Santé enfants environnement - logo
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Comment protéger sa grossesse des pollutions environnementales, avec le Pr René Frydman (1/2)

La sensibilité face aux impacts potentiels de substances chimiques environnementales augmente en cas d’exposition lors de périodes « critiques » et « sensibles » du développement, par exemple la grossesse, l’enfance et l’adolescence. – Fédération internationale des gynécologues obstétriciens (FIGO)

Informer constitue, en effet, l’une de mes priorités. C’est donner à chacun, et en particulier aux plus sensibles, comme les femmes enceintes ou les enfants, une liberté de choix des plus essentielles. – Roselyne Bachelot, alors Ministre de la santé

Chronique du livre « Environnement et grossesse »

Du Professeur René Frydman, 148 pages, publié en 2011.

 

René Frydman, chef du service gynéco-obstétrique à l’hôpital Antoine Béclère à Clamart, est l’un des grands spécialistes mondiaux de la grossesse et des traitements de la stérilité. Il est en particulier connu pour la naissance du premier « bébé éprouvette » français et du premier bébé français issu d’un ovocyte congelé.

Ce livre a pour objectif d’apporter des réponses aux questions des futures mamans sur les risques liés à l’environnement, ainsi que sur comment s’en prémunir.

 

Quelques informations et points de vue intéressants, concernant la thématique « Santé des femmes enceintes et environnement »

Voici une liste d’informations et de points de vue issus du livre, en lien avec la thématique « Santé des femmes enceintes et environnement », et que je souhaite partager avec vous.

  • Les femmes enceintes, comme tout un chacun, peuvent entrer en contact avec des produits toxiques potentiellement dangereux. Ce contact peut se faire sans qu’elles le veuillent, et parfois même sans qu’elles le sachent.
  • Voici quelques bonnes pratiques conseillées par l’auteur :
    • pour ses cosmétiques, choisir des produits de soin à la fois « bio » et « pour bébé » ;
    • préférer une épilation à la cire à une décoloration ou une crème dépilatoire ;
    • ne prendre aucun médicament mentionnant « Médicament contre-indiqué pendant la grossesse ». Mettre un terme à cette mauvaise habitude qu’est l’automédication ;
    • arrêter de fumer, au plus tard dès l’annonce de la grossesse ;
    • demander au conjoint de ne plus fumer à proximité. La maison doit devenir un lieu « non fumeur » ;
    • aérer régulièrement sa maison, en ouvrant vers l’extérieur, de préférence la nuit, avant de se coucher par exemple. Même en ville, mieux vaut ventiler et renouveler l’air que de conserver une atmosphère renfermée et chargée en composés organiques volatils (COV) ;
    • bannir les parfums d’ambiance, les sprays désodorisants et les diffuseurs électriques. Ils ajoutent de la pollution sans en enlever ;
    • utiliser des produits écolabélisés pour la lessive ;
    • opter pour des produits de nettoyage simples : vinaigre, bicarbonate de soude, savon noir ou savon de Marseille, jus de citron, etc.
  • Ce catalogue de recommandations ne doit pas faire peur : une fois intégrées à la vie de tous les jours, elles deviennent une seconde nature ; on les applique sans plus vraiment y penser. La plupart d’entre elles sont, d’ailleurs, des mesures de bon sens. Dans ce cadre, il est important de faire une place significative au plaisir et de prendre soin de soi.

 

 

Quelques extraits en lien avec la thématique « Santé des femmes enceintes et environnement »

La vigilance s’impose, surtout lorsqu’on attend un enfant. Car bien des études démontrent que ces polluants, divers et variés, affectent l’organisme de la future maman, troublent le bon déroulement de la grossesse ou entravent la croissance du fœtus. Les dangers évoqués par certains spécialistes font froid dans le dos : difficultés de concevoir un enfant, risques de fausse couche, d’anomalies congénitales, mais aussi effets à long terme chez les enfants – troubles cognitifs ou comportementaux, par exemple.

Sachez que le prix de certains produits de confort, les lingettes, par exemple, ramené au litre ou au kilo, dépasse celui d’un grand cru classé.

Il est formellement contre-indiqué pour la future maman de s’atteler à de gros travaux. D’abord, parce que vous devez vous reposer. Ensuite, des composés organiques volatils (COV) entrent dans la composition de bien des peintures, laques, colles, cires, etc.

[Concernant les substances pesticides préoccupantes] Sachez que toutes ces substances ne sont pas interdites en France et se retrouvent dans les sprays et les diffuseurs censés chasser les petites bêtes de la maison et/ ou en protéger vos fruits et légumes. Mieux vaut donc être absente le jour du grand nettoyage.

Pour se protéger des effets de la pollution, il faut aussi être…en bonne santé ! Renforcez vos défenses immunitaires avec une alimentation saine et équilibrée, un sommeil suffisant, la gestion de votre stress et la pratique régulière d’un exercice physique adapté. D’après certaines recherches, la consommation d’antioxydants pourrait contribuer à protéger de la pollution de l’air. Alors, mangez des mûres, des prunes, des framboises, des fraises ou des artichauts, du chou rouge, des asperges, des brocolis.

[Concernant l’amiante et le plomb] Évitez toute exposition. Et pour cela, évitez tous travaux. Car le risque le plus important vient des bâtiments et de leurs revêtements. Si vous n’habitez pas un logement neuf, n’effectuez aucune rénovation lorsque des matériaux contenant de l’amiante sont susceptibles d’être présents : la dépose de l’amiante doit être réalisée par un spécialiste. Si vous aviez l’idée de refaire votre appartement pour l’arrivée de bébé, ne grattez pas, ne poncez pas les murs pour enlever la peinture au plomb. Mieux vaut repeindre par-dessus ou recourir à un professionnel, ou encore être absente le temps des travaux si cela est possible.

[concernant la dangerosité des ondes]. Vous l’aurez compris : on n’en sait encore rien. Donc, logiquement, quand on ne sait pas, on s’abstient.

 

La seconde partie de cette chronique se trouve ici : Comment protéger sa grossesse des pollutions environnementales, avec le Pr René Frydman (2/2)

 

Cette chronique met en avant l’importance de protéger les femmes enceintes et les très jeunes enfants (fœtus) de l’exposition à des substances chimiques dangereuses, car les effets potentiels pourraient être graves et pérennes. Ce blog a pour mission de vous aider et de vous accompagner dans votre démarche ! En complément des recommandations, pour vos premiers pas, vous pouvez vous appuyer sur le guide gratuit téléchargeable ci-dessous.

Photo par Robert Eiserloh.

Logo Santé enfants environnementVous avez aimé cet article ? Alors entrez votre prénom et votre email pour recevoir d’autres conseils, et notamment le guide gratuit (pdf, mp3)

7 moyens simples pour réduire l’exposition de vos enfants aux polluants du quotidien

Moi aussi je déteste les spams : votre adresse email ne sera jamais revendue. En vous inscrivant ici, vous acceptez cette politique de confidentialité. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.

Partagez les bonnes pratiques qui protègent les enfants !

Ces articles pourraient vous intéresser aussi

12 réponses

  1. Ah ouais Frydman, carrément ! Il est loin le temps où c’était des journalistes un peu hippies qui écrivaient ce genre de bouquin…

  2. On pourrait voir ça comme un indice de la montée en puissance de la santé environnementale en France, effectivement.
    Cela dit, ce livre pourrait faire l’objet du même type de reproches : pas assez de détails dans les explications, pas assez de références scientifiques, etc. Je suppose que l’éditeur a supposé que le seul nom « Frydman » ferait suffisamment autorité 😉

  3. Bonsoir Guillaume,

    « [concernant la dangerosité des ondes]. Vous l’aurez compris : on n’en sait encore rien. Donc, logiquement, quand on ne sait pas, on s’abstient. »

    Etant donné qu’on sait que l’exposition aux ondes peut favoriser l’apparition de certains troubles chez les jeunes enfants (hyperactivité, autisme par exemple), n’eut-il pas été plus logique pour ce Professeur de conseiller d’appliquer le principe de précaution pour les femmes enceintes : éviter de poser son ordinateur portable ou sa tablette connectée au Wifi directement sur son ventre ou sur ses genoux, recourir à l’éthernet plutôt qu’au wifi, porter un vêtement qui fasse barrage aux ondes notamment pour les femmes qui travaillent devant un ordinateur, éloigner le téléphone portable du corps quand on passe un appel, etc. ?

  4. Hello Valéry !
    Merci pour le partage de point de vue, qui fait bien écho à ton invitation à découvrir les travaux de Barrie Trower. Question intéressante, je trouve aussi 🙂

    L’ANSES a invité à la prudence (notamment cet été) pour les enfants. Après une recherche rapide sur le site, ils me semblent assez peu explicites sur le cas des femmes enceintes. J’ai trouvé dans leur avis de 2013 « Par ailleurs, l’Agence recommande de renforcer l’identification de populations potentiellement plus sensibles aux champs électromagnétiques radiofréquences (enfants, femmes enceintes, etc.), ainsi que d’approfondir la connaissance sur les effets de leur exposition. », « nécessité de surveiller les effets possibles des radiofréquences dans des populations potentiellement plus fragiles (enfants, femmes enceintes, personnes âgées, sujets épileptiques, etc.) ; » On aimerait en savoir un peu plus, surtout sur les aspects pratiques en termes de réduction des expositions !

  5. Bonjour Guillaume!
    Effectivement moi aussi j’aurais aimé en savoir plus sur les risques liés aux ondes… Je ne passe pas de coups de fils longs ou nombreux de mon téléphone portable, mais il n’est pas rare – vu que ça me permet d’exploiter des moments dans la journée qui seraient « perdus » comme ceux où j’attends le train ou le bus par exemple – que je l’utilise pour consulter des sites internet (dont ton blog 😉 )…

    1. héhé 😉
      Je n’ai pas encore vraiment approfondi le sujet, donc je ne peux pas te donner mon avis pour en complément du « non-avis » de rené Frydman. Les documents que j’ai croisés jusqu’ici étaient plutôt rassurants quant à un usage modéré (celui que tu décris semble très modéré), mais ne portaient pas sur la fenêtre de vulnérabilité de la vie intra-utérine et de la petite enfance.
      Le tout dernier avis de l’ANSES invite à la prudence pour les enfants, la question de l’ « extrapolation » évoquée par Valéry me intéressante à se poser

  6. Eh ! Merci Guillaume 😉
    Des conseils très utiles qui sont maintenant devenus des gestes naturels au quotidien. Reste la barrière du travail où il faut convaincre les collègues de ne pas passer 15 fois des lingettes désinfectantes sur le bureau et de ne pas se mettre 10 fois du déodorants par jour ^^.

    1. Hello Céline !

      hey j’avais envoyé un mail à Yann pour éviter que tu lises des articles potentiellement anxiogènes sur la grossesse haha, le monde des bisounours ce sera pour une autre fois alors ! 🙂

      Je te propose un argument pour tes collègues concernant les lingettes : l’aspect antibactérien est souvent assuré par du Triclosan… qui vient de faire l’objet d’une interdiction par la Food and Drug Administration : http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm517478.htm

  7. Et pour l’épilation, l’épilateur électrique me semble éviter encore plus les expositions à des substances chimiques que la cire (à condition de ne pas appliquer de crème ne répondant pas aux critères juste après, sur la peau irritée).
    Sinon, il reste l’option de garder ses poils ! (bon, j’avoue, je ne l’assume pas… !)

    1. Une proposition pourtant très cohérente avec « l’approche ancestrale » sur laquelle se base ce blog 😉

      Pour l’épilateur électrique, une fois que tu l’as dit, cela parait assez évident … je me demande pourquoi R.Frydman ne le mentionne pas, ou alors il y a un aspect qui nous échappe !?! 🙂

  8. Merci pour la dédicace et les infos 🙂 !

    Pour les ondes, le portable ne passe pas chez nous et pour le reste on tache de faire au mieux, avec un petit bout de 3 ans dans les pates en permanence.
    Hâte de lire la suite.

    @ bientot

    1. ;)))

      Hey tu poses une vraie question là : j’ai retenu de mes lectures que c’est précisément quand le réseau est faible que la puissance émise par le portable est maximale (pour chercher du réseau ou pour compenser un signal faible). A confirmer

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Logo Santé enfants environnementRecevez gratuitement le guide (pdf, mp3) 7 moyens simples pour réduire l’exposition de vos enfants aux polluants du quotidien

Moi aussi je déteste les spams : votre adresse email ne sera jamais revendue. En vous inscrivant ici, vous acceptez cette politique de confidentialité. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.

Pour me suivre
Articles populaires

 

S’ABONNER AUX ARTICLES

Autres éclairages

Attendez ! Ne partez pas sans votre mini-guide ! :) « 7 moyens simples pour réduire l’exposition de vos enfants aux polluants du quotidien »

Moi aussi je déteste les spams : votre adresse email ne sera jamais revendue. En vous inscrivant ici, vous acceptez cette politique de confidentialité. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.

Entrez simplement votre prénom et votre email pour recevoir gratuitement Les essentiels por débuter : « 7 moyens simples pour réduire l’exposition de vos enfants aux polluants du quotidien »

 

Moi aussi je déteste les spams : votre adresse email ne sera jamais revendue. En vous inscrivant ici, vous acceptez cette politique de confidentialité. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.

Entrez simplement votre prénom et votre email pour recevoir gratuitement Les essentiels por débuter : « 7 moyens simples pour réduire l’exposition de vos enfants aux polluants du quotidien »

Moi aussi je déteste les spams : votre adresse email ne sera jamais revendue. En vous inscrivant ici, vous acceptez cette politique de confidentialité. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.