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Comment protéger les enfants des effets de la pollution atmosphérique (5/6)

La pollution de l’air ambiant représente un véritable enjeu de santé publique. - Anses (2017)

Plus de la moitié des enfants (< 18 ans) à Paris et en proche couronne réside à moins de 150 mètres d’un axe à fort trafic routier et environ un tiers à moins de 75m. Ces axes concentrent des niveaux de pollution atmosphérique généralement accrus et des risques de pathologies majorés. - Observatoire régional de santé (ORS) d'Île-de-France

Bonjour à tous,
Cet article porte sur la pollution de l’air et les moyens de protéger les enfants.

Pollution de l'air enfants - émissions de cheminées

Il est le cinquième d’une série visant à faire le point sur le sujet de la pollution de l’air extérieur, du point de vue de parents souhaitant protéger la santé de leurs enfants. Les articles précédents ont présenté les principaux éléments à connaitre, selon moi, sur son contenu, sur les enjeux sanitaires associés et sur les idées reçues correspondantes. Le présent article porte sur les moyens d’actions disponibles au niveau individuel : en tant que parent ou encadrant d’enfants, que pouvons-nous faire pour réduire leurs expositions chroniques à la pollution de l’air extérieur ?

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Pollution de l’air et enfants : choisir nos lieux de vie à distance du trafic routier

Tout d’abord, puisqu’habiter « à proximité de voies à forte densité de trafic automobile » [1, 3, 13, 19, 23, 24, 28, 41] est associé à un impact sanitaire significatif, une première bonne pratique consiste à choisir son logement à distance des voies à fort trafic. Quelques questions pratiques découlent logiquement de cette recommandation générale.

Quel est l’ordre de grandeur de trafic associé au terme « forte densité de trafic » ?

Dans une étude d’impact sanitaire récente [3], l’Observatoire régional de santé (ORS) d’Île-de-France retient un trafic moyen supérieur à 10 000 véhicules par jour. Elle mentionne également que d’autres auteurs retiennent plutôt 15 000 véhicules par jour.

Où peut-on s’adresser pour obtenir des informations sur la densité de trafic d’un axe routier ?

Des informations sur la densité du réseau de trafic régional peuvent être obtenues auprès des Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). Pour le réseau départemental, le Conseil général fournit généralement ces informations.

 

Distances à considérer

Quel ordre de grandeur de distance faut-il prendre en compte ?

Voici quelques éléments de réponses :

  • une étude [2] suggère que le risque de mourir d’un cancer augmente pour les enfants vivant ou dont les mères enceintes ont vécu à moins de 300 mètres d’une source locale d’émissions significatives de polluants : particules, NO2, benzène, dioxines…
  • une autre étude [8] trouve que le risque de démence augmente avec la proximité d’un grand axe routier :
    • + 7 % pour les personnes vivant à moins de 50 m,
    • + 4 % pour celles vivant à une distance entre 50 et 100 m,
    • + 2 % pour celles vivant à une distance entre 100 et 200 m,
    • pas d’excès de risque au-delà de 200 m ;
  • d’après l’ORS Île-de-France [3], résider à moins de 150 m d’un axe d’un axe à fort trafic routier augmente l’incidence des cas d’asthme ;
  • la fréquence de leucémies a été mesurée supérieure de 30 %, pour l’ensemble de la France, chez les enfants vivant à moins de 150 mètres de routes à fort trafic [4].
  • l’Agence européenne de l’environnement (AEE) mentionne qu’une distance de 100 m est couramment prise en compte dans les études [6] ;

Variété de réponses

  • selon l’Académie américaine de pédiatrie [91], « lorsque vous marchez ou jouez, choisissez des zones éloignées de la circulation ; même une distance de 100-200 mètres fera une différence » ;
  • selon AirParif [36], les ordres de grandeur des distances d’influence varient selon les polluants : 100 m pour les particules, 150 m pour le benzène et 200 m pour le NO2 ;
  • un Bulletin de veille scientifique de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), daté de 2016 [13], inclut « les concentrations en polluants des émissions du trafic automobile sont très importantes à proximité immédiate des routes, et diminuent graduellement en s’éloignant, pour se disperser au-delà de 500 mètres »
  • selon l’Agence environnementale américaine (US EPA) [22], les enfants qui ont vécu à moins de 500 m d’une voie rapide ont eu un déficit significatif de la fonction respiratoire, comparés à ceux qui ont vécu à plus de 1 500 m d’une voie rapide.

 

Distance avec le trafic, pollution de l’air et enfants : ce que je retiens à ce stade

Sur la base de ces éléments indicatifs, dans l’objectif d’assurer une absence d’impact sanitaire significatif, une distance de 500 m peut être retenue en première approximation.

En outre, selon moi, la recommandation de résider à distance de voies à fort trafic peut être extrapolée :

  • à tous les lieux où les enfants passent un temps significatif : crèche, école, lieu de garde, etc.
  • à d’autres sources d’émissions significatives de polluants volatiles : sites industriels fortement émetteurs, zones d’agriculture intensive, installations urbaines de proximité dont l’impact est démontré ou fortement suspecté : ateliers de réparation de véhicules deux roues, ongleries…

En cas de proximité immédiate avec une voie à fort trafic, mieux vaut choisir un lieu dans les étages : la concentration en polluants diminue avec la hauteur (Ex : – 30 % de benzène et de NO2 au 2e étage d’après une étude [36]). Néanmoins, à partir de quelques dizaines de mètres de distance, cette influence ne semble plus significative [3, 36, 37, 38, 39].

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Pollution de l’air et enfants : autres bonnes pratiques de parents

Par ailleurs, pour diminuer les expositions chroniques, les autres bonnes pratiques classiquement recommandées incluent également :

  • pour les déplacements du quotidien :
    • préférer la marche, et le vélo en second meilleur choix, au métro ou à la voiture, en privilégiant les rues à faible trafic et les espaces verts [5, 7, 9-11, 20, 21, 24, 25, 27, 31, 34, 40],
    • dans la mesure du possible, éviter les périodes correspondant aux trafics maximaux de la journée [7, 18, 20], typiquement en début de matinée et en fin de journée,
    • le long d’une voie présentant du trafic, privilégier le port des jeunes enfants (porte-bébé, écharpe de portage, bras, etc.) pour réduire leur proximité avec les pots d’échappement [9] ;
  • lors d’un déplacement en voiture :
    • éviter les axes embouteillés et les tunnels. Lorsque cela n’est pas raisonnablement possible, fermer les fenêtres pendant la période correspondante et, si l’option est disponible dans le véhicule, enclencher le recyclage de l’air [10, 11, 20],
    • éviter de suivre les camions les plus volumineux [20], qui sont souvent les plus émetteurs ;
  • concernant les activités sportives, éviter également les périodes correspondant au trafic maximal, notamment à proximité d’un axe à fort trafic [10, 23] ;
  • concernant l’aération quotidienne du logement :
    • privilégier les ouvrants donnant sur une cours intérieure, le cas échéant, à ceux donnant sur une rue [10],
    • privilégier les périodes de la journée les moins polluées [11] ;
  • augmenter le temps passé dans les espaces verts arborés [5, 14, 15, 16, 71, 26], qui, en général, présentent une meilleure qualité de l’air.

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.Pollution de l'air et enfants à Paris

 

Epurateurs d’air

Concernant les épurateurs d’air intérieur, l’Anses souligne en 2017 [12] que « d’une façon générale, les éléments scientifiques collectés et analysés ne permettent pas de démontrer une efficacité en conditions réelles d’utilisation ». Par ailleurs, l’agence recommande « d’informer la population que l’utilisation de certains dispositifs d’épuration (ozonation, plasma, froid,…) peut entraîner une dégradation de la qualité de l’air intérieur suite à une dégradation incomplète de polluants conduisant à la formation de composés potentiellement plus nocifs que les composés faisant l’objet d’un traitement ». Ces conclusions contrastent avec l’avis de l’Agence environnementale américaine (US EPA), qui recommande de placer dans la chambre des enfants des équipements de traitement d’air munis de filtres HEPA (« high-efficiency particulate air », soit en français « à haute efficacité sur les particules atmosphériques ») [22, 27, 35].

Concernant les masques filtrants dit « antipollution », de même, l’Anses conclut en 2018 [33] à l’« insuffisance de données disponibles attestant d’un bénéfice pour la santé ». Par conséquent, « l’Agence ne recommande pas aux pouvoirs publics d’encourager le port de tels dispositifs. » Cette conclusion est cohérente avec l’avis de l’Académie américaine de pédiatrie [23, 40].

Concernant l’activité sportive en ville, hors épisode de pollution, les études épidémiologiques existantes ont tendance jusqu’ici à conclure que le ratio « bénéfices/risques » est positif [29-32, 41]. En d’autres termes, les bienfaits sanitaires associés à l’activité sportive surpassent les risques sanitaires liés au surplus d’exposition par hyperventilation.

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En complément de ces moyens de diminution des expositions chroniques, des bonnes pratiques complémentaires peuvent être appliquées en cas de pic de pollution. Nous les passerons en revue à l’occasion du dernier article de cette série. Comment protéger les enfants des effets de la pollution atmosphérique (6/6)

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Références – Pollution de l’air et enfants : les moyens d’actions des parents

  1. Institut de veille sanitaire (InVS), intégrée depuis 2016 à Santé publique France. Résumé des résultats du projet Aphekom 2008-2011. Des clefs pour mieux comprendre les impacts de la pollution atmosphérique urbaine sur la santé en Europe. 2012. Notamment : lien. Et aussi :
  2. Knox EG. Childhood cancers and atmospheric carcinogens. J Epidemiol Community Health 2005. Et également :
  3. Observatoire régional de santé Île-de-France. Impacts sanitaires de la pollution atmosphérique urbaine et des expositions à proximité du trafic routier dans l’agglomération parisienne. 2012. Consulté en particulier le 15/03/2018. Et aussi :
  4. Houot J et al. Residential Proximity to Heavy-Traffic Roads, Benzene Exposure, and Childhood Leukemia. The GEOCAP Study. 2002–2007. American Journal of Epidemiology 2015. Et également :
  5. Frydman R. Environnement et grossesse. Hachette Pratique. Et aussi :
  6. Agence européenne pour l’environnement. Exceedance of air quality standards in urban areas. Notamment : lien. Mis à jour le 27/10/2017, consulté en particulier le 17/03/2018. Et également :
  7. Ministère des Solidarités et de la Santé. Pollution de l’air aux particules fines : rappel des recommandations pour protéger sa santé. Notamment : lien. Publié le 20/01/2017, consulté en particulier le 18/03/2018. Et aussi :
  8. Chen H. Living near major roads and the incidence of dementia, Parkinson’s disease, and multiple sclerosis: a population-based cohort study. The Lancet 2017. Et également :
  9. de Blay F. Pollution et santé de bébé : ce qu’il faut savoir. Interview pour enfant.com. Notamment : lien. Et aussi :
  10. Site Internet de la ville de Paris. Les bons réflexes en cas de pic de pollution. Notamment : lien. Mis à jour le 19/10/2017. Consulté en particulier le 19/03/1980. Et également :

Davantage de références – 1 – Pollution de l’air et enfants : les moyens d’actions des parents

  1. Ministère des Solidarités et de la Santé. Se protéger en cas de pic de pollution de l’air. Notamment : lien. Consulté en particulier le 19/03/2018. Et aussi :
  2. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Identification et analyse des différentes techniques d’épuration d’air intérieur émergentes. 2017. Notamment : lien. Consulté en particulier le 19/03/2018. Et également :
  3. Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Bulletin de veille scientifique n° 29 – Santé/Environnement/Travail. 2016. Notamment : lien. Et aussi :
  4. Nowak DJ et al. Modeled PM2.5 removal by trees in ten US cities and associated health effects. Environ Pollut 2013. Et également :
  5. Wang H et al. [Inhalable particulate matter and fine particulate matter: their basic characteristics, monitoring methods, and forest regulation functions]. Ying Yong Sheng Tai Xue Bao 2013. Et aussi :
  6. Paoletti E. Ozone and urban forests in Italy. Environ Pollut 2009. Et également :
  7. Alonso R. Modelling the influence of peri-urban trees in the air quality of Madrid region (Spain). Environ Pollut 2011. Et aussi :
  8. Syndicat français des Allergologues (Syfal) – Interview pour Destination Santé – Santé respiratoire : attention, pollution ! – Allergies. 2017. Notamment : lien. Consulté en particulier le 20/03/1980. Et également :
  9. Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air. Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). Ecole nationale supérieure Mines-Télécom (IMT) Lille Douai. Rapport Analyse de tendances nationales en matière de qualité de l’air. 2017. Et également :
  10. Vasseur V, Thévenot C. Désintoxiquez-vous. Flammarion. Et aussi :

Davantage de références – 2 – Pollution de l’air et enfants : les moyens d’actions des parents

  1. Halimi P. La Grande détox : Comment éviter les poisons du quotidien ? Calmann-Lévy. Et également :
  2. National Institute of Environmental Health Sciences / United States Environmental Protection Agency. Children’s Environmental Health and Disease Prevention Research Centers. Impact Report EPA/600/R-17/407. Notamment : lien. Consulté en particulier le 22/03/2018. Et également :
  3. Pediatric Environmental Health, 3rd Edition. American Academy of Pediatrics. Et aussi :
  4. Air pollution and asthma. The Lancet Respiratory Medicine 2015. Et également :
  5. De l’air, de l’air ! Pollution chimique : la santé en jeu. Forum de la Villette. 2016. Consulté en particulier le 23/03/2018. Et aussi :
  6. The Nature Conservancy. Planting Healthy Air. A global analysis of the role of urban trees in addressing particulate matter pollution and extreme heat. 2016. Notamment : lien. Et également :
  7. Dadd DL. Alerte aux produits toxiques. Manuel de survie en milieu nocif. Éditions Actes Sud. Et aussi :
  8. 10èmes journées de la prévention et de la santé publique. Compte-rendu de la session Polluants de l’air. Réduire les expositions pour protéger la santé. 2015. Notamment : lien. Consulté en particulier le 01/04/2018. Et également :
  9. France Inter. Emission Le téléphone sonne. Particules fines, pesticides, phtalates : peut-on respirer sans craindre pour notre santé ? 2016. Et aussi :
  10. Tainio M et al. Can air pollution negate the health benefits of cycling and walking? Prev Med. Et aussi :

 

Références – suite

  1. Hartnett K. Cyclists, don your gas masks. The Boston Globe. Et aussi :
  2. Observatoire régional de santé (ORS) d’Île-de-France. Les bénéfices et les risques de la pratique du vélo – Évaluation en Île-de-France. 2012. Et aussi :
  3. Anses. Évaluation du bénéfice sanitaire attendu de dispositifs respiratoires dits antipollution. 2018. Notamment : lien. Et aussi :
  4. Ministère chargé de la Santé. Qualité de l’air. Episode de pollution de l’air aux particules – les gestes à adopter. Notamment : lien. Consulté en particulier le 04/09/2018. Et aussi :
  5. Butz A et al. A randomized trial of air cleaners and a health coach to improve indoor air quality for inner-city children with asthma and secondhand smoke exposure. Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine 2011. Et aussi :
  6. Airparif Actualité n°39. Décembre 2012.  Et aussi :
  7. Site Internet de Atmo Grand Est. DIX QUESTIONS SUR LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE. Consulté en particulier le 18/09/2018. Et aussi :
  8. Schweizer P et al. Étude des corrélations des sites de prélèvements dans la mesure des particules en suspension en milieu urbain : étude préliminaire. Pollution atmosphérique 1999. Et aussi :

Davantage de références – 3 – Pollution de l’air et enfants : les moyens d’actions des parents

  1. Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. Etude d’une zone surexposée aux nuisances environnementales sur l’agglomération grenobloise. MESURES SUR UN QUARTIER A PROXIMITE DE L’A480. 2014. Et aussi :
  2. Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). LA POLLUTION DE L’AIR EN 10 QUESTIONS COMMENT RESPIRER UN AIR DE MEILLEURE QUALITÉ ? 2018. Et aussi :
  3. Loumé L, Marano F. Notre air est-il respirable ? – Le vrai du faux sur la pollution intérieure et extérieure. Éditions Quæ 2018.

Photos notamment par Martin Cooper et Chris Pollard

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2 réponses

    1. Super, merci Flore pour le partage de source !

      Bien vu ha ha Je vais compléter l’article avec cet aspect.
      Je n’ai pas croisé spontanément d’abaques distance-hauteur dans mes recherches.
      « Après une petite recherche sur internet » (https://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/NUMERO39.pdf), Airparif indique que monter dans les étages semble diminuer les expositions à proximité immédiate de l’axe routier (benzène, NO2, particules les plus lourdes/grosses) ; l’influence n’est plus significative à partir de quelques dizaines de mètres

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