Bienvenue sur le blog Santé des enfants et environnement ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon mini-guide offert Les essentiels pour bien démarrer en santé environnementale pour parents : cliquez ici pour le recevoir gratuitement !
Bonne lecture 🙂
Bonjour à tous !
Cette série d’articles décrit comment je mets en œuvre (du mieux que je peux 🙂 ) les bonnes pratiques identifiées lors de mes recherches. L’ensemble de mes retours d’expériences, ainsi que ceux des lecteurs du blog, sont accessibles par l’onglet En pratique du menu principal.
——————-
Article (A) : Santé des enfants : des substituts du bisphénol A ont une toxicité similaire
Recommandation (REC) : limiter l’utilisation de matières plastiques, en particulier dans les contenants utilisés pour cuire et réchauffer la nourriture des enfants et des femmes enceintes.
Retour d’expérience (REX) : il y a quelques mois j’ai changé mon cuiseur-vapeur « sans BPA » pour un cuiseur-vapeur en inox. Je n’ai pas réussi à trouver de modèle automatique qui ne présente pas de partie en plastique au contact des aliments, donc j’ai opté pour un ustensile simple, sans grand enthousiasme… et puis finalement, malgré mes doutes initiaux, je n’ai pas rencontré de complications pratiques significatives.
Par exemple, je me demandais si l’absence de « turbo », pour créer rapidement de la vapeur, n’allait pas allonger mon temps passé en cuisine ; en fait, une simple plaque chauffante, réglée à son maximum en début de cuisson, produit à peu près le même effet.
Et le maintien au chaud automatique ? Positionner l’ensemble sur une plaque non chauffée permet, grâce à la chaleur résiduelle de l’eau, d’obtenir sensiblement le même résultat. Et le côté automatisé qui permet de faire autre chose en parallèle ? En pratique, il suffit juste d’être là à la fin de la cuisson, pour couper le feu, et éventuellement déplacer l’ensemble sur une plaque non-chauffée, ce qui ne me pose pas de problème puisque je prépare encore les autres plats à ce moment-là.
Au final, les contraintes supplémentaires se sont avérées assez faibles pour mon cas. Je trouve même deux avantages au cuiseur en inox :
- le volume disponible est beaucoup plus grand, ce qui me permet de :
- gagner du temps, en obtenant une bonne quantité de restes pour les repas suivants,
- moins devoir découper les aliments, ce qui diminue la perte en nutriments par contact avec la vapeur ;
- puisque le jus de cuisson chaud n’est pas recueilli dans un ustensile en plastique, je peux l’utiliser dans d’autres plats, typiquement dans les purées de Naé.
Sur le même thème, nos biberons en plastique « sans Bisphénol A » ont été remplacés par des biberons en verre.
Le corps du biberon représente la plus grande surface de contact, donc cela me semble un pas dans la bonne direction. La bague est encore en plastique (je n’ai pas trouvé d’alternative opérationnelle ; je suis preneur si vous avez des conseils !). Une fois, j’ai essayé une tétine en caoutchouc naturel bio ; Naé l’a rejetée, probablement à cause de la nouveauté du goût ; j’aimerais retenter l’expérience, en faisant des essais sur une plus longue période, pour lui donner une chance de perdre l’habitude des tétines classiques.
A : Le mouvement, un besoin fondamental pour la santé des enfants
REC : inclure une grande variété de mouvements dans le quotidien des enfants. Par exemple : grimper.
A : Comment un environnement minimaliste peut favoriser la santé des enfants
REC : réserver du temps pour le jeu libre des enfants, non dirigé et non structuré par un adulte.
Un des parcs à côté de chez nous comprend une aire de jeu où les enfants peuvent s’exercer à grimper. Cette aire de jeu est composée de sortes de troncs d’arbres enchevêtrés, avec quelques filets entre certains d’entre eux. Romi et moi aimons bien y emmener Yumi, pour plusieurs raisons :
- dans un contexte urbain, ce type d’installation permet d’offrir une expérience s’approchant de celle de grimper aux arbres ;
- le sol est recouvert d’une couche de copeaux de bois, l’ensemble étant assez meuble et pouvant amortir le choc lors d’une chute potentielle. On obtient ainsi un jeu risqué dont les possibles conséquences fâcheuses sont limitées ;
- l’installation est composée d’éléments simples : elle laisse libre cours à l’imagination des enfants et invite au jeu libre.
- Et surtout Yumi y prend beaucoup de plaisir 😉
A : Comment aider nos enfants à construire une connexion avec la nature
REC : mettre les enfants au contact d’une nature de proximité
REX : Romi a ramené à la maison des jeunes pousses de basilic et de persil. C’est agréable à regarder, on peut s’émerveiller de les regarder grandir jour après jour… et en plus, cela permet d’ajouter de la richesse nutritionnelle et une touche savoureuse à certains de nos plats !
A : La nature est-elle plus bénéfique pour nos enfants lorsqu’elle est à la fois verte et bleue ?
REC : mettre les enfants au contact d’eaux de surface
REX : trois parcs se trouvent à proximité de notre appartement. Je suis content parce que, dans les trois, je peux y trouver des eaux de surface, et donc une nature « verte et bleue » pour mes enfants, même dans une grande ville. C’est très agréable. J’observe que, souvent, les enfants se dirigent spontanément vers les points d’eau.
Bien entendu, je suis preneur de tous les conseils qui me permettraient de faire mieux ! 🙂
Et vous, quelles sont les dernières bonnes pratiques que vous avez mises en place pour les enfants dont vous vous occupez ? Peut-être que vos propres expériences vous suggèrent quelques conseils à donner. Ils sont les bienvenus, dites-les moi dans les commentaires !