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Comment protéger les enfants des pesticides présents dans l’environnement du quotidien (4/6)

Pour être acceptés, à un degré ou à un autre, tous ces risques devraient d'abord être évalués et connus. L'histoire des pesticides montre que c'est l’inverse qui est arrivé. - Rapport d’information du Sénat sur les pesticides, 2012

Les expositions aux pesticides intervenant au cours de la période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance semblent être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant. - Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 2013

Bonjour à tous !
Ce quatrième article porte sur les évaluations de risques existantes pour les pesticides.

Cet article est le quatrième d’une série portant sur les risques liés à la présence de pesticides dans l’environnement du quotidien, considérés du point de vue de parents souhaitant protéger la santé de leurs enfants. Le premier article de la série a fait une présentation générale des pesticides : définition, utilisations, principales familles, etc. Le deuxième article a décrit les effets potentiels (« dangers ») des pesticides. Le troisième article a porté sur les différents types d’expositions existantes pour la population générale, et les enfants en particulier. 

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Aujourd’hui, aucune étude ne propose de quantification de risque collectif [1, 2], c’est-à-dire d’un nombre de cas (décès, maladies…) attribuables à l’exposition de la population générale aux pesticides, comme il en existe par exemple pour les dioxines, la pollution atmosphérique, l’amiante ou pour le radon [3-7]. Ce constat n’est pas une surprise, au regard des connaissances limitées décrites dans les articles précédents, notamment celles portant sur les expositions [8].

A défaut, les paragraphes ci-dessous présentent des informations qui permettent, partiellement ou indirectement, de caractériser l’ampleur des risques pour la population générale.

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pesticides et risques pour ls enfants : une zone cultivée

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Risques aigus, liés à une exposition accidentelle à des pesticides

En France, les données sur les effets des expositions accidentelles sont recueillies par les centres anti-poison et de toxicovigilance (CAP-TV) [9]. Selon les CAP-TV, ces intoxications représentent 3 % à 8 % de l’activité, soit 5 à 10 000 cas par an [1].

D’après les auditions réalisées par une mission parlementaire en 2012 [1], les jeunes enfants sont « fréquemment victimes d’intoxications par les pesticides, à la suite d’ingestions accidentelles ou après contact cutané ou oculaire ».

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Risques liés à des expositions chroniques à des pesticides

D’après deux missions parlementaires qui ont étudié les enjeux sanitaires liés pesticides, en 2012 [1] et 2018 [10], les expositions aux pesticides constituent un facteur de risque qui, parmi d’autres, contribue à l’augmentation des maladies chroniques environnementales. Ce facteur de risque est préoccupant car, notamment, quasi-toute la population est exposée aux pesticides [2, 11-28], à des niveaux plus ou moins élevés.

Concernant les expositions aux résidus de pesticides dans les denrées alimentaires, les agences sanitaires française (Anses) et européenne (EFSA) concluent que les risques sont faibles [26, 29-31, 69] : les résultats des programmes de surveillance montrent que les concentrations mesurées sont inférieures aux seuils réglementaires (limites maximales de résidus (LMR)), dans plus de 95 % des cas, alors que ces seuils sont définis dans l’objectif d’être très protecteurs pour la population générale. De plus, en règle générale, la contribution de l’eau à l’exposition alimentaire globale aux pesticides est faible [30, 32].

 

Points de vigilance

Néanmoins :

  • d’après la rapporteure spéciale sur le droit à l’alimentation, devant l’assemblée générale des Nations unies en mars 2017 [10, 33], « l’usage excessif et abusif de pesticides entraîne une contamination des sols et des ressources en eau dans l’espace environnant, ce qui entraîne une réduction de la biodiversité, la destruction de populations d’insectes bénéfiques qui sont les ennemis naturels des ravageurs et une baisse de la valeur nutritionnelle des aliments ».
  • D’après une étude menée par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) [34], en collaboration avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), des perturbations métaboliques (Par exemple : diabète, prise de poids…) ont été observées chez des animaux nourris pendant un an avec des aliments contenant un mélange de six pesticides, chaque pesticide étant :
    • classiquement utilisé pour traiter les pommeraies françaises.
    • Effectivement mesuré dans les pommes de l’Union européenne, d’après les contrôles analysés par l’EFSA.
    • Présent à une dose ne dépassant pas la dose journalière admissible (DJA).
  • D’après plusieurs études de l’université Harvard, une baisse de la qualité spermatique est associée avec la consommation des fruits et légumes présentant les plus forts taux de résidus de pesticides [35-37].

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Risques des pesticides pour les enfants : illustration d'une salade de fruits

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Pesticides et risques pour les enfants

Concernant le cas particulier des enfants, l’étude de référence de l’Inserm sur les pesticides [21], datée de 2013, conclue à l’existence d’un lien robuste entre :

  • des mères exposées professionnellement pendant la grossesse et un excès de malformations congénitales, de leucémies et de tumeurs cérébrales [38].
  • Des mères enceintes ou des enfants exposés par des usages domestiques et un excès de malformations congénitales et de leucémies. Ces résultats ont depuis été appuyés par d’autres études [26, 28, 39-45, 66]. Ces études portent principalement sur des expositions dans des jardins traités ou au contact d’animaux domestiques traités; Les pesticides de type « insecticides » semblent plus particulièrement impliqués [42, 45].
  • Un domicile à proximité d’une zone agricole et un excès de certaines pathologies. Par exemple : leucémies, tumeurs cérébrales, malformations congénitales, troubles du développement et du comportement. Depuis, ce type de conclusion a été conforté par d’autres études, sans qu’une relation effets-distance ne soit encore proposée [46-51]. De premiers éléments sont disponibles. Par exemple, une étude associe un excès de risque de troubles du spectre autistique (TSA) d’environ 60 % avec une application de pesticides organophosphorés dans un rayon de 1,25 km autour du domicile, et d’environ 30 % pour un rayon de 1,75 km [12].

 

Effets sur le cerveau

Par ailleurs, une étude de l’université Harvard, datée de 2012, a quantifié des pertes de quotient intellectuel (QI) liées à l’exposition aux pesticides aux États-Unis [52]. Pour les enfants de moins de 6 ans, la perte totale serait de 16,9 millions de points de QI, en ne retenant que les expositions pendant la grossesse. A titre de point de repère, un telle perte représente un déficit annuel de plus de 50 milliards de dollars.

Toujours concernant les effets de type neurodéveloppementaux, d’après les résultats de la cohorte PELAGIE [28, 53], le tiers des enfants de 6 ans ayant les plus forts taux urinaires de pyréthrinoïdes avaient des scores plus faibles sur les échelles de compréhension verbale et de mémoire de travail.

Enfin, les expositions provenant de différentes sources peuvent se cumuler. Ainsi, aux Etats-Unis, d’après une simulation statistique réalisée par l’Académie des sciences américaines, la dose visant à assurer une innocuité peut être dépassée par des milliers d’enfants chaque jour [13].

Au final, à mon sens, même si les risques ne sont pas précisément quantifiables à ce stade, les données disponibles suggèrent que de forts enjeux sanitaires sont probablement associés à l’exposition de la population générale.

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Gestion des risques liés aux pesticides par les pouvoirs publics

Au regard des enjeux potentiels identifiés, quelle gestion des risques est actuellement mise en œuvre par les pouvoirs publics ?

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Affichage de danger

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Un ensemble de textes européens [31] réglemente la commercialisation et l’utilisation des produits pesticides, ainsi que la présence de leurs résidus dans les denrées alimentaires.

La commercialisation des pesticides est soumise à une autorisation préalable (« AMM », pour autorisation de mise sur le marché), notamment encadrée par des règlements européens portant sur les produits phytosanitaires [54], les produits biocides [55] et les médicaments vétérinaires [56]. Cette autorisation s’appuie sur une évaluation des risques et/ou des effets potentielsdangers » ; ex : être perturbateur endocrinien, cancérogène, mutagène, etc.) [57]. Les substances actives sont évaluées au niveau européen (EFSA), alors que les produits finaux (« formulations ») sont évalués par les Etats membres (par l’Anses en France) [29], sur la base d’un examen critique des études fournies par les industriels producteurs.

Les limites légales de résidus de pesticides dans l’alimentation, humaine et animale, sont fixées par un règlement européen spécifique [58]. Les limites maximales de résidus (LMR) sont les niveaux maximaux de résidus de pesticides légalement admis dans les aliments, dont les aliments importés.

 

Limites maximales de résidus (LMR)

Une LMR est calculée pour chaque substance individuelle et chaque aliment, avec pour objectif que la dose journalière admissible (DJA, c’est-à-dire la dose de substance totale à ne pas dépasser par jour, pendant une vie entière) soit respectée avec les consommations observées. Afin de protéger les consommateurs les plus vulnérables, la DJA comprend des facteurs de sécurité [31, 59, 60] qui permettent d’assurer une marge de sécurité significative, au regard des seuils d’innocuité issus de tests toxicologiques standardisés. En particulier, sur la base de cette logique de construction, un dépassement ponctuel de LMR ne signifie pas un risque sanitaire significatif pour le consommateur [31, 60].

Concernant les eaux de consommation, les limites de qualité réglementaires sont plus faibles que les seuils d’innocuité issus des évaluations des risques. Ces limites correspondent aux limites de détection des équipements de mesure datant des années 1970 ; à l’époque, elles ont donc traduit la volonté de ne pas retrouver de pesticides dans les eaux de consommation ; elles n’ont pas été réhaussées depuis [10, 48, 61].

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Lieux de vie des enfants

Par ailleurs, depuis 2015, concernant les lieux classiquement fréquentés par les enfants (ex : cours de récréation, haltes-garderies, centres de loisirs, aires de jeux dans les parcs, jardins et espaces verts ouverts au public), le Code rural fixe certaines mesures de précaution portant sur les produits phytosanitaires [10, 62].

  • L’utilisation est interdite à l’intérieur de ces espaces.
  • L’utilisation à proximité est « subordonnée à la mise en place de mesures de protection adaptées telles que des haies, des équipements pour le traitement ou des dates et horaires de traitement permettant d’éviter la présence de personnes vulnérables lors du traitement. Lorsque de telles mesures ne peuvent pas être mises en place, l’autorité administrative détermine une distance minimale adaptée en deçà de laquelle il est interdit d’utiliser ces produits à proximité de ces lieux. »

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Pesticides et risques - épandage aérien

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Risques liés aux pesticides : limiter les émissions

Plus généralement, afin de diminuer la quantité de pesticides pouvant être émise à l’extérieur des zones d’épandage :

  • depuis 2016, la pulvérisation aérienne des produits phytopharmaceutiques est interdite, excepté en présence d’un danger sanitaire grave qui ne pourrait être maîtrisé par d’autres moyens [63].
  • Depuis 2017, une zone non traitée en bordure doit avoir une largueur minimale de 5 mètres [64]. En fonction des produits et des usages, cette largeur peut atteindre 100 m. Ces dispositions sont amenées à évoluer à partir de 2020, au regard des préconisations de l’Agence sanitaire française (Anses) [67]. En effet, une distance minimale de 20 mètres devra être respectée entre les habitations et les zones d’épandage des pesticides les plus dangereux. Pour les autres, les distances minimales seront, respectivement, de 10 mètres pour les cultures hautes et de 5 mètres pour les autres cultures. Des dérogations locales devraient être permises, pouvant diminuer ces distances jusque 3 m, sauf à proximité des lieux de vie de personnes sensibles. Par exemple : hôpitaux, écoles, crèches, maisons de retraite.

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Plans Ecophyto

Au-delà de la réglementation, et notamment sous l’impulsion du Grenelle de l’environnement de 2007, des actions publiques de réduction des expositions sont également mises en œuvre. Depuis 2009, ces actions sont regroupées dans les plans « Ecophyto » [65]. Un des principaux objectifs d’Ecophyto 1 était de réduire de moitié l’usage des herbicides, fongicides et insecticides d’ici à 2018. Cet objectif, non atteint, a été décalé à 2025 par Ecophyto 2 (puis « 2+ ».)

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Pour conclure sur cet article : une évaluation des risques et des dangers avant la commercialisation des pesticides, une autorisation de mise sur le marché accompagnée de potentielles instructions de sécurité, une surveillance des résidus dans les aliments montrant un bon niveau de conformité, des actions volontaristes de diminution des usages (même si les objectifs initiaux, ambitieux, n’ont pas encore été atteints)… Cette gestion des risques peut apparaitre très performante. Mais alors, pourquoi de nombreux acteurs (politiques, scientifiques, ONG, lanceurs d’alerte…) se montrent-ils si préoccupés ? Quelles limites dans cette gestion mettent-ils en avant ? C’est ce que nous approfondirons dans le prochain article de la série, qui se trouve notamment ici. Comment protéger les enfants des pesticides présents dans l’environnement du quotidien (5/6)

Les éléments présentés constitueront de premières explications aux potentiels enjeux sanitaires identifiés ci-dessus.

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Références – risques liés aux pesticides

  1. Bonnefoy N. Rapport d’information fait au nom de la mission commune d’information sur les pesticides et leur impact sur la santé et l’environnement – Tome 1 : Rapport. 2012. Notamment : lien. Et aussi :
  2. Dab W. Le Praticien et l’environnement. 2010. Et également :
  3. Hubert P. Pour un meilleur usage du risque attribuable en santé environnementale. Environnement, Risques & Santé, 2003. Notamment : lien. Et aussi :
  4. Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Le radon – Pourquoi s’en préoccuper ? Notamment : lien. Consulté en particulier le 18/11/2018. Et également  :
  5. Bois F. Dioxines dans l’environnement Quels risques pour la santé ? Inserm. Paris 2000. Et aussi :
  6. Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Expertise collective – Effets sur la santé des principaux types d’exposition à l’amiante. 1997. Notamment : lien. Et également  :
  7. Santé publique France. Impacts sanitaires de la pollution de l’air en France : nouvelles données et perspectives. 2016. Notamment : lien. Consulté en particulier le 18/11/2018. Et aussi :
  8. Desenclos J-C. Utilisation des produits phytopharmaceutiques. Auditions notamment de M. Jean-Claude Desenclos, directeur scientifique adjoint au directeur général. Et aussi de M. Pascal Empereur-Bissonet, directeur adjoint de la direction santé travail. Et enfin de Mme Clémence Fillol, responsable de l’unité surveillance biologique des expositions et des effets à la direction santé environnement de Santé Publique France. 2017. En particulier, propos recueillis par Mission d’information commune sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Et également  :
  9. Association Française des Centres Antipoison et de Toxicovigilance (CAPTV). Comité de Coordination de Toxicovigilance. Consulté en particulier le 18/11/2018. Et aussi :
  10. Martin D, Menuel G. Rapport d’information déposé par la mission d’information commune sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Assemnlée Nationale, 2018. Et également  :

Davantage de références – 1 – risques liés aux pesticides

  1. Demeneix B. Le Cerveau endommagé. Odile Jacob 2016. Et aussi :
  2. Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Pesticides et santé – Résumé du rapport réalisé au nom de l’OPECST. 2010. Et également  :
  3. American Academy of Pediatrics (AAP). Pediatric Environmental Health. Library of Congress 2012. Et aussi :
  4. Belpomme D. Comment naissent les maladies. Les Liens qui Libèrent 2016. Et également :
  5. Chevallier L. Le Livre antitoxique. Fayard 2013. Et aussi :
  6. Dadd DL. Alerte aux produits toxiques. Actes sud 2012. Et également  :
  7. Gavigan C, Healthy Child Healthy World. Healthy Child Healthy World: Creating a Cleaner, Greener, Safer Home. Plume 2008. Et aussi :
  8. Krysiak‐Baltyn K et al. Country‐specific chemical signatures of persistent environmental compounds in breast milk. International journal of andrology, 2010. Et également  :
  9. Antignac JP et al. Country-specific chemical signatures of persistent organic pollutants (POPs) in breast milk of French, Danish and Finnish women. Environmental Pollution, 2016. Et aussi :
  10. Kah O. Les Perturbateurs endocriniens. Éditions Apogée 2016. Et aussi :

Davantage de références – 2 – risques liés aux pesticides

  1. Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Pesticides – Effets sur la santé. Expertise collective. 2013. Notamment : lien. Et également  :
  2. Crèvecoeur S, Rémy S. Evaluer l’exposition des enfants aux pesticides, tout un défi ! Anses – Bulletin de veille scientifique n°24. 2014. Et aussi :
  3. Landrigan PJ, A ER. Textbook of Children’s Environmental Health. Oxford University Press 2014. Et également  :
  4. Cité des sciences et de l’industrie. Pesticides : peut-on s’en passer ? Consulté en particulier le 13/11/2018. Et aussi :
  5. Nicolino F. Un empoisonnement universel. Babel 2016. Et également  :
  6. Hunt A, Ortiz RA. Review and Summary of the Epidemiological Literature on Children’s Health Risks Associated with Environmental Exposures. Department of Economics and International Development University of Bath. 2014. Et aussi :
  7. Badot P-M. Imprévisibles interactions entre contaminants. Les modèles d’additivité sont loin d’être toujours valides. Anses – Bulletin de veille scientifique n°17. 2012. Et également  :
  8. La Recherche. Pesticides et Santé – un dossier accablant. La Recherche n°509. 2016. Et aussi :
  9. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Rapport d’activité 2014. 2015. Et également  :
  10. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Étude de l’alimentation totale française 2 (EAT 2). 2011. Notamment : lien. Et aussi :

 

Références – risques liés aux pesticides (suite)

  1. Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA, en anglais European Food Safety Authority, EFSA). Pesticides. Notamment : lien. Consulté en particulier le 16/10/2018. Et également  :
  2. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Rapport d’activité 2013. 2014. Et aussi :
  3. Conseil des droits de l’homme. Organisation des Nations unies (ONU). Rapport de la Rapporteuse spéciale sur le droit à l’alimentation. 2017. Notamment : lien. Et également  :
  4. Lukowicz C et al. Metabolic Effects of a Chronic Dietary Exposure to a Low-Dose Pesticide Cocktail in Mice: Sexual Dimorphism and Role of the Constitutive Androstane Receptor. Environmental Health Perspectives, 2018. Et aussi :
  5. Chiu YH et al. Fruit and vegetable intake and their pesticide residues in relation to semen quality among men from a fertility clinic. Hum Reprod, 2015. Et aussi :
  6. Chiu YH et al. Intake of Fruits and Vegetables with Low-to-Moderate Pesticide Residues Is Positively Associated with Semen-Quality Parameters among Young Healthy Men. 2016. Et également  :
  7. Chiu YH et al. Association Between Pesticide Residue Intake From Consumption of Fruits and Vegetables and Pregnancy Outcomes Among Women Undergoing Infertility Treatment With Assisted Reproductive Technology. JAMA Intern Med, 2018. Et aussi :
  8. Van Maele-Fabry G et al. Parental occupational exposure to pesticides as risk factor for brain tumors in children and young adults: a systematic review and meta-analysis. Environ Int, 2013. Et également  :
  9. Bard D et al. Year Book Santé et environnement. Édition 2016. 2016. Et aussi :
  10. Alberini A et al. Évaluation des risques environnementaux pour la santé des enfants. Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) 2012. Et également  :

Davantage de références – 3 – risques liés aux pesticides

  1. Périnaud P-M. Pesticides : quelles conséquences pour les enfants ? NATURE&PROGRÈS. 2017. Et aussi :
  2. Van Maele-Fabry G et al. Residential exposure to pesticides as risk factor for childhood and young adult brain tumors: A systematic review and meta-analysis. Environment International, 2017. Et également  :
  3. Chen M et al. Residential Exposure to Pesticide During Childhood and Childhood Cancers: A Meta-Analysis. Pediatrics, 2015. Et aussi :
  4. Czarnota J et al. Analysis of Environmental Chemical Mixtures and Non-Hodgkin Lymphoma Risk in the NCI-SEER NHL Study. Environmental Health Perspectives, 2015. Et également  :
  5. Chen M et al. Residential Exposure to Pesticide During Childhood and Childhood Cancers: A Meta-Analysis. Pediatrics, 2015. Et aussi :
  6. Shelton JF et al. Neurodevelopmental Disorders and Prenatal Residential Proximity to Agricultural Pesticides: The CHARGE Study. Environmental Health Perspectives. 2014. Et également  :
  7. Rosenblatt B. Exposition aux pesticides autorisés en France en 2016 : quels risques pour la grossesse et l’enfant à naître ? Une revue systématique de la littérature. Thèse de Médecine générale. Université Toulouse III – Paul Sabatier. 2017. Notamment : lien. Et aussi :
  8. Barouki R. Utilisation des produits phytopharmaceutiques. Audition du Professeur Robert Barouki, praticien hospitalier, dir. de l’unité de recherche de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). 2017. En particulier, propos recueillis par Mission d’information commune sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Notamment : lien. Et également  :
  9. Gunier RB et al. Prenatal Residential Proximity to Agricultural Pesticide Use and IQ in 7-Year-Old Children. Environ Health Perspect, 2017. Et aussi :
  10. Rowe C et al. Residential proximity to organophosphate and carbamate pesticide use during pregnancy, poverty during childhood, and cognitive functioning in 10-year-old children. Environ Res, 2016. Et également  :

Davantage de références – 4 – risques liés aux pesticides

  1. Kab S et al. Incidence de la maladie de Parkinson chez les agriculteurs et en population générale en fonction des caractéristiques agricoles des cantons français. Bull Epidémiol Hebd. 2018. Et aussi :
  2. Grandjean P. Cerveaux en danger. Buchet-Chastel 2016. Et également  :
  3. Viel J-F et al. Pyrethroid insecticide exposure and cognitive developmental disabilities in children: The PELAGIE mother–child cohort. Environment International, 2015. Et aussi :
  4. Parlement européen, 2009. Règlement (CE) n0 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil du 21 octobre 2009 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et abrogeant les directives 79/117/CEE et 91/414/CEE du Conseil. Notamment : lien. Et également  :
  5. Parlement européen, 2012. Règlement (UE) n° 528/2012 du Parlement européen et du Conseil du 22 mai 2012 concernant la mise à disposition sur le marché et l’utilisation des produits biocides. Notamment : lien. Et aussi :
  6. Parlement européen, 2001. Directive 2001/82/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments vétérinaires. Notamment : lien. Et également  :
  7. Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Découvrir l’eau – Dégradations – La pollution par les pesticides. Notamment : lien. Consulté en particulier le 15/10/2018. Et aussi :
  8. Parlement européen, 2005. Règlement (CE) N°396/2005 du Parlement européen et du Conseil du 23 février 2005 concernant les limites maximales applicables aux résidus de pesticides présents dans ou sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux d’origine végétale et animale et modifiant la directive 91/414/CEE du Conseil. Notamment : lien. Et également  :
  9. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Rapport d’activité 2011. 2012. Et aussi :
  10. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Présence de traces de contaminants chimiques dans les aliments : trois questions à Roger Genet. 2018. Notamment : lien. Consulté en particulier le 16/10/2018. Et également  :

 

Références – risques liés aux pesticides (suite et fin)

  1. Mission d’information commune sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Audition de représentants de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). 2017.Notamment : lien. Consulté en particulier le 22/10/2018. Et aussi :
  2. Code Rural, 2015. Article L253-7-1. Notamment : lien. Et également  :
  3. Code Rural, 2018. Article L253-8. Notamment : lien. Et aussi :
  4. Code Rural, 2017. arrêté du 4 mai 2017 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants visés à l’article L. 253-1 du code rural et de la pêche maritime, pris en application de l’article L.253-7 du code rural. Et également  :
  5. Ministère en charge de l’agriculture et de l’alimentation. Écophyto : réduire et améliorer l’utilisation des phytos. Notamment : lien. Consulté en particulier le 19/11/2018. Et aussi :
  6. Van Maele-Fabry G, et al. Household exposure to pesticides and risk of leukemia in children and adolescents: Updated systematic review and meta-analysis. International journal of hygiene and environmental health 2018. Et également  :
  7. Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) relatif à une demande d’appui scientifique sur les mesures de protection des riverains lors de l’utilisation des produits phytosanitaires. 2019. Notamment : lien. Et aussi :
  8. Desbois, D. (2017). Exposition aux pesticides: de l’insuffisance des statistiques de santé publique aux promesses desapplications mobiles de santé. Terminal (120). Notamment : doi. Et également  :
  9. Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA, en anglais European Food Safety Authority, EFSA). Cumulative dietary risk characterisation of pesticides that have chronic effects on the thyroid 2020. Notamment : lien. Et en outre : Cumulative dietary risk characterisation of pesticides that have acute effects on the nervous system. 2020. Notamment : lien.

Photos notamment par Les Veilleurs du Paysage, marktesta124, Austin Valley et Santiago Nicolau

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6 réponses

    1. Ha ha merci. J’essaye surtout d ene pas me laisser submerger par la masse d’informations qui existe sur le sujet !

  1. Quand on parle de protéger ses enfants des pesticides, on parle presque systématiquement des résidus de pesticides dans les aliments. Mais en fait, ce que ton article nous apprend, c’est les études scientifiques existantes trouvent des risques significatifs pour d’autres types d’exposition : suite à des usages domestiques ou suite à des épandages à proximité du logement. Personnellement j’essaye de me concentrer sur les 20 % d’actions qui produisent 80 % des effets… et là, ça me fait envisager de grand changement de priorité à la maison ! :-S

    1. Je crois que s’il fallait faire un classement, je mettrais le « pas de pesticides à la maison » parmi les 10 pratiques les plus importantes en santé environnementale (dans le domaine privé)

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