides. La même logique peut être appliquée pour les puces des animaux de compagnie, pour leur propre santé et compte tenu des nombreux contacts avec les enfants ;
    • éviter les revêtements de sol contenant du PVC ;
    • pour entretenir un parquet, privilégier les vernis à base aqueuse, plutôt que le polyuréthane conventionnel ;
    • choisir les peintures les moins émissives [c’est-à-dire, en France, les peintures étiquetées « A+ »]. Pendant les travaux, ouvrir les portes et les fenêtres ; un ventilateur peut encore accentuer la circulation d’air. Et après, continuer à aérer plus fréquemment et attendre au moins deux jours avant de refaire de la pièce repeinte une « pièce de vie pour les enfants » ;
    • si une pièce de vie appartient à un bâtiment construit avant 1978, et que les peintures sont en mauvais états, mesurer leur teneur en plomb. En fonction des résultats, des travaux de rénovation peuvent s’avérer nécessaires. Le cas échéant, ils seront à réaliser par des professionnels connaissant les mesures de maîtrise des risques liés au plomb, pour eux et pour les occupants.

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Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »

Aujourd’hui, presque tous les matelas conventionnels pour bébés incluent des matériaux qui contiennent des ingrédients non-voulus et potentiellement dangereux, comme des retardateurs de flamme ou du formaldéhyde.

Les enfants âgées de six à onze ans se sont avérés posséder de plus hauts niveaux sanguins de pesticides pour pelouses, comparés aux adultes ; selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), des études montrent que le cancer chez les enfants (et les animaux de compagnie) augmentent en relation avec les quantités de pesticides ou herbicides utilisés sur les pelouses et les jardins.

Lorsque les enfants réalisent que les aliments viennent du sol, et non pas du frigo ou de l’épicerie, ça les change. Ils ressentent que Mère Nature pourrait en fait avoir besoin d’eux.

Quand nous étions jeunes, la plupart d’entre nous pouvait compter les asthmatiques connus sur les doigts d’une seule main. Aujourd’hui, on a du mal à tenir le compte… Depuis 1985, le taux d’asthmatiques a plus que doublé, et cela continue d’augmenter.

Ce n’est pas avant 1996 que l’EPA [l’agence américaine de protection de l’environnement] a commencé à examiner les risques des pesticides pour animaux de compagnie. Et même aujourd’hui, les tests de toxicité de l’agence sont loin d’être approfondis.

Sur les trente dernières années, des centaines de millions de kilogrammes de retardateurs de flamme bromés et chlorés ont été introduits dans nos meubles, nos tapis, et dans d’autres produits avec lesquels nous avons un contact journalier. Maintenant, pratiquement tous les américains testés se sont avérés avoir certains de ces retardateurs de flamme stockés dans leur corps, les bébés montrant les niveaux les plus élevés.

Les bébés sont particulièrement vulnérables car ils rampent au sol et grimpent sur des meubles et des tapis traités avec ces produits chimiques, les ingérant ou les inhalant. Les bébés absorbent aussi ces composés par le lait maternel et à travers le placenta.

Ceci est particulièrement troublant, au regard d’études récentes qui associent l’exposition aux retardateurs de flamme et le cancer, les anomalies congénitales, les désordres de la thyroïde, l’hyperactivité, les difficultés d’apprentissage comme le trouble de déficit de l’attention.

Des études montrent que la lumière naturelle rayonné en intérieur – dans les maisons, les bureaux et les écoles – nous rend plus heureux, plus productifs, et peut-être même plus résistants contre les maladies. […] Plus vous pouvez avoir de lumière naturelle, mieux cela vaut.

Que pouvons-nous faire pour améliorer la parentalité ? Le plus important, nous devons protéger les enfants et l’enfance, ce qui signifie changer nos priorités. En tant que société, cela signifie des choses comme moins de galeries marchandes et plus de parcs naturels ; moins de télévision et plus de temps en famille ; moins de routes et plus de chemins.

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Mon avis

Les “+” :

  • Un livre iconique, dont la grande majorité du contenu reste bien d’actualité.
  • Un livre centré sur les actions simples que l’on peut mettre en œuvre au niveau individuel, dès à présent, concrètement. Très complet sur ces aspects.
  • Des recommandations de plusieurs experts connus en santé environnementale.
  • Les choix proposés se basent sur une logique de prudence, qui est bien explicitée.
  • Une articulation entre recommandations de santé environnementale (pour se protéger des environnements pollués) et recommandations environnementales (pour ne pas polluer l’environnement). Ces dernières ne font pas partie de la chronique, qui est centrée sur les aspects liés à la santé environnementale, mais cette vision multi-enjeux me semble abordée de manière efficace.

Les « – » :

  • Les témoignages de stars me semblent renvoyer à des aspects « marketing », ce qui nuit à la perception d’un contenu sérieux.
  • Non disponible en français.
  • Certains conseils sont très spécifiques à la situation américaine.

Photo par kinn h

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