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« Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants » avec Erwann Menthéour (3/4)

Les enfants sont susceptibles d'être exposés à plus de 15000 substances chimiques synthétiques, presque toutes conçues dans les 50 dernières années, et à divers agents physiques tels que la pollution de l'air intérieur et extérieur, la circulation automobile, la contamination des aliments et de l'eau, l'insalubrité des bâtiments, la contamination des jouets, les rayonnements et la fumée de tabac ambiante. - Domingo Jiménez-Beltrán, alors directeur exécutif de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE)

Contrairement à ce qui est souvent dit, l’augmentation du nombre des cancers ne concerne pas seulement les sujets âgés, mais aussi les sujets jeunes et en particulier les enfants. […] Pourquoi ? La première hypothèse est la très grande augmentation de la pollution chimique, depuis ces vingt dernières années. - Pr Dominique Belpomme

Chronique du livre « Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants »

Mentheour sante enfants environnement

d’Erwann Menthéour, 208 pages, publié en 2017

Erwann Menthéour est un ancien coureur cycliste, aujourd’hui coach et auteur spécialisé dans la santé, l’activité physique et le bien-être.

Ce livre décrit les différentes pollutions auxquelles sont exposés les enfants dans le monde occidental moderne. Pour y faire face, l’auteur y recommande des bonnes pratiques de prévention.

Ce livre fait l’objet d’une chronique en quatre parties ; cet article est le troisième article de la chronique. Il porte notamment sur le caractère récent des polluants du quotidien et sur les limites de la notion d’espérance de vie. Le premier article de la série se trouve ici : « Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants » avec Erwann Menthéour (1/4)

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Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des enfants et environnement »

Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement », et que je souhaite partager avec vous.

  • Faire le marché avec ses enfants est une bonne pratique intéressante, du point de vue sanitaire et pédagogique. Cela peut être l’occasion de leur expliquer le cycle des saisons, et qu’il est naturel de vouloir privilégier les « produits de saison ». Généralement, les enfants admettent aisément que faire venir d’Afrique ou d’Amérique du Sud des produits « frais » est absurde et coûteux. Cette prise de conscience peut être facilitée en leur montrant une carte ou une mappemonde pour visualiser le chemin parcouru.
  • Les générations actuelles ont été exposées à bien plus de polluants que leurs parents et grands-parents. Aujourd’hui, plusieurs centaines de substances chimiques sont détectées dans les organismes de la population générale. Les effets sanitaires à venir sont peu connus ; ceux observés à ce jour pourrait être les prémices d’une crise sanitaire plus large.
  • L’espérance de vie, telle qu’elle est mesurée aujourd’hui, ne prend pas en compte ces nouvelles contaminations. Elle se base sur la mortalité d’une génération qui n’a pas été en contact avec les polluants actuels, en particulier durant les premières années de vie.
  • Pour certaines maladies apparaissant à l’âge adulte, une association a été démontrée avec des expositions à des substances préoccupantes au stade fœtal : métaux lourds (mercure…), particules fines, pesticides, perturbateurs endocriniens
  • Un perturbateur endocrinien est une molécule chimique qui n’est pas naturellement présente dans l’organisme, et qui vient modifier ou perturber le système hormonal (dont la thyroïde et le système reproductif). Il peut perturber la communication entre les organes et le fonctionnement global du corps humain. Plus inquiétant encore : les dysfonctionnements générés peuvent se transmettre aux enfants et aux petits-enfants.
  • Des perturbateurs endocriniens sont présents dans un grand nombre de produits de consommation courante. Par exemple : cosmétiques, jouets, objets en PVC, meubles, tupperwares… Une solution peut être de revenir à des pratiques plus simples, utilisant moins de produits industriels.
  • De nombreux perturbateurs endocriniens sont détectés dans le corps des enfants, qu’ils soient nés contaminés ou qu’ils l’aient été ultérieurement.
  • Pour les parents, la priorité est d’agir par eux-mêmes, à leur niveau, sans attendre que les autorités renforcent les réglementations.
  • La commercialisation de composés chimiques peut être autorisée sans que des études de dangerosité suffisantes aient été réalisées. Malheureusement, dans de nombreux cas, des effets nocifs ont été identifiés par la suite.
  • Les pouvoirs publics sont dirigés par des acteurs politiques qui, du fait de la durée de leur mandat, ont des visions de court terme. Cette structure ne permet pas de mener efficacement des politiques de prévention portant sur les risques chroniques, dont les effets peuvent apparaître à moyen-long terme.
  • En matière de santé environnementale, l’exercice parental est délicat : il s’agit de faire comprendre des enjeux et de transmettre des bonnes pratiques, sans pour autant être anxiogène. L’équilibre peut parfois être subtile à trouver. Dans ce cadre, la première chose à faire est de rester calme : les enfants doivent voir que leurs parents ne s’affolent pas. Également, les messages pourront être formulés positivement : « Voici ce que vous pouvez faire pour vivre mieux ».

 

Mentheour sante enfants environnement4

 

Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des enfants et environnement »

Ne faites pas la leçon [aux enfants] avec des exemples négatifs, comme les photos des campagnes antitabac. Avant le collège, ces campagnes ne portent pas. Souvent même, le « gore » les fait rire de façon défensive.

Si les enfants sont la catégorie de population qui mange le plus sucré, c’est d’abord parce qu’ils sont la cible privilégiée des grands lobbies agro-industriels. La deuxième raison, c’est qu’ils sont plus réceptifs au sucre que les adultes, car ils peuvent en ingérer une bien plus grande quantité puisqu’ils sont « tout neufs » ! Nous, les « grands », possédons le long de la langue et de œsophage des capteurs qui alertent notre pancréas quand le sucre arrive. Lorsque l’on craque pour un éclair au chocolat par exemple, ces capteurs vont envoyer un message à notre cerveau : « Oh ! là, là ! il y a tout un chargement de sucre qui va bientôt arriver. » Ils vont alors appeler le pancréas, et lui dire : « Attention, camarade, commence à sécréter de l’insuline, autrement nous allons nous retrouver avec trop de sucre dans le sang, et c’est très dangereux pour la santé. » Le pancréas va donc sécréter de l’insuline pour compenser l’apport de sucre. Chez les adultes, ce mécanisme est rapide ; on dit qu’il est réactif. Ce n’est pas le cas chez l’enfant, dont les organes ne sont pas encore « finis » ; il va pouvoir absorber une grande quantité de sucre avant que ne commence la sécrétion d’insuline. Les industriels en profitent : sachant qu’un enfant peut supporter jusqu’à quinze fois plus de goût sucré qu’un adulte, ils n’hésitent pas à les rendre « addicts » jusqu’au dernier degré.

Mais pourquoi a-t-on autant modifié la structure génétique du blé ? Toujours la même histoire : pour le profit. La quantité de gluten a été multipliée par trois dans les blés modernes pour permettre une plus grande élasticité, les rendre faciles à travailler et, par là même, plus faciles à commercialiser, donc plus rentables. Et ce gluten a d’autres propriétés que l’effet « colle » : il est aussi un exhausteur de goût, un épaississant et un stabilisant.

Les géants de la cigarette ont tracé la voie, ceux du lait ont bien retenu la leçon : ils financent largement la recherche publique, et notamment l’INRA (Institut national de la recherche agronomique). Dès que des études indépendantes remettent en cause les bienfaits et les prétendues vertus du lait, ils font immédiatement appel à des experts aux pattes bien graissées, pour mener et diffuser à large échelle des contre-études. Ces travaux manquent souvent de sérieux, au point qu’ils prêteraient presque à rire. Ils suffisent pourtant à instiller le doute dans l’esprit du public, et c’est précisément l’objectif recherché. […] La plus grande partie de la communication des industriels du lait est tournée vers les enfants.

En 1996, le professeur Gérard Debry publie un livre, Sucres & santé. Il explique que le sucre ne serait lié en rien au développement de l’obésité, du diabète ou des cancers. Pour appuyer sa démonstration, il se sert de données « scientifiques » fournies et financées par la Chambre syndicale de la confiserie et par la Chambre syndicale de la chocolaterie. CQFD…

De nombreuses civilisations (en Asie et en Afrique) n’ont jamais utilisé de lait de vache pendant des millénaires, ni chez l’enfant ni chez l’adulte, et leurs descendants sont toujours là, même si certains se sont mis à consommer des produits laitiers. C’est bien la preuve qu’on peut s’en passer. Une précision encore : Homo sapiens est sur terre depuis 200 millions d’années, et l’élevage a commencé il y a vingt mille ans. Si on ramène cela à une année, le lait est arrivé dans la vie de l’homme le 24 décembre vers 23 heures. CQFD…

 

La fin de cette chronique se trouve ici : « Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants » avec Erwann Menthéour (4/4)

 

Cette chronique met en avant l’importance de protéger les enfants des substances préoccupantes, car les effets potentiels pourraient être graves et pérennes. Ce blog a pour mission de vous aider et de vous accompagner dans votre démarche ! Pour vos premiers pas, vous pouvez vous appuyer sur le guide gratuit téléchargeable ci-dessous.

Photo par Etolane

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