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Comment protéger les enfants et les femmes enceintes des polluants issus des cosmétiques

Réévaluer les risques des produits cosmétiques pendant la grossesse et chez le jeune enfant. - action 18 du 2e Plan National Santé Environnement (PNSE2)

Le meilleur savon pour bébé, c'est... pas de savon du tout - juste de l'eau tiède et un gant de toilette. - Pr Philip Landrigan

 

Bonjour à tous

Cet article fait partie du défi que je me suis lancé, lorsque l’arrivée de ma seconde fille a été confirmée. Cliquez ici pour consulter les articles de mon défi Santé des enfants et environnement publiés à ce jour.

Cet article synthétise le résultat de mes recherches concernant les produits cosmétiques : produits d’hygiène, produits de soin, produits de maquillage, déodorants, parfums, crèmes solaires, etc. Plus particulièrement, il porte sur les expositions des enfants et des femmes enceintes aux substances chimiques issues des cosmétiques.

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Préambule :

Les informations et les recommandations ci-dessous proviennent d’un ensemble de sources variées, précisées dans le paragraphe « Références », à la fin de l’article. Produire un travail d’expertise critique pour chaque information et chaque recommandation représenterait un travail lourd, notamment du fait des recherches bibliographiques associées : je ne suis pas actuellement en mesure de le réaliser, principalement par manque de temps.

Dans ce cadre, les objectifs de cet article sont les suivants :

  • informer sur les enjeux identifiés par les différents acteurs de la thématique ;
  • fournir un panorama des recommandations existantes ;
  • permettre un premier niveau d’analyse pour chaque recommandation existante, sur la base des deux caractéristiques suivantes :
    • le nombre de sources proposant la recommandation. Ces sources sont énumérées entre crochets « [ ] » après chaque recommandation ;
    • le type de ces sources : magazines / journaux / émission de télévision, association / ONG, livres, organismes publiques, articles scientifiques examinés par des pairs, etc. Le type de source est facilement identifiable à l’aide d’un code-couleurs, fourni à la fin de l’article.

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Santé des enfants et des femmes enceintes : quels sont les enjeux identifiés concernant les produits cosmétiques ?

Les produits cosmétiques constituent une grande famille de produits, dont la définition est assez générale : d’après la réglementation européenne et le code de la santé publique [93, 94], un produit cosmétique est une « substance ou un mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain (l’épiderme, les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles« .

Les cosmétiques sont des produits de consommation courante, dont l’utilisation est largement répandue dans la population générale [91]. En France, le nombre de cosmétiques employés quotidiennement est estimé à seize pour les femmes, à huit pour les hommes et à six pour les enfants de 0 à 3 ans.

Les cosmétiques contiennent des substances chimiques, dont certaines peuvent présenter des dangers pour la santé [1, 6, 12-25, 30-35, 39, 41, 64-81, 92]. De plus, d’autres substances dangereuses peuvent migrer depuis l’emballage vers le cosmétiques [92].

Certaines substances peuvent perturber le système hormonal [8, 14, 17-32, 68, 70, 81] ou être présentes sous forme de nanoparticules (des particules de très petites tailles ; un nanomètre = un milliardième de mètre) [26, 29, 30-32, 70]. Ces deux caractéristiques génèrent des risques supplémentaires, dont l’ampleur est encore mal connue aujourd’hui [27-32, 75, 92, 97].

La grossesse et les premières années de vie sont des périodes de plus grande vulnérabilité [1, 12, 13, 17, 21-23, 30-34, 39, 70, 75, 78, 81]. En outre, la peau des jeunes enfants est plus fine et plus perméable, en particulier au cours des premiers mois.

Les obligations réglementaires peuvent ne pas être suffisantes pour assurer une protection adéquate des consommateurs [1, 3, 4, 6, 11, 21, 23, 30-32, 41, 68-83, 100]. De plus, selon un rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), daté de 2018, la surveillance des effets indésirables des cosmétiques (« cosmétovigilance ») ne permet pas une « couverture satisfaisante des risques sanitaires liés à l’utilisation des produits cosmétiques » [95].

De plus, lorsqu’une substance est jugée suffisamment dangereuse pour être interdite ou pour que son utilisation soit limitée, les substituts envisagés présentent des effets souvent moins connus, notamment du fait qu’ils sont peu ou pas utilisés [97].

Par ailleurs, les vendeurs de cosmétiques ne sont généralement pas formés aux risques associés. Même les connaissances des pharmaciens semblent présenter des lacunes significatives [92].

En Europe, l’exposition à ces substances chimiques est évaluée avec des hypothèses caractérisant la population générale. Or les femmes enceintes utilisent plus de produits cosmétiques que la population générale, et ces produits présentent des spécificités [5]. De plus, plusieurs paramètres de ces évaluations sont souvent mal connus ; c’est le cas notamment du taux de pénétration des substances à travers la peau [97].

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Les substances faisant classiquement l’objet de préoccupations sont les suivantes :

  • parabènes [1, 2, 1114, 17, 21, 23, 31-35, 61, 63, 68, 71-74, 78, 81, 84-87, 90, 92, 98]. En particulier : propyl- et butylparaben ;
  • phtalates [1, 4, 10, 12, 14, 19, 20, 21, 23, 35, 61, 62, 67, 71, 73, 74, 77, 81, 84, 87], souvent rencontrés dans les parfums. En particulier : dibutylphtalate, diéthylphtalate et diméthylphtalate ;
  • triclosan [2, 9, 11, 13, 16, 21, 31, 35, 60, 68, 71, 73, 80, 81, 84, 87, 98] ;
  • MIT (Méthylisothiazolinone) [6, 14, 16, 21, 31, 32, 41, 68, 69, 70, 74, 86, 90] ;
  • composés butylés (BHT, BHA) [1, 2, 12, 16, 17, 32, 68, 73] ;
  • muscs synthétiques [1, 23, 31, 32, 74, 81, 87] ;
  • formaldéhyde [1, 11, 12, 21, 35, 49, 50, 73, 74] ;
  • filtres UV synthétiques : benzophénone [1, 12, 13, 21, 23, 32, 58, 68, 81, 98], oxybenzone [1, 16, 32, 57, 71, 87], MBC [21, 31, 87], etc.
  • éléments traces métalliques (« métaux lourds » comme le plomb ou le nickel) [12, 21, 41, 43, 44, 45, 46, 73] ;
  • phénoxyethanol (EGphE) [14, 15, 18, 21, 32, 68, 70, 73, 74, 86, 87] ;
  • éthoxyéthanol (EGEE) [16, 18, 87] ;
  • PEG [14, 16, 21, 42, 73, 74, 87] ;
  • EDTA [14, 21, 32, 41, 53, 70, 87] ;
  • Siloxanes [50, 51, 52, 68, 81] ;
  • sels d’aluminium [21, 31, 32, 37, 38, 41, 56, 66, 68, 74] ;
  • résorcinol [88].

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Plusieurs fabricants de cosmétiques consacrent des budgets importants pour retirer certaines substances chimiques de leurs produits [11, 40]. Ces fabricants ont des difficultés à trouver des substituts permettant de conserver la stabilité des produits.

En 2008 Roselyne Bachelot, alors Ministre de la santé, annonçait sa volonté de mettre en place un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » sur les produits cosmétiques comprenant des substances reprotoxiques [22, 23]. Cette mesure n’a pas encore été mise en place à ce jour. Elle a fait l’objet d’un amendement récent [24] à l’assemblée nationale, dans le cadre des débats portant sur le projet de loi santé, non retenu.

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L’application de bonnes pratiques simples peut générer une baisse significative de la présence de produits chimiques dans les urines, en quelques jours [71].

Fin 2017, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a réalisé des contrôles portant sur la présence de conservateurs interdits. Ces contrôles ont conduit au retrait de plus de 140 produits cosmétiques [85]. Par ailleurs, on trouve sur le site Internet de la DGCCRF des informations peu rassurantes [99] : « Au stade du fabricant ou de l’importateur, la DGCCRF a constaté de nombreuses anomalies d’étiquetage, des manquements sur le dossier d’information sur le produit (dossier pas toujours disponible ou incomplet), des ingrédients non autorisés ou à des taux anormaux dans la composition du produit et des absences de justification des allégations. A la distribution, des anomalies d’étiquetage sont aussi fréquemment relevées. On rencontre également des opérateurs qui importent directement des produits de pays tiers en ignorant les obligations qui leur incombent en tant que personne responsable. » En 2019, la DGCCRF indique que « Malgré le maintien d’une pression de contrôle constante, le taux d’établissements en anomalie (40,5 %) relevé en 2018 demeure élevé« , dont notamment de fréquentes absences d’étiquetage « [nano] », et que « les enquêteurs ont relevé des difficultés récurrentes d’accessibilité aux DIP [Note de Guillaume : dossier d’information sur le produit] et des anomalies graves pouvant porter atteinte à la santé des consommateurs : absence d’informations toxicologiques pour certaines matières premières, traces de substances interdites non documentées et sécurité du produit évaluée par un professionnel non qualifié » [99].
En 2021, la DGCCRF, cette fois-ci accompagnée de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), a publié une note d’information portant sur les nanoparticules dans les cosmétiques [101], « nombreux manquements constatés« . Cette note indique notamment que « les investigations menées par les autorités françaises depuis 2017 ont mis en évidence deux principaux manquements : le défaut d’étiquetage du caractère « nano » de substances autorisées par le règlement « cosmétiques » (absence de la mention [nano] dans la liste d’ingrédients) et l’utilisation de plusieurs nanomatériaux non autorisés. Ces pratiques ont été constatées chez des professionnels de l’industrie cosmétique de toute taille« . Et également, elle souligne que certains cosmétiques « sont appliqués quotidiennement sur la peau, voire sont susceptibles d’être ingérés, […] y compris par des enfants s’agissant par exemple des dentifrices qui leur sont spécifiquement destinés, contenant des particules dont le comportement vis-à-vis du corps humain est encore insuffisamment connu et fait l’objet d’inquiétudes croissantes. »

Par ailleurs, lors de ses contrôles en 2021 sur les substances réglementées dans les cosmétiques, la DGCCRF juge qu’elle trouve « trop d’anomalies ». [102]

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Santé des enfants et des femmes enceintes : quelles sont les recommandations existantes concernant les produits cosmétiques ?

  • Élaborer un style de beauté « naturel », utilisant peu ou pas de produits cosmétiques [1, 12, 25, 31, 31, 32, 73, 86]. Un régime alimentaire équilibré, riches en nutriments et en aliments non transformés permet souvent d’améliorer la qualité de sa peau et son apparence générale : cette amélioration peut faire ressentir un moindre besoin d’utiliser des produits cosmétiques ;
  • Réduire le nombre de produits cosmétiques utilisés [1, 12, 31, 32, 79], par exemple en se focalisant sur les produits suivants :
    • dentifrice [1, 31, 32],
    • savon simple [1, 31, 32], de Marseille ou d’Alep,
    • déodorant [1, 31, 32],
    • crème hydratante si besoin [1, 31, 32] ;
  • De même, la trousse d’un bébé pourrait se réduire à :
    • un savon simple [14, 31, 32, 41, 70, 78], hypoallergénique, de pH neutre ou physiologique… voire pas de savon du tout [89],
    • du liniment [14, 31, 32, 41, 70, 73, 86], idéalement fabriqué soi-même [14],
    • une crème de change [14, 31, 32, 78],
    • une crème hydratante et protectrice si besoin, à base d’huiles végétales naturelles ;
  • Ne laver les cheveux d’un bébé que si nécessaire, pour éliminer les éventuelles desquamations et salissures dues à la transpiration du cuir chevelu, et en utilisant peu de produits [21, 72]. Pendant les premiers mois, en routine, un bébé peut être lavé uniquement avec de l’eau [72] ;
  • Pendant la grossesse plus particulièrement, éviter ou fortement réduire l’utilisation :
    • de vernis à ongles et de teintures pour cheveux [12, 21, 31, 32, 54, 55, 73]. L’entretien des ongles peut s’effectuer à l’aide de bains de pieds et de mains [21],
    • de déodorants anti-transpirants [21, 31, 32, 66],
    • de crème dépilatoire ou de décoloration de poils. Préférer une épilation à la cire [74, 78] ;
  • Lire les étiquettes [1, 12, 73, 78] et s’assurer que les produits retenus ne contiennent pas de substances préoccupantes (cf. liste ci-dessus par exemple) ;
  • Privilégier des produits aux compositions simples, à base de substances naturelles [21, 31, 32, 34, 35, 70, 73, 78, 81] : huiles végétales, beurre de Karité non raffiné, etc. Considérer la possibilité de fabriquer vous-mêmes vos cosmétiques [31, 32, 35, 73] ;
  • Choisir des produits cosmétiques répondant à des labels reconnus [1, 14, 31, 32, 34, 41, 71, 73, 78, 79] justifiant l’absence ou la faible teneur en substances préoccupantes classiques. En France, ces labels sont :
    • Ecocert [2, 21, 31, 41, 73],
    • Cosmébio [2, 21, 31, 31, 32, 41, 73],
    • Nature et Progrès [2, 21, 31, 31, 32, 41, 73],
    • Natrue [2, 21, 31] ;
  • Eviter les produits parfumés synthétiquement [1, 2, 16, 21, 31, 32, 64, 65, 68, 70, 73, 78, 81]. Les termes « Parfum » et « Fragrance » désignent un parfum synthétique [2, 21, 32] ;
  • Eviter les lingettes jetables, sauf pour dépanner lors de déplacements [70, 72]. Si cela est possible, effectuer un rinçage à l’eau après l’utilisation ;
  • Diminuer le besoin en crème solaire par une exposition progressive au soleil [59, 76] ;
  • En cas de difficultés budgétaires concernant les produits cosmétiques labellisés, certains produits alimentaires peuvent être utilisés : huile de coco, huile d’olive, huile d’avocat, huile de noisette, huile d’amande douce, huile de chanvre, concombre, vinaigre d’ortie, etc. Au-delà des aspects budgétaires, cette option pourrait s’avérer être la plus saine [31, 32, 35, 36].

Plus le produit est utilisé fréquemment et plus grande est la surface d’application, plus ces critères pourront être appliqués avec rigueur [81].

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Avec iamo’i’s, mon ami dessinateur, nous avons créé une série de livres pour enfants, dans le but de permettre une première sensibilisation à la santé environnementale. Le tome 7 « Louis et les gels douche multicolores » porte sur les aspects abordés dans cet article. Si vous souhaitez sensibiliser votre enfant avec ce livre, cliquez ici !

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Références

  1. Healthy Child Healthy World. Safer Pregnancy Ebook – http://www.healthychild.org/saferpregnancyebook/. Top ten tips for choosing safer cosmetics.
  2. Des astuces pour ma grossesse au naturel ! – Emission La quotidienne du 02/03/2015 – http://www.france5.fr/emissions/la-quotidienne/a-la-une/des-astuces-pour-ma-grossesse-au-naturel_306951
  3. Food and Drug Administration – Cosmetics & Pregnancy – http://www.fda.gov/Cosmetics/ResourcesForYou/Consumers/ucm388727.htm
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  5. Verdier C, Picot V, Paul D et al. Pregnant women exposure assessment to cosmetic products. Toxicology Letters 2011 ; 205 – S255-S256
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  7. Peplow M. Does shampoo pose risk to pregnant women? Nature http://www.nature.com/news/2004/041129/full/news041129-13.html
  8. Site Internet de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) – D’où viennent les perturbateurs endocriniens ? – https://www.anses.fr/fr/content/perturbateurs-endocriniens-1; https://www.anses.fr/fr/system/files/SUBSTANCES2014sa0033.pdf
  9. Site Internet LeMonde.fr. L’influence des parabènes et du triclosan sur le fœtus. http://www.lemonde.fr/pollution/article/2014/11/28/pollution-les-femmes-enceintes-sont-moins-exposees-au-bisphenol-a_4531170_1652666.html
  10. Philippat C, Mortamais M, Chevrier C et al. Exposure to Phthalates and Phenols during Pregnancy and Offspring Size at Birth. Environ Health Perspect 2012 ; 120:464-470. http://dx.doi.org/10.1289/ehp.1103634
  11. Kessler R. More than Cosmetic Changes: Taking Stock of Personal Care Product Safety. Environ Health Perspect; DOI:10.1289/ehp.123-A120
  12. Campagne pour des cosmétiques sûrs – Campaign for Safe Cosmetics (Breast Cancer Fund) http://www.safecosmetics.org/get-the-facts/whats-in-my-products/people/pregnant-women/#sthash.pT1mvFv2.dpuf
  13. Philippat C, Botton J, Calafat A et al. Prenatal Exposure to Phenols and Growth in Boys. Epidemiology 2014 ; 25-5-p625–635. doi: 10.1097/EDE.0000000000000132
  14. Emission La Quotidienne du 27 avril 2015 – Des cosmétiques pour les bébés : info ou intox ? Site Internet de France 5 – http://www.france5.fr/emissions/la-quotidienne/a-la-une/des-cosmetiques-pour-les-bebes-info-ou-intox_323877
  15. Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) – rapport Évaluation du risque lié à l’utilisation du phénoxyéthanol dans les produits cosmétiques daté du 1er juin 2012 – http://ansm.sante.fr/content/download/41622/541540/version/1/file/Rapport_Evaluation-Risque-Phenoxyethanol-ProduitsCosmetiques_Mai2012.pdf (Consulté le 4/10/2015) –> http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/0b46fedc079e8bb174a40b7b6f16d04c.pdf
  16. Healthy Child Healthy World. The 5 worst ingredients in kids’ body care products – http://www.healthychild.org/the-5-worst-ingredients-in-kids-body-care-products/. Healthy home tips: tip 1 – know the ingredients in your personal care products – http://www.ewg.org/research/healthy-home-tips/tip-1-know-ingredients-your-personal-care-products
  17. Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie (MEDDE). Présentation de la stratégie nationale contre les perturbateurs endocriniens – Trois décisions concretes – 29 avril 2014
  18. Garlantézec R, Warembourg C, Monfort C et al. Urinary glycol ether metabolites in women and time to pregnancy: the PELAGIE cohort. Environ Health Perspect 2013 ; 121:1167–1173; http://dx.doi.org/10.1289/ehp.1206103
  19. LaRocca J, Binder AM, McElrath TF et al. First-Trimester Urine Concentrations of Phthalate Metabolites and Phenols and Placenta miRNA Expression in a Cohort of U.S. Women. Environ Health Perspect http://dx.doi.org/10.1289/ehp.1408409
  20. Ferguson KK, McElrath TF, Meeker JD. Environmental Phthalate Exposure and Preterm Birth. JAMA Pediatr 2014 ; 168(1):61-68. doi:10.1001/jamapediatrics.2013.3699
  21. Femmes en Europe pour un Futur Commun – Women in Europe for a Common Future (WECF). Guide Cosmétiques bébés – Protéger les enfants en évitant les substances toxiques. – http://www.projetnesting.fr/IMG/pdf/guide_cosmet_bb_web_2015.pdf. (Consulté le 4/10/2015) –> http://www.wecf.eu/download/2010/06/Guidecosmtiquesbb.pdf Guide Cosmétiques féminins – Protéger les femmes enceintes en évitant les substances toxiques. http://reseau-environnement-sante.fr/wp-content/uploads/2011/07/Guide_cosmetique_femme_enceinte_WECF.pdf (Consulté le 4/10/2015) –> http://www.wecf.eu/francais/download/Nesting/GuidecosmetFEHD.pdf
  22. Site Internet du Ministère en charge de la santé. Environnement chimique, reproduction et développement de l’enfant – Discours de Roselyne BACHELOT-NARQUIN au Ministère de l’Ecologie – 25 novembre 2008 – http://www.sante.gouv.fr/environnement-chimique-reproduction-et-developpement-de-l-enfant-discours-de-roselyne-bachelot-narquin-au-ministere-de-l-ecologie.html (Consulté le 4/10/2015) > http://discours.vie-publique.fr/notices/083003690.html
  23. Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie ; Ministère de l’Economie, de Redressement productif et du Numérique ; Ministère des Affaires sociales et de la Santé ; Ministère de l’Emploi et du Dialogue social ; Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Rapport au Parlement relatif aux perturbateurs endocriniens. Juin 2014. http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/PE-Rapport-Parlement-Loi-2412012.pdf (consulté le 4/10/2015) –> http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/PE-Rapport-Parlement-Loi-2412012.pdf
  24. Amendement n° 1850 – 27 mars 2015 – Site Internet de l’Assemblée Nationale – http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/amendements/2673/AN/1850.pdf
  25. Exposition à domicile à des substances chimiques dangereuses – Fiche Action N°10 – INPES – http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1310-3j.pdf
  26. Éléments issus des déclarations des substances à l’état nanoparticulaire – Direction Générale de la Prévention des Risques – Novembre 2014 – https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2014-11%20-%20Rapport%20R-nano%202014.pdf
  27. Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé » (Afssaps), aujourd’hui Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) – Recommandations relatives à l’utilisation des nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc en tant que filtres ultraviolets dans les produits cosmétiques – http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/07fee639ffe2915fd26d91d42a9487d8.pdf
  28. Eating Nano – The Environmental Magazine – http://emagazine.com/eating-nano/
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  30. Cicolella A. Toxique planète – Le scandale invisible des maladies chroniques. Anthropocène
  31. Halimi P. La grande détox – Comment éviter les poisons du quotidien ? Calmann-Levy
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  100. Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat. Exposition aux perturbateurs endocriniens –
    Retour sur – le 22 janvier 2020, table ronde relative à l’exposition du quotidien aux perturbateurs endocriniens. http://www.senat.fr/les_actus_en_detail/article/exposition-aux-perturbateurs-endocriniens.html
  101. Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Note d’information pour l’application de la définition des nanomatériaux dans le cadre du règlement (CE) n° 1223/2009 relatif aux produits cosmétiques. 2021. https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/securite/produits_non_alim/Note-dinformation-application-definition-des-nanomateriaux.pdf.
  102. Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Contrôles 2021 sur les substances réglementées dans les cosmétiques : trop d’anomalies. 14/12/2022. Notamment : lien.

 

Type de sources – code couleurs :

  • organismes vendant des produits liés à l’information donnée ;
  • magazines / journaux / émission de télévision ;
  • association / ONG ;
  • livres / acteur de référence ;
  • organismes publiques ;
  • articles scientifiques examinés par des pairs – revues associées – thèses de recherche.

Photo par DanaTentis et Neil Hester

Musique par Ronan Vernon

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15 réponses

  1. Hello, j’ai arrêté d’utiliser crème hydratante remplacé par concombre et gel douche remplacé par du savon. Je n’utilise plus du tout de déodorant mais encore du parfum… Il faut que je regarde!
    Merci

    1. Impressionnant Fx 🙂 Personnellement je ne me suis penché sur la question que récemment. Pour le clin d’oeil, il y a un an j’ai partagé une cabine de transsibérien avec deux Mongoles qui utilisaient des pelures de concombres sur leur peau… qui était effectivement magnifique, donc je t’imagine avec un très beau teint :).
      Si tu décides d’agir sur le sujet, en termes de 20/80, je retiens de ces lectures que réfléchir à ton utilisation de parfum semble être effectivement la première chose à faire.

  2. Bonjour Guillaume,

    Merci pour ce gros travail de synthèse d’infos / recommandations !
    Je suis 100% pour les recommandations telles qu’adopter un style naturel, utiliser des produits aux compositions simples, d’autant plus que de nombreux fabricants lancent des lignes de produits cosmétiques « sans », mais avec des substituts, pour lesquels on a souvent peu de recul sur leur innocuité supposée !

  3. 100 % d’accord, les substituts sont la plupart du temps moins étudiés. On l’a vu dernièrement avec les BPF/BPS, substituts du bisphénol A.
    je suis assez fan aussi de l’idée de revenir à du « simple et naturel »

  4. De mon côté, c’est sur le shampoing que mes efforts se concentrent en ce moment… Les alternatives à base de farine de pois chiche ou de maïs, ou encore d’argile sont sur ma liste de « tests à réaliser ».
    Pour l’instant, je n’ai eu l’occasion de tester que la farine de pois chiche ; plutôt agréablement surprise (une fois que les cheveux sont secs, et que les « pellicules » résiduelles de farine sont tombées !), par contre, difficile à mettre en oeuvre les matins en semaine : avec mon timing serré, je n’ai pas trop le temps de « préparer » mon shampoing naturel en cuisine avant de me laver les cheveux…

    1. Merci pour ce super retour !
      Intéressant la farine de pois chiches, je ne connaissais pas.
      Romi à adapté (si j’ai bien compris) un système mixte entre le « no poo » et le shampooing solide : elle a l’air plutôt contente de l’effet sur ses cheveux.

      J’ai lu pas mal de recommandations concernant l’huile de coco pour les cheveux. J’ai testé (!) mais je trouve qu’on obtient trop de « pellicules résiduelles » dans ce cas aussi ; j’en suis sorti peu convaincu 🙂

    2. Hello Flore !
      Je discutais avec une amie hier, et elle me disait qu’elle était très contente de l’utilisation de poudre végétale (type shikakaï ou rhassoul (produit traditionnel marocain si j’ai bien compris)) pour ses cheveux, et cela m’a fait penser à ton commentaire. Ce serait intéressant de savoir où tu en es après quelques mois supplémentaires (en supposant que tu t’es abonnée aux commentaires de cet article après en avoir laissé un 🙂 )

  5. Merci pour cette synthèse.
    Je n’utilise régulièrement pas de parfum, ni de teinture pour cheveux, ni de vernis à gonfles (ou alors une fois l’an?). C’est donc déjà une bonne chose de faite !
    Concernant les gels douche et shampoing, mes choix s’orientent toujours au maximum vers des produits labellisés « bio » (Ecocert, etc.), principalement par manque de temps pour basculer vers encore mieux (cf. la farine de pois chiche de Flore et son timing du matin ;-))
    Concernant les produits maquillants (que tu n’évoques d’ailleurs que peu dans ton article), j’avoue appliquer bêtement et simplement le principe de précaution : enceinte ou allaitante, plus de maquillage, ou alors très très exceptionnellement.

  6. Hey, tu as une beauté super naturelle Colibri !! Ton retour d’expérience invite au respect, et en même temps c’est cool parce qu’en te lisant on se dit que c’et faisabvle sans trop se prendre la tête, en restant simple 🙂

  7. Excellent article bien résumé. Depuis peu je n’achète que du savon de marseille, évite les parfums et déodorants et me limite à une crème hydratante non parfumée pour la peau.

  8. merci 🙂 Ce type de changements est assez récent chez moi aussi.
    Ton retour sur les déodorants est intéressant : si tu évites, j’imagine que tu as dû travailler sur ton alimentation pour obtenir une sueur moins abondante et moins odorante.

  9. Bonjour et merci pour toues ces recherches.

    Pour ma part, je ne porte ni parfum, ni vernis à ongles. Je ne me teints pas les cheveux non plus. Je ne me maquille qu’en de rares occasions.

    En ce qui concerne ma routine quotidienne et celle de mon compagnon :
    Nous nous lavons au savon d’Alep bio ou à l’argile blanche et utilisons comme déodorant de la pierre d’alun (très efficace). Nous hydratons notre peau avec une crème de la marque Wel*da (choisie pour sa liste d’ingrédients 100% naturels). Lorsque j’étais étudiante je formulais mes propres cosmétiques et j’envisage de m’y remettre. Pour le moment nous nous lavons les cheveux avec du shampooing du commerce mais nous aimerions trouver une autre solution.

    Pour la routine quotidienne de notre fils de 1 an :
    Nous le lavons un jour sur deux pour préserver sa peau de l’agression due à l’eau. Comme nous, c’est au savons d’Alep. Pour ses cheveux, s’ils sont sales je les lave avec un peu de savon d’Alep. Sinon je les masse avec une huile végétale (olive la plupart du temps mais en ce moment on utilise un macérât de millepertuis pour apaiser son eczéma). Après la douche, on le masse entièrement au liniment (maison). En cas de démangeaison sur son crâne je lui fais des compresses froides d’hydrolat (lavande vraie – rose musquée – camomille romaine). Pour le change on utilise aussi du liniment. Et pour débarbouiller. Pour tout en fait, c’est magique ! S’il a les fesses rouges (très très rare vu que nous n’utilisons jamais de lingettes), nous utilisons une crème pour le change de chez W*leda (nous sommes des inconditionnels).

    Voilà, on n’est pas parfaits, on a encore des choses à améliorer, mais on y travaille pour nous, pour notre fils, mais aussi pour l’environnement.

  10. Hello Alemiah !

    Merci pour ce super retour, très riche d’informations utiles pour les autres lecteurs (et moi !).
    « Pas parfaits » mais c’est déjà du « gros niveau » à mes yeux 😉 L’ensemble des habitudes et actions que tu décries suggèrent que ton intérêt pour cette thématique a émergé bien plus tôt que pour moi 🙂
    A la maison aussi on est bien motivés à l’idée de fabriquer nous-mêmes nos cosmétiques. Ma compagne s’intéresse aux shampoings en ce moment (de futures synergies entre 🙂 ) et moi je pense humblement commencer par du liniment fait maison, à l’occasion de l’arrivée du nouveau bébé (ton retour est d’ailleurs très motivant) ; si tu en as, je suis intéressé par ton expérience sur les aspects « conservation / développement bactérien ».
    Ton utilisation d’huile d’olive évoque chez moi Jeanne Calment, paradoxalement, qui la citait comme son cosmétique n°1 et son meilleur secret pour une santé pérenne !

  11. Chouette ! Bravo pour votre blog! Nous avons les mêmes préoccupations, mais je n’ai ni le talent ni le courage d’en faire un blog… Félicitations!

    Vous devez surement connaitre le blog de Julien : http://www.lessentieldejulien.com/ qui va dans le même sens que vous, et dont j’ai tiré la recette du liniment pour mon bébé. Du coup, c’est sympa à faire, et mon bébé a les plus belles fesses roses non irritées de toute la terre :o)
    Pour faire ce liniment, je trouve tout ce qu’il faut chez aromazone.

    Je conseille aussi les savons de : http://www.saponaire.com/boutique/ , saponification à froid, utilisation d’huiles végétales de qualité, bref, selon moi le meilleur pour bébé (notamment savons non parfumés) et pour les adultes. Nous nous lavons, bébé compris et cheveux compris, qu’à cela. Pour moi, bien meilleurs que Alep et Marseille. Il est difficile en effet de trouver des savons d’Alep et Marseille véritables avec la liste exhaustive des ingrédients. Mais cela n’engage que moi 🙂

    Pour ceux qui ne se passent pas de shampooing, nous utilisons Rahua, un des meilleurs si on analyse la composition INCI, mais cher… La marque allemande Alverde fait aussi de très bons produits pas trop chers pour les adultes en terme de composition INCI (on les trouve sur amazon).

    Quand on ne sait pas si le produit que l’on a acheté est bien ou pas, on peut analyser la formule INCI sur le site http://www.ewg.org/skindeep/ . Très utile et gratuit! Autre site très bon d’analyse mais payant celui-ci : http://www.cosmeticanalysis.com/cosmetic-ingredients/
    J’ai passé tous mes cosmétiques à la moulinette afin d’éliminer les mauvais, il y a cela 2 ans.

    Et enfin, vous connaissez surement aussi le blog de Cornelia Dumm (canadienne), une mine d’infos : http://corneliadum.com/guide/produits-non-toxiques-pour-bebes-et-enfants/ ainsi que laveritesurlescosmetiques j’imagine. Ils m’ont beaucoup aidée à comprendre, apprendre et sélectionner ce que j’achète désormais.

    et enfin pour parfuemr on bébé, un coton imbibé d’eau de fleur d’oranger (bio) et hop!

    voilà

  12. Hello Soso

    Merci pour ce retour d’expérience 4 étoiles, si riche et bien pratique. Le courage je ne sais pas, mais en tout cas le contenu de votre commentaire pourrait tout à fait correspondre à celui d’un article 🙂

    Je ne lis pas le blog de Julien Kaibeck, mais ma compagne a placé son livre en ce moment sur notre table de nuit, donc je me couche avec lui depuis quelques jours haha
    Aromazone est très prisé autour de moi, et mes premiers pas de cosmétiques « maison » devrait se faire aussi avec du liniment… j’espère que les fesses de ma fille monteront sur le podium ! 😀

    Et merci beaucoup pour les sources d’informations complémentaires !

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