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Une grossesse bio, de la conception vers la naissance

Le début de la grossesse est une période sensible – même si c’est bien l’ensemble de la gestation qui se caractérise par une vulnérabilité élevée. – Pr Barbara Demeneix

Chez l’homme, aussi bien les changements génétiques que les changements épigénétiques peuvent être transmis à l’enfant au cours de la grossesse. Un héritage épigénétique a été récemment mis en évidence avec la vinclozoline (un fongicide) et le méthoxychlor (un insecticide organochloré). L’exposition in utero à ces deux substances se traduit par une diminution de la qualité du sperme à l’âge adulte mais aussi dans les trois générations suivantes ! - Pr Jean-François Narbonne

Chronique du livre « Ma grossesse bio et naturelle, de la conception à la naissance »

grossesse naturelle bio bébé

de Marie Touffet, 190 pages, publié en 2009

 

Cet article fait partie du défi que je me suis lancé, lorsque l’arrivée de ma seconde fille a été confirmée. Cliquez sur le lien suivant pour consulter les autres articles de mon défi Santé des enfants et environnement publiés à ce jour.

 

Marie Touffet est mère de deux enfants. Elle est sage-femme, spécialisée dans l’accouchement à domicile.

Ce livre a pour objectif d’aider les femmes enceintes à préparer l’arrivée de leur bébé. Plus spécifiquement, l’auteur s’adresse aux femmes enceintes soucieuses de leur santé et de l’environnement.

 

Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des bébés et environnement »

Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des bébés et environnement », et que je souhaite partager avec vous.

  • La recherche de productivité agricole a eu deux conséquences néfastes pour la santé : notre alimentation est contaminée (pesticides) et appauvrie en nutriments (sols surexploités). Pour obtenir des aliments contenant peu de polluants et beaucoup de nutriments, la meilleure option est de cultiver un potager et/ou d’acheter des produits issus de l’agriculture biologique.
  • Les femmes enceintes doivent éviter de consommer trop d’aliments pauvres en nutriments, comme les produits raffinés par exemple : farine blanche, pain blanc, pâtes, etc.
  • La complexité de la nature nous dépasse : une fois extrait de son aliment d’origine, un nutriment peut ne plus présenter les mêmes bienfaits pour la santé. Par exemple, les fruits doivent être privilégiés aux compléments alimentaires du commerce.
  • La plupart des huiles des produits industriels sont artificiellement hydrogénées, afin de retarder leur date de péremption. Ces huiles sont mauvaises pour la santé de la femme enceinte et du bébé. Préparer ses aliments soi-même permet d’éviter ou de réduire la consommation d’huiles hydrogénées.
  • Contrairement aux idées reçues, être enceinte ne demande pas de consommer beaucoup plus de calories : une augmentation quotidienne d’environ 200 calories est suffisante, soit une pomme et un fromage blanc à 15 % de matières grasses. Une prise de poids considérée comme « standard » est de l’ordre de 12 kg en 9 mois.
  • Placer des plantes vertes « dépolluantes » dans la maison est un moyen économique et écologique de minimiser la pollution volatile, issue des peintures, des meubles, des produits ménagers, etc. Les plantes suivantes sont recommandées :
    • aloès et plante araignée, qui réduisent les concentrations en formaldéhyde ;
    • pothos et lierre anglais, qui réduit les concentrations en benzène.

(Note de Guillaume : quelques arguments contre ces affirmations se trouvent ici : Plantes dépolluantes : sont-elles efficaces pour la maison ?)

  • Réduire son exposition aux ondes est une option de prudence, recommandée pendant la grossesse. Par exemple, les bonnes pratiques suivantes pourront être mises en oeuvre :
    • réduire le temps d’utilisation du téléphone portable ;
    • ne pas passer d’appel dans les transports ou dans les zones de faible réception, car le téléphone augmente son niveau d’émission pour compenser ces contextes défavorables ;
    • privilégier le haut parleur ou le kit main libre filaire ;
    • ne pas placer le téléphone portable près du ventre.

 

Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des bébés et environnement »

Il est évident que la médecine a fait des progrès incontestables et formidables dans le domaine de l’obstétrique ; ce qui a permis de sauver la vie de nombreuses femmes et de nombreux bébés. Seulement, au fil du temps, le prix de ce suivi a également été lourd de conséquences […]. Aujourd’hui, tristement, trop de femmes ont perdu confiance en leur capacité à porter et à donner naissance naturellement (physiologiquement), sans aucune aide médicale, …

Du temps de nos mères, le conseil était de manger pour deux. Nous savons à présent que l’essentiel réside dans la qualité des aliments.

Prenez le temps de lire la liste des ingrédients des produits achetés, évitez ceux qui contiennent des colorants artificiels et des conservateurs.

L’alcool est tératogénique, c’est-à-dire qu’il a un effet direct sur le développement du bébé. Son effet est très rapide : une minute après son absorption, il est déjà présent dans le placenta. La période la plus susceptible d’engendrer des effets néfastes sur votre bébé est dans les trois premières semaines de sa conception. Malheureusement, c’est souvent une période où la femme n’a pas encore connaissance de sa grossesse. Si vous planifiez une grossesse, évitez de boire dès à présent.

Les médicaments pharmaceutiques : quelquefois nécessaires mais bien trop souvent superflus et excessivement consommés, ils sont à éviter autant que possible durant la grossesse. On peut, la plupart du temps, trouver un remède alternatif aussi efficace et sans effet secondaire. Pour cela je vous conseille de choisir tout d’abord un médecin généraliste [qui a] choisi de compléter sa formation par d’autres médecines douces.

C’est votre santé, votre corps, votre responsabilité : informez-vous et choisissez.

Faites le choix de produits moins polluants, surtout chez vous. Préférez le bois massif, évitez le plastique, optez pour des peintures écologiques.

Aérez votre maison ou votre appartement pour renouveler l’air.

Achetez des produits de nettoyage naturels ou de label écologique.

Lorsque vous marchez en ville, restez le plus proche possible des magasins sur le trottoir.

 

Mon avis

Les + :

  • les informations et recommandations sont clairement expliquées et joliment illustrées ;
  • des remèdes dits « naturels » pour tous les petits maux de la grossesse sont détaillés, afin de pouvoir éviter la prise inutile de médicaments : de quoi nourrir utilement les échanges avec le professionnel de santé compétent qui suit la grossesse. Attention néanmoins, « naturel » ne signifie pas forcément sans danger (la grande ciguë est très naturelle !) ;
  • une liste de références est fournie en fin d’ouvrage.

Les – :

  • les références citées concernent principalement les techniques d’accouchement sans structure médicale. C’est dommage, car certaines propositions me paraissent très intéressantes (ex : plantes dépolluantes de l’air intérieur, nutriments plus efficaces dans leur matrice naturelle initiale, etc.), et j’aurais souhaité que l’auteure précise sur quel contenu elles se basent.

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7 réponses

  1. Bonjour Guillaume,

    Merci pour cette chronique, je constate que les recommandations générales rejoignent celles déjà contenues dans tes autres chroniques de livres sur la grossesse ou d’autres articles, ce qui est assez rassurant et ça nous fait une piqûre de rappel 😉 Je comprends qu’en revanche, si on lisait le livre, ce qui serait nouveau / complémentaires, ce sont les conseils, recommandations, recettes, etc. plus pratiques et détaillés…

    Une bonne partie du livre semble consacrée aux techniques d’accouchement sans structure médicale, c’est un choix que je respecte tout à fait, que la mère ou les parents peuvent faire pour plein de (bonnes) raisons, mais je me demandais, si d’un point de vue de la santé du bébé, si cela apportait un plus significatif par rapport à un accouchement (dans un hôpital) avec péridurale ? Car de ce que j’ai entendu des professionnels de la santé, la péridurale, certes, si elle est surdosée, empêche la mère de bien pousser, ce qui n’est pas top, mais si non n’aurait pas d’effet négatif sur le bébé…

    1. Hello Yum !
      Oui les alternatives à la prise de médicaments sont bien détaillées dans le livre et couvrent des sujets variés : des remèdes à base de produits naturels pour gérer les rhumes, les vergetures, les hémorroïdes, la constipation, la rétention d’eau, etc.

      C’est une très bonne question que tu poses, l’auteure ne donne pas d’éléments détaillés pour y répondre. Autour de moi j’entends des avis qui vont dans le sens que tu décris ou à l’opposé. Sujet à creuser par ailleurs donc 😉 Si tu as des infos diables, elles sont les bienvenues

      1. Je n’ai pas de référence permettant de le démontrer scientifiquement, mais je pense personnellement que le moins la femme enceinte ingère de corps étrangers/synthétique dans son corps tant que le bébé n’est pas sorti, le mieux c’est.
        Partant de ce principe, j’ai accouché par deux fois déjà sans péridurale (et sans mourir de douleur, puisque je suis là à vous écrire ;-)). Mais ce n’est que ma vision des choses. Je comprends tout à fait que, le ressenti et la gestion de la douleur étant très personnels, chacune ne puisse se résoudre à telle décision. On peut ajouter également qu’il y a des accouchements plus faciles que d’autres…

        1. Oui je suis bien en phase avec ça aussi, au feeling. Tu as un paradigme qui t’appuies (l’approche ancestrale).
          ok avec le principe stoicien que la douleur est partiellement à notre perception spécifique, mais je crois bien que le « ya des accouchements plus faciles que d’autres » est en première ligne 😉

  2. Si je ne m’abuse, c’est la première fois que tu parles des plantes vertes comme d’un moyen d’abaisser la concentration en polluants dans l’air intérieur. Je n’ai personnellement jamais creusé le sujet, mais je retiens simplement d’un bref échange avec une ancienne collègue qui bossait dans la qualité de l’air intérieur qu’elle trouvait ça, à l’époque, « pipeau ».
    Je crois comprendre de ton « – » que tu n’as toi-même pas -encore- creusé le sujet et regrettes l’absence de références solides sur ce thème dans le bouquin… Je compte donc sur toi pour nous éclairer sur cette thématique à l’occasion d’une prochaine chronique !

    1. Salut Flore !

      Tu ne t’abuses pas 🙂 et tu as bien compris entre mes lignes. J’entends ou je lis un peu tout et son contraire sur ce sujet, à creuser effectivement ; et réjouis-toi, cela fait partie de mon programme de travail haha
      Tu as peut être aussi un avis intuitif sur ce sujet. Ca parait trop beau pour être vrai et je ne vois pas la logique en termes d’évolution : intérêt pour la plante ? Mode d’action sur des polluants récents ? Ou alors ce serait un effet collatéral d’un processus qui a un objectif complètement différent ? En même temps c’est cité très régulièrement… intriguant ! 😉
      Si tu connais des gens que je peux contacter/interviewer, je suis preneur.

      1. Un « like » pour le commentaire de Flore, et un « like » pour la réponse de Guillaume. Bon beh… y’a plus qu’à ?! :-p

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